Présentation d'Amy P Westling
Consul Général des Etats-Unis à Strasbourg
Consul Général des Etats-Unis à Strasbourg
Un voyage et un journal, trait d’union entre les peuples français et américains
Le journal de Georg Daniel Flohr est une pièce précieuse de l’Histoire avec un grand « H » qui nous livre un récit singulier d’événements historiques à travers les yeux d’un fusilier de la région rhénane qui découvre l’Amérique de l’époque révolutionnaire. Ce journal est une pièce du puzzle de l’histoire multiculturelle, multiraciale et multiethnique des Etats-Unis qui crée un lien entre les peuples de part et d’autre de l’Atlantique.
Georg Daniel Flohr revient dans son journal sur une des périodes fondatrices de la nation actuelle que forment les Etats-Unis d’Amérique, c’est-à-dire les années qui ont suivi la Déclaration d’Indépendance des Etats-Unis adoptée le 4 juillet 1776. Cette déclaration est non seulement le texte fondateur de notre nation, mais également celui qui énonce la philosophie de liberté de l’homme comme constitutive de nos valeurs.
Le voyage de Georg Daniel Flohr aux Etats-Unis du 18ème siècle nous livre un témoignage historique exceptionnel qui a suivi la Déclaration d’Indépendance : celui de la société américaine pendant la Guerre d'Indépendance, ou « Revolutionary War, » comme on l’appelle aux Etats-Unis. Il met en lumière une partie centrale de l’histoire franco-américaine qui est l’envoi de régiments français qui ont combattu dans les rangs des révolutionnaires face aux troupes britanniques. Le régiment Royal-Deux-Ponts et plus particulièrement Georg Daniel Flohr sont deux symboles forts de l’amitié franco-américaine et plus encore des liens particuliers tissés entre les peuples français et américains au fil des siècles.
A Strasbourg aujourd’hui, l’exposition Ex-Libris qui a fait halte à Boston en fin d’année 2016 met à l’honneur des artistes américains et français et offre aux visiteurs un portrait vivant de l’Amérique de l’époque révolutionnaire. Elle est un trait d’union entre les deux villes jumelées ainsi que leurs habitants. Je ne peux que me réjouir des relations étroites entretenues entre Strasbourg et Boston et souhaite au jumelage d’être source de nombreuses initiatives de ce type !
Amy P. Westling