Discours de Madame la Présidente de l’AG ECOSOC,

Mayssa BADI (Seconde B)

Madame la Présidente,

Madame La Proviseure,

Monsieur le Directeur de l'Institut français,

Honorable assemblée,

Mesdames, Messieurs,

Bonjour,

« Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde ». Cette citation de Gandhi a enfin été mise en œuvre pour nous lycéens de l’OSUI, le jour de la création des MUN, c’est-à-dire le jour de la création des simulations des Nations Unies.

Pour ma part, c’est dans ce but que je me suis proposée en tant que présidente de l’AG1, ECOSOC. Ce comité est composé de 8 délégués, chacun d’entre eux représentant un pays, d’une présidente, moi-même, Mayssa BADI et de deux vice-présidentes, Imane FIKRI et Lina KOUAM, ici présentes et qui me seront d’une précieuse aide.

Durant ces deux jours, sachant que nous serons plus précisément centrés sur l’économie et le social, nous aborderons deux problématiques, la première ayant comme objectif « d’assurer une croissance équitable en favorisant l’amélioration de la condition sociale de tous » et la seconde ayant pour but de « trouver les politiques idéales à mener afin d’assurer innovations et infrastructures résilientes pour une industrie forte et durable ».

Nous, les jeunes, sommes l’avenir de demain. Le JBCMUN est donc pour nous une opportunité formidable pour nous pencher plus sérieusement sur des problématiques ayant des réponses cruciales pour notre futur, un futur qui n’est ,plus aussi lointain que l’on ne pense. De plus cet événement nous permet de faire un grand pas vers la vie universitaire, qui nous demandera plus d’organisation, de rigueur et de concentration. Le MUN nous aidera aussi à améliorer notre éloquence et principalement à nous débarrasser pour certains de cette peur handicapante du discours face à un grand public. D’autres élèves s’apercevront de leur talent de démocrate, qui n’a pas eu l’opportunité de se dévoiler jusqu’à lors. Tout cela grâce au fait qu’ils doivent parler au nom d’un pays, mais pas seulement, car ils doivent aussi le défendre, essayer de convaincre d’autres délégués, donner leurs points de vue, présenter des résolutions, intervenir pour proposer des amendements, prendre des décisions, et bien plus encore. L’ensemble de ces débats doit bien évidemment se dérouler dans des conditions favorables, respectant des règles très strictes, et de toute évidence avec brio et diplomatie.

Au premier abord les règles à respecter peuvent paraître, très, voire trop strictes. Et si nous les comparions à des règles de jeux ? En les suivant correctement, tout se déroulera agréablement et je vous garantis que nous y prendrons même plaisir. C’est d’ailleurs grâce à cela que nous en sommes là aujourd’hui, car suite à notre participation au MUN organisé au Lycée Massignon à Bouskoura, nous étions impatients de participer par la suite à celui de Malraux à Rabat. Malheureusement, ce dernier n’a pas eu lieu, ce qui nous a donc donné l’idée d’en mettre en place un, ici même, au Lycée Jean-Baptiste Charcot à El Jadida. La quantité de travail pour l’organisation ne nous a pas freinés, voulant à tout prix monter un MUN.

Durant le MUN, ce qui nous permet de nous sentir davantage responsable est le fait que tous les postes même ceux à plus lourdes responsabilités sont occupés par des élèves et non par des adultes.

Ainsi, l’ensemble de ces points forts nous permet d’être le changement que nous voulons voir dans le monde.

Aujourd’hui donc, nous allons continuer à donner le meilleur de nous-même afin que ce MUN soit un jeu, que tous les participants y prennent plaisir, en gardent un très bon souvenir et que « Inchaallah » comme on le dit ici, ce ne soit que la première édition. Je conclus mon discours sur ce souhait et ne serai pas plus longue car comme le dit un proverbe français « On use peu de paroles avec un homme intelligent ».

Je vous remercie et je rends la parole à la Présidence