Les artistes

Alain Allemand

Entre abstraction analytique et dessins épurés, une recherche contemplative et ludique de la légèreté et des équilibres.

Pour le cabinet de curiosités, un groupe de petites sculptures et trois compositions en acrylique sur papier, tentent de faire surgir la poésie invisible des micro-organismes.


Site : https://sites.google.com/site/lelegerdujeu/

Alain Eschenlauer

Pour le cabinet de curiosités, Alain présente le contenu du portfolio « contrepoint » composé de 16 dessins s’inspirant de l’illustration naturaliste du XVIII et XIX ème siècle, patrimoine culturel faisant partie de notre savoir commun .

L'artiste redessine des objets de la nature en se détachant de la rigueur scientifique et des techniques classiques pour nous laisser voir l’ordinaire, nous laisser retrouver nos propres images mentales.

La présence de structures élémentaires (tache de fond et figures géométriques en couleurs) venant percuter le dessin, dans le rôle d’objet transitionnel complète le cycle de nos associations à travers l’imaginaire…

Si le portfolio constitue de fait un ensemble d’accumulation, l’oeuvre éclatée nous propose une énumération libre où la disposition de chaque image est laissée à nos choix de compositeur.

Le lecteur décidera s’il s’agit d’une accumulation ou d’une énumération.

Site : https://alaineschenlauer.wordpress.com/

- APOG (Association pour la Promotion de l'Oeuvre Gravée)

L'apoG (prononcer "Apogée") est une association active par des expositions, l'édition de port-folio thématiques et des collages urbains - dont un collage urbain en commun tous les 1er dimanches de chaque mois sur un panneau Expression Libre disséminé sur le territoire de la Communauté Urbaine de Strasbourg ou sur les palissades de chantiers -

Site : http://apogravure.blogspot.fr/

Port-folio n° XIV : Cabinet de Curiosités (12 gravures)

Oeuvres de Maria Luchankina, Huguette Fritz, Alain Allemand, Monique Grysole, Eric Meyer, Christophe Pollet, Geneviève Pixa, Doris Wagner, Marie Lina M, Christophe Meyer.

- Aude Gilger : " Abyssus Chĭmæra " (Chimère des Abysses)

Entre "Cabinet des Merveilles" et "Cabinet de Monstruosités", " Abyssus Chĭmæra " vous propose un voyage mystérieux et féérique au cœur du monde sous-marin. Levons le voile sur l'univers méconnu des Abysses. Ce milieu incroyable qui, en dépit des profondeurs extrêmes, d'une obscurité quasi totale, d'une pression écrasante et d'un froid glacial, accueille une vie étonnante, au-delà de toute imagination.

Partez à la rencontre de l'Abyssale Chimère Epineuse, une toute nouvelle espèce issue de la folle hybridation entre la baudroie abyssale (aussi surnommée Dragon des Abysses) et ses congénères des grandes profondeurs. Surgie de l'obscurité, son étrange forme ondoyante s'offre à notre rencontre, flottante dans les airs.

- Christian Voltz : " Les trésors minuscules "

Pas d'exotisme ou de pièces extraordinaires, rien que des trésors minuscules glanés ça et là dans la rue, dans la cave ou la forêt....

Et des personnages ! Toujours des personnages ! Monstre aux yeux fleuris, squelette joyeux, homme à tête de pissenlit...

Soyez les bienvenus !"

Site : http://www.christianvoltz.com/

- Christophe Meyer

Gravures sur déchets et objets trouvés le long des routes.

