Ann Forbush and Penny Chisolm (MIT - Oceanography )
“… ancient ecosystems cannot be observed. They live only in our imagination.”
What is your field of study?
I am a biological oceanographer. We study life in the oceans and how it interacts with ocean chemistry and the atmosphere. More specifically I study planktonic microorganisms that form the base of the food web. My lab is focused almost exclusively on the study of a tiny microbe called Prochlorococcus which dominates vast ocean regions and is the smallest and most abundant photosynthetic organism on the planet. Through photosynthesis, it converts as much carbon dioxide into living matter each year as do all the crops on land. This amazing little powerhouse was discovered only about 35 years ago.
What are your thoughts about this piece?
I see beauty. I see change. I see large and small. I see the footprint of humans, and our tendency to think of nature as we know it as the way it has always been; the ever-shifting baseline of what is “natural” is opaque to us. Unlike ancient structures, hieroglyphics, or transcripts, ancient ecosystems cannot be observed. They live only in our imagination. Like works of art, they are self-assembled masterpieces built from the complex interplay between the living and non-living world. But unlike most works of art, they are ephemeral.
What are your thoughts on the Scientific Method vs the Creative process?
Typically, we think of the scientific method as beginning with a hypothesis that can be tested, either through manipulative experiments or observations of patterns in nature. This is science’s way of knowing. There is a road map. The creative process seems to begin with a blank slate. The artist’s inspiration can come completely from within, or be triggered externally. There are no rules; there is no road map. Once begun, art objects can go in any direction. Not unlike a scientific experiment!
“Les écosystèmes anciens ne peuvent être observés. Ils vivent seulement dans notre imagination.”
Quel est votre domaine d'études?
Je suis biologiste océanographe. Nous étudions la vie des océans et ses interactions avec la chimie et l’atmosphère. Plus précisément nous étudions les microorganismes planctoniques qui se forment à la base de la chaîne alimentaire. Mon laboratoire se focalise presque exclusivement sur l’étude d’un tout petit microbe appelé Prochlorococcus,qui domine de vastes régions de l’océan et est l’organisme photosynthétique le plus petit de la planète. Par photosynthèse, chaque année, le prochlorococcus convertit autant de dioxyde de carbone en matière organique que toutes les plantes sur terre réunies. Cette fabuleuse usine minuscule a été découverte il y’a seulement 35 ans.
Quelles sont vos associations avec cette oeuvre?
Je vois de la beauté, du changement, de la grandeur et de la petitesse. Je vois l’impact des humains et notre tendance à penser que la nature que nous connaissons est celle qu’elle a toujours été. L’essence de changement perpétuel de ce qui est naturel nous est opaque. Contrairement à des structures anciennes, des hiéroglyphes, des parchemins, les anciens écosystèmes ne peuvent pas être observés. Ils ne vivent que dans notre imagination. Comme des pièces d’art, ils s’assemblent d'eux-mêmes en oeuvres construites depuis l’échange complexe entre le vivant et le non vivant. Mais contrairement à la plupart des oeuvres d’art, ils sont éphémères.
Quelles sont vos observations sur la méthode scientifique par rapport au processus artistique?
Typiquement, on imagine la méthode scientifique comme débutant avec une hypothèse qui peut être testée, soit par des expériences soit par des observations de modèles dans la nature. C’est la façon dont la science sait, cela suit un itinéraire. Le procédé créatif semble débuter avec une page blanche. L’inspiration de l’artiste peut être spontanée ou déclenchée par des facteurs externes. Il n’y a ni règles, ni itinéraire. Une fois débutés, les projets artistiques peuvent aller en toutes directions, tout comme les expériences scientifiques!