Pour illustrer le cadre du conflit, il y a lieu de rappeler la chronologie des événements.
En ce qui concerne la Belgique, tout commence avec l'ultimatum que le gouvernement allemand adresse le 2 août 1914 au gouvernement belge.
A l'époque, la Belgique est un Etat neutre. Cela signifie à la fois qu'elle a le droit de voir cette neutralité respectée et qu'elle a l'obligation internationale de faire respecter cette neutralité. Cela explique la réponse qu'elle adresse le lendemain au gouvernement allemand.
Mais le Chancelier allemand - Theobald von Bethmann Hollweg - indiquera à l'ambassadeur de Grande Bretagne que la garantie internationale donnée en 1839 à la neutralité de la Belgique par les grandes puissances de l'époque (en ce compris la Prusse) n'est qu'un "chiffon de papier" au regard des enjeux politiques de l'heure.Aussi, dès le lendemain, l'attaque venue de l'Est est frontale. L'armée belge résiste de son mieux aux imposantes divisions allemandes.
Puis, elle organise un repli qui se stabilisera dans les plaines inondées de la région de l'Yser. Cette résistante durera quatre années, pendant lesquelles le Roi Albert Ier - Commandant en chef de l'armée - demeurera au milieu de ses hommes et veillera, jusqu'à la grande offensive finale d'octobre 1918, à ce que ses soldats ne soient engagés (et donc exposés) que de manière parcimonieuse et justifiée. Ainsi se créera autour de sa personne le mythe du "Roi chevalier", qui est d'ailleurs illustré par la statue qui se trouve au "calvaire" et qui est bien connue des Gosseliens.
La flèche rouge indique la progression de la 2e armée du Général von Bülow, qui entrera par le Nord de Gosselies
La guerre se terminera par un armistice signé à Rethondes le 11 novembre 1918 à 5 heures du matin. celui-ci précisait que la cessation des hostilités prendrait effet sur le front occidental 6 heures plus tard, soit à 11.00.