Longtemps, au bords des routes ou des chemins, jʼai vu laminées et aplaties les formes souvent grotesques de ce qui, vivant, a été un crapaud, une grenouille, un hérisson, ou un autre animal. Sèches, ces petites flaques durcies se laissaient soulever en une plaquettes mêlant peaux, os, gravillons, cartes de visite de la Mort coulant carrosse.Le progrès faisant rage, menant à la disparition des zones humides, habitats des crapauds, les crapauds se font rares, et disparaissent, mais sont toujours encore, ça et là, écrasés par les voitures. Les conducteurs des voitures et des camions, ou leurs passagers, ont soif, parfois au-delà du raisonnable, et certains dʼentre-eux jettent par les fenêtres de leurs véhicules les conteneurs des liquides dont ils sʼabreuvent, flacons, flasques, bouteilles de verre et de plastique, boîtes en métal ou cartonnages, ainsi que tout un tas dʼautres objets, certains emblématiques des habitacles (lʼarbre désodorisant), largués sans fin. Ainsi, paquets de cigarettes, canettes métalliques, gobelets et déchets divers se sont écraser, laminer, par le trafic sans fin. Ces formes aplaties rejoignent les bas-côtés, en lieu et place ou à côté des cadavres écrasés des animaux. Ces objets jetés et écrasés ont une proximité avec la mort, et lʼétrange.En place du crapaud écrasé, la canette écrasée peut-être envisagée comme une métaphore au carré de la violence de la modernité propulsée à lʼénergie fossile carbonée avec laquelle nous menons avec jouissance la guerre contre notre environnement depuis plus dʼun siècle.Le laminage par des véhicules dʼune forme vivante est devenue un topoï éminemment jouissif de la culture contemporaine. Cʼest le plaisir de lʼhorreur que lʼon trouve dans de multiples éléments de la pop culture, jeux vidéos, ou cinéma, comme récemment dans le film «Fury» où apparait en citation la photo très connue dʼun reporter de guerre du front de lʼEst pendant la deuxième Guerre Mondiale, montrant le corps dʼun soldat écrasé par des chenilles de chars qui le laminent encore et encore, flottant plat dans une flaque de boue comme un toontragique et sinistrement marrant, un petit climax dʼobscénité.Ces objets écrasés, aplatis, déformés, mʼintéressent comme les matrices quʼils deviennent, riches de leurs ductilités propres, de leurs leurs accidents, de leur plis, des incrustations et rayures provoquées par les frottements, les gravillons. Un travail de gravure sʼy produit déjà, et je le poursuit, en développant différentes combinaisons de techniques de gravure (en creux, en relief, et leurs hybridations) pour produire les images dʼun cabinet de curiosités, un bestiaire sauvage et moderne du temps où les animaux disparaissent et sʼinventent.

Danièle Schiffmann

étrange et merveilleux

un ailleurs reconnu voyage

les quatre mille iles au sud du laos done khong

oroxylum indicum appelé aussi fantôme de minuit medicinal

et sa columelle

or fidji or aztèque or antique

ligules de bambous tissages sacrés en parchemin

squelettes de papayers de fougères arborescentes et d’agaves

herboriser

champignons d’arbres tels des sculptures himalayennes

bénéfiques moulées

graines ailées envol

voir et révéler


http://ceaac.org/artistes/daniele-schiffmann

- Eric Meyer

« Strasbourg Châteauroux » Avion.

(Tôles d’alu sur armature en bois, équipement électrique)

L’avion peut-il susciter la curiosité d’un cabinet ?

L’innovation technologique frénétique a fini par perdre de sa magie, tant elle est quotidienne et le vol « low cost » ont banalisé l’aéronef, désormais rendu aussi érotique qu’une cafetière. George peut toujours faire le clown, et quoi d’autre? On pourra toujours s’indigner des chutes de munitions et pets de carbone pour l’un, gaspillage de dosettes en aluminium pour l’autre. A chacun ses énervements…Mais ici la récup transcende les humeurs ! Cette représentation d’avion enfermé sous une ferme, à la fort belle charpente, est habillé de tôles d’aluminium. Celles-ci servaient -dans l’temps- à l’impression offset. Il y a donc de la lecture à l’intérieur de l’objet, destinée à des voyageurs imaginaires. L’artiste garde son mystère quand au contenu des écritures, la tôle étant exploitée pour son aspect esthétique, d’un gris clair, doux, et oserais-je… vintage. Avion qui certes ne manque pas d’allure, vol commercial pour Marylin en formica ou Président Pompidou, pou pou pidoo. Au voisinage des harfangs, pigeons frisés de concours, cocottes et dindons glou glou.

