Sponsors - soutiens

Mairie de TOUVRE
Arc en Cello
VMF
CMSO Ruelle
Chorale Sainte-Cécile
Coeur d'Hommes 7 et plus
Chorale Atout Choeur
DRAC Charente
Grand Angoulème
Fondation du Patrimoine
Pianos Fauvin
Crédit Agricole

Ils nous soutiennent :

Florent Gaillard, 

Directeur des Archives et du Musée du papier d’Angoulême«Les Vieilles Maisons Françaises fondées en Charente en 1958 sont devenues la première association française de défense du patrimoine en nombre d’adhérents. Elle oeuvre pour encourager la connaissance, la protection et la restauration des témoignages architecturaux de l’Histoire. La délégation VMF de la Charente a été heureuse de pouvoir aider à hauteur de 300 euros la municipalité de Touvre et l’association qui l’assiste pour entreprendre la restauration de l’église romane du village désormais protégée au titre des Monuments historiques. Cet édifice emblématique du paysage charentais et de l’art roman mérite une sauvegarde rapide car elle est en danger. L’association des VMF apporte tout son soutien à cette oeuvre salutaire.»

Gomez de Soto, 

Directeur de recherche émérite au CNRS«Le voyageur qui chemine sur la route de Magnac-sur-Touvre vers Montbron ne peut manquer de remarquer cette église perchée sur une butte, et si son oeil est aiguisé, il distingue un peu en avant d’elle la motte d’un château médiéval maintenant détruit. Il faut monter jusqu’à l’église, et la modeste bâtisse aperçue de la plaine révèle alors tout son intérêt architectural. On découvre alors un bel édifice roman qui, malgré ses destructions et restaurations successives, a conservé bien des éléments intéressants : une façade à l’austère simplicité mais aux beaux chapiteaux ornés de feuillages et de monstres de la porte et deux arcades aveugles qui l’encadrent, une nef austère mais de beau volume qu’éclairent l’élégant triplet du chevet et la fenêtre qui perce la façade. Et autre curiosité, la bretèche insérée au sommet de la façade, qui nous rappelle que l’église fut aussi refuge et forteresse lors de temps troublés.Butte avec église romane et motte féodale, avec à son pied les impressionnantes résurgences dites sources de la Touvre. Un ensemble plus que pittoresque, remarquable !»

Elske Haller, 

Directrice de l’Ecole d’Art de Grand Angoulême«Il y a des lieux qui ressourcent le promeneur, d’autres qui inspirent le geste artistique. Souvent l’art et l’architecture nous invitent à redécouvrir ce que nous ressentions déjà depuis des générations, d’une mémoire assoupie.L’église Sainte Marie Madeleine est un de ces hauts lieux de muse artistique. Si la question de l’éphémère concerne particulièrement les artistes contemporains qui travaillent dans la nature et que l’impermanence d’un travail artistique nous rapproche de la brièveté de notre propre existence, il est aujourd’hui question de sauvegarder et de restaurer l’église Sainte Marie Madeleine. Cet édifice religieux construit au XII siècle, est fermé comme un vestige du temps ancien. Ces quelques mots pour encourager la rénovation de cette église, afin que le voyageur de passage ou l’habitant en promenade puisse participer et apprendre des bâtisseurs d’autrefois. Proportions, taille de pierre, charpente dialoguent avec le paysage et les questionnements de notre existence. Tant de leçons pour les générations à venir…»

Julie Sevilla-Fraysse,

 Violoncelliste«L’Eglise de Touvre fait partie de ces lieux qui possèdent une âme. En ce sens cet endroit a besoin de vivre. J’ai eu la chance de pouvoir y donner un concert et également d’y venir simplement pour jouer lors de répétitions personnelles. En tant que musicienne et habituée à jouer dans divers espaces et notamment des églises, je dois dire que celle ci possède une acoustique particulière du fait de son format. J’espère pouvoir encore faire vibrer de la musique entre ces murs qui le méritent.»

Sylvie Ternet, 

Docteur en civilisation médiévale«Ce qui fait l’intérêt de l’église Sainte-Marie-Madeleine de Touvre, c’est tout d’abord son positionnement élevé à l’intérieur de l’enceinte du château de Touvre, dont elle a probablement été la chapelle dès le début du XII ème siècle. Le mur nord de sa nef à grandes arcades extérieures témoigne d’un changement de parti en cours de construction et du passage de la charpente à un voûtement en pierre dans le courant du XII ème siècle. Enfin, une sculpture de qualité orne les chapiteaux extérieurs de sa façade et les corbeilles à l’intérieur de sa nef, qui restent invisibles au visiteur tant que l’église n’est pas restaurée et sécurisée.»