Stéphane Spach
Les clairières - réalisées en 2016 / 2018 (10 images )
Une orchestration intuitive du paysage ( extrait ) Ann Loubert 2016
Une orchestration intuitive du paysage ( extrait ) Ann Loubert 2016
“ D'où provient alors cette lumière énigmatique que l'on ressent si puissamment dans ces photographies ? On a l'impression que la lumière émane du corps des éléments eux-mêmes, au lieu de venir "de manière naturelle", de la clarté solaire.
C’est là toute l'ambiguïté de la série Les clairières : le photographe amène son propre dispositif lumineux qui vient souligner les valeurs et les tons des éléments naturels, dans un décor où l'oeil et la main de l'homme, sciemment, intuitivement, interviennent.
Le procédé technique est un accompagnement des choses vues, jamais une intervention féroce. C'est dans cette optique que Stéphane Spach parle d'un léger "forçage des choses" qui tient plutôt à un effort du regard - une prise de vue à l'aide d'un escabeau, et à l'usage d'un dispositif, une lumière artificielle, un éclairage à 360°, ramenés en plein jour...- que de la mise en scène extravagante, de la reconstitution artificielle en studio .“
Technique:
tirages encres pigmentaires Digigraphie sur papier pur coton Hahnemühle 188 gr monté alu Dibond encadré en caisse américaine bois noir
Format 100x75 cm tirages numéroté signés édition 5 ex .
Stéphane Spach
Die Waldlichtungen
2016/2018 entwickelt (10 Bilder)
Druckauflagen Pigmenttinten. Digigraphie auf Papier aus reiner Baumwolle Hahnemühle 188gr auf Dibond-Aluverbundplatte, schwarzer Holzschattenfugenrahmen
Format 100 x 75 cm nummerierte Auflagen 5 Ex.
Ausschnitte aus dem Text „Une orchestration intuitive du paysage“ von Ann Loubert (2016)
„Woher kommt denn dieses geheimnisvolle Licht, das wir in diesen Fotografien so stark empfinden? Als ob das Licht vom Körper der Elemente selbst herrührt, anstatt ‚naturgemäß’ aus der Sonnenhelle zu stammen.
Hier liegt die Mehrdeutigkeit der Serie ‚Die Waldlichtungen’: Der Fotograf bringt sein eigenes Lichtdispositiv mit und hebt damit die natürlichen Werte und Töne eines Dekors hervor, in das das Auge und die Hand des Menschen absichtlich und intuitiv eingreifen.
Die Technik begleitet das Gesehene, wird nie zum reißenden Eingriff. In dieser Hinsicht spricht Stéphane Spach von einem leichten ‚Erzwingen’, das mehr der Anstrengung des Blicks – Aufnahme auf einer Stehleiter, Verwendung eines Dispositivs, künstliches Licht, 360°-Beleuchtung... – als einer extravaganten Inszenierung oder einer künstlichen Nachstellung untersteht.“