« Vroum Vroum, me voici rose zinc, avion fantôme, hou, houu »

- Fabienne Delude

Georges Louis Leclerc de Buffon est-il venu dans la région de Sainte Croix?Georges Louis Leclerc de Buffon, naturaliste et écrivain français né à Montbard en 1707 et mort à Paris en 1788, a écrit l’ « Histoire naturelle générale et particulière ». C’est une œuvre monumentale et magnifiquement illustrée, une exceptionnelle entreprise de vulgarisation scientifique.Son secrétaire, Charles-Nicolas-Sigisbert Sonnini de Manoncourt lui-même naturaliste a réédité cette œuvre en l’an V.Quelques volumes de cette édition sont présentés ici avec un curieux carnet de croquis dont l’origine est mystérieuse. Est ce le carnet de croquis de Buffon ?Il semblerait qu’il soit venu dans la région de Sainte Croix vers 1730.Fasciné par la richesse de la faune, il aurait dessiné les animaux qu’il observait durant son séjour.Ce carnet est peut-être une des contributions à l’élaboration de son « Histoire naturelle générale et particulière ».Un autre fait explique peut-être la venu de Buffon dans la région.Une légende oubliée raconte qu’un marchand originaire de Lorraine ayant fait fortune dans le commerce avec l’île Maurice serait revenu passer ses vieux jours dans son village natal près de Rhodes. Pour agrémenter sa retraite, il aurait ramené avec lui quelques « souvenirs » de son île, notamment un groupe de drontes ou dodos.Ainsi serait née la légende « de gros fegesse vogl », patois lorrain qu’on peut traduire par « le gros oiseau oublié. ». De cette légende, il reste une peinture du groupe de drontes exposée ici. Est ce que Buffon, qui a consacré un chapitre au dronte dans son Histoire naturelle, a voulu vérifier son existence en venant dans la région ?Les origines du carnet de croquis et l’existence des drontes lorrains restent bien curieuses et mystérieuses !

- François Klein

Sculpteur plasticien, né à Nancy en 1961, vit et travaille à Quieux- Le Saulcy Senones dans les Vosges (France).

Depuis 20 ans, réalise de nombreuses installations en France et en Europe lors de résidence d'artiste au Portugal en 2004, pour des institutions comme le FRAC Alsace avec des « machines à raconter des histoires » en 2006, pour des festivals, celui par exemple « Art-terre » en Belgique ou pour son projet le « village utopique », Lauréat 2006 du Parc des ballons des Vosges. En 2008, initie une série d’installations grandeur nature avec l’eau comme source principale d’inspiration : depuis sa création « eaux vives et autres sons de cloches » pour Horizons, Arts Nature en 2008, (massif du Sancy), jusqu’aux « rameurs perpétuels » installés à Verdun pour la fête de l’eau en 2014. Comme contrepoint à cet appétit de Nature, il développe un ensemble de machineries dans un esprit de recyclage d’objets oubliés dans une « brocante sonore » qu’il nomme « métamachines » en référence à Jean Tinguely. La dimension « sonore » liée au mouvement de ses métamachines s’exprime lors de performances proposées avec son ami Philippe Gondeau. En 2009, la halle verrière de Meisenthal lui offre la possibilité d’investir un espace gigantesque dans lequel il créera une série de sculptures mécaniques et sonores « : « demain les mouettes ». Il garde le contact avec la terre de son enfance, en modelant des séries de petites figures d’argile rouge de Jeanménil qu’il expose à Colmar en 2010 (Hors d’œuvres et Brimborions »). Il signe une version originale du « Nain de Stanislas » pour le Château de Lunéville en 2013.Un itinéraire artistique reliant, sculpture et paysage, architecture et mécanique, espace sonore et spectacle vivant.

- Hafid Mourbat

Je crée des oeuvres à partir de ma collection d’objets récupérés.

Je choisis des matériaux que ce monde du prêt-à-jeter fournit

en abondance ,

que je transforme, réorganise en fonction de leurs caractéristiques,

je leurs attribue de nouvelles formes et de nouvelles significations.

En tant que composante d.une sculpture picturale, ces objets de

récupérations retrouvent une dignité et une valeur.

Site: mourbathafid.wix.com

- Jean-Louis Hess : Mes bestioles

Elles ont marché, rampé, sauté, gambadé, lézardé et puis la mort les a soudain saisies, raidies. Immobiles désormais, mortes de leur "belle" mort ou écrasées sur la route, elles ne se sont pas décomposées, n'ont pas subi l'attaque des insectes voraces ni des bactéries putréfiantes. Protégées par une atmosphère sèche, elles se sont lentement momifiées sur le sable du chemin. Et moi, je les ai trouvées, recueillies, éclairées, elles m'ont donné leur image avant de retourner à la nature.

