Michelle Samour and Colin Orians

(Tufts - Environmental Studies)

“… create and communicate the essence.”

What is your field of study?

I am a global change biologist who studies the impacts of pests and climate on plants and people.

What are your associations with this artwork?

I am studying the resilience of coffee plants and coffee farmers to global change. In many respects the lives of farmers are being turned upside down by the threats to their coffee. Outbreaks in coffee rust (a fungal disease), increasing damage by the coffee berry borer, and drops in global prices are threatening the ability of farmers to adapt to ever changing conditions. Michelle Samour has simultaneously captured the beauty of coffee and the dangers posed by global change. The coffee plant is painted upside down, its leaves are covered in the golden hue of rust, coffee berry borers are emerging from the berries and spreading out, and the roots are unusually short. She has beautifully captured coffee under stress.

Michelle Samour and I met several times and exchanged numerous emails. It has been a rich experience for me.


What are your observations about the scientific method vs. the artistic process?

Both begin with observation, and from these observations we look for patterns to guide our work (research, data collection and communication). My observations and reading help me generate new hypotheses that can then be precisely tested and later communicated. I imagine an artist uses available information to explore new ways to create and communicate the essence. Both require creativity and imagination. I imagine that we both find ourselves exploring new ways to capture a pattern, to convey our understanding, to generate new knowledge, to instill a sense of wonder, and to inspire others.

“…créer et communiquer l’essence.”

Quel est votre domaine d'études?

Je suis un biologiste des changements à l’échelle globale. J’étudie l’impact des nuisibles et du climat sur les plantes et les peuples.

Quelles sont vos associations avec cette oeuvre?

J’étudie la résilience des plants de café et leurs agriculteurs face aux changements globaux. Dans bien des cas les vies de ces agriculteurs sont bouleversées par les menaces qui impactent leur café. Des épidémies de rouille du café (une maladie fongique), l’augmentation des dommages dûs à la scolyte du caféier et la chute des prix mondiaux menacent les capacités des agriculteurs à s’adapter à des conditions en perpétuel changement. Michelle Samour a capturé simultanément la beauté du café et les dangers posés par ces changements à l'échelle mondiale. Le plant de café est peint à l'envers, ses feuilles couvertes des touches dorées de la rouille, les scolytes s’évadent des baies et se répandent et les racines sont étrangement courtes. Elle a admirablement représenté le café en détresse.

Michelle Samour et moi nous sommes rencontrés plusieurs fois et avons échangé de nombreux courriels. C’était pour moi une expérience très enrichissante.

Quelles sont vos observations sur la méthode scientifique par rapport au processus artistique?

Les deux débutent par une observation et de cette observation l’on cherche des motifs pour guider notre travail (recherche, données et communication). Mes observations et lectures m’aident à générer de nouvelles hypothèses qui peuvent être testées et plus tard communiquées. J’imagine qu'un artiste utilise l’information à sa disposition pour explorer de nouvelles façons de créer et communiquer l’essence de son travail. Les deux demandent de la créativité et de l’imagination. J’imagine que nous nous trouvons tous deux à explorer de nouvelles allées pour capturer un motif, pour traduire notre raisonnement, pour générer de nouvelles connaissances, pour émerveiller et inspirer les autres.