1. Les bénéfices

Quels bénéfices utiliser ? Les bénéfices nets ? Les bénéfices bruts ? Les bénéfices passés ou futurs ?

Si nous nous mettons à la place d'un investisseur et que nous désirons investir, nous sommes intéressés par les bénéfices futurs qui découleront de notre investissement. Ce qui nous intéresse c'est le futur, c'est la capacité de notre investissement à générer des bénéfices durant une certaine période. En se basant sur les années antérieures et sur les prévisions, les bénéfices sont-ils croissants, stables ou décroissants ?

Normalement, une entreprise en croissance vaut plus qu'une entreprise qui décroît. Si la croissance de l'entreprise (ou la décroissance) est importante, ce facteur doit être étudié plus en détail dans l'évaluation du risque.

De plus, ce qui nous intéresse, c'est l'argent liquide (le cash flow), les bénéfices d'opération qui sont produits par l'investissement et non les écritures comptables. Les bénéfices nets après impôt sont des bénéfices comptables qui sont établis après déduction de certaines dépenses qui ne sont pas des déboursés, telles l'amortissement. L'amortissement sera donc exclu pour calculer les bénéfices prévus.

Les intérêts de financement seront aussi exclus car nous désirons connaître les bénéfices d'opération (la profitabilité réelle d'un investissement).

Les bénéfices seront donc les bénéfices prévus avant intérêt et amortissement. Ces bénéfices devront refléter le plus exactement possible les bénéfices d'opération de l'entreprise.

Ces bénéfices seront exprimés sur une base annuelle, en dollars constants (sans inflation) et devront être normaux, c'est-à-dire exclure les autres revenus qui ne découlent pas des opérations normales d'entreprise, ainsi que les dépenses extraordinaires, et tenir compte des changements prévus dans la structure des revenus et dans celle des dépenses.


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BGS GESTION DE LA VALEUR FINANCIÈRE D'UNE ENTREPRISE