- Michèle Perozeni

Icare, homme exalté par la puissance nouvelle que le progrès lui a donné, lance un défi

aux Dieux dans un élan suicidaire vers l'Absolu.

Allégorie puissante de l'aventure humaine et des rapports que l’homme entretient avec

lui - même, la nature et les forces qui l'habitent.

Michèle Perozeni fait ses études à l’Ecole Supérieure des Arts Décoratifs de Strasbourg. Elle participe activement à la création de l’atelier verre de l’ESAD où elle enseignera pendant 21 ans.

Fascinée par l’Arctique, l’artiste créer des œuvres dépouillées, sensibles et poétiques, mêlant humanisme, origine et perspectives.

"Mon univers est une page blanche, ouverte, démesurée, âpre comme l’Arctique où se dissimule l’histoire de l’humanité.

Mon cercle polaire est peuplé de bois de cervidés dont la forme végétale à elle seule semble sortir du nul part.

Métaphores puissantes qui peuplent nos vies intérieures."

Site : http://perozeni.chez.com/

- Monique Barroux

Son travail n'en est pas un …

Autodidacte, elle a tracé son chemin

uniquement propulsée par son besoin de créer, de s'exprimer, d'explorer

ses champs de compétence. L'Art soupape, ou comment sublimer.

Si l'on devait cibler un mouvement, ce serait celui de l'Art Singulier.

Mi-inquiétants, mi-ironiques, les Borzoïs sont des êtres à part entière,

ils ont une histoire, et participent à leurs créations.

Les dessins à l'encre sont une plongée dans l'instant présent, où seuls le geste

et le regard existent, hors du temps, des modes, et des impératifs de tous poils ...

Peinture, sculpture, dessin, photo, collages, écrits, la curiosité et le désir

sont les seuls moteurs de sa création, avec, pour objectif, le plaisir de trouver

un équilibre, toujours instable dans un monde en perpétuel mouvement.

site : mobarroux.over-blog.com

- Régis Pirastru

Le travail de Régis Pirastru s'inscrit dans une poétique du fragment, une matériologie érotique comme « materia prima » à la réalisation de reliquaires, ex-voto et autres mythologies personnelles.

Ici, l'expérience esthétique est fondée sur un changement de statut des matériaux sans qualité communément relégués au rang de rebuts, destitués des valeurs nobles/artistique et qui interrogent la notion de « beauté ».

L'infime, le banal, le fade, le déchet sont réinvestis d'une poétique comme chair du monde, support à une méditation bienveillante et joyeuse sur la corruption-entropie des choses jusqu'au langage lui-même.

- Thomas Fehr

Créateur de paysage sonore et visuel pour le spectacle vivant.

Participe à de nombreuses créations et expositions en audio et visuels.

Image sonore ,vision acoustique et photographies font partie de mes recherches artistique.

- Valentina Petrova

Inspired by the real life Valentina Petrova finds her photography subjects of in the vast fields of her photojournalistic searches.

No matter whether her subjects vary from people's life to landscapes, from people in action to details, from portrait to nature-morte. she is always striving to master and interweave the key instruments of photography - light, composition and so essential to the professional photojournalism- the decisive moment, which often is the key of bringing content to photographs. She believes that the contemporary photography language has gone far from being a document of the past, a witness of the unseen, furthermore todays' photographs have to tell stories, recreate emotions and convey their own atmosphere and meaning.

Graduated Economics and then Art and Commercial Photography, followed by couple of trainings and non-degree program at the famous photojournalism program at University of Missouri, USA . She gained her day to day experience from the field of photojournalism - working initially for prominent Bulgarian and International newspapers and magazines and later as regular contributor to agencies like AFP and AP.

"Little Planet" project - Projet "Petite planète"

Technologies has made our contemporary world smaller than we ever have imagined. Nowadays many people experience that "shrink" of distances and time. "Little Planets' project is a re-creation of that notion, that feeling of our little world - the world very similar to the favorite to many world of Exupéry's Little Prince.

1. Breznitsa- un petit village dans la montagne de Pirin, Bulgarie

2. Chicago, Les États-Unis

3. New York City , Les États-Unis

4. San Francisco, Les États-Unis

5. Sofia, Bulgarie

6. Paysage canadien, Québec, Canada

site : www.valentinapetrova.com/info.html