Discours de Madame la Présidente de l’AG Environnement,

Aida Haikel (Première ES)

Madame la Présidente,

Madame la Secrétaire Générale,

Monsieur le Directeur de l’Institut Français,

Madame la Proviseure,

Chers professeurs et parents d’élèves,

Honorable assemblée,

Bonjour.

Pierre Rabi, célèbre agriculteur et humaniste français, fondateur du mouvement Colibri se demandait un jour : “Quelle planète laisserons-nous à nos enfants ?” La question est certes digne d’être posée, mais une question me paraît, ma foi, plus appropriée : “Quels enfants laisserons-nous à notre planète ?”

Sur le plan international, ces dernières années ont connu de nombreuses résolutions en matière de développement durable. En effet, avec la COP21, où le Maroc a été un des nombreux pays signataires des Accords de Paris, puis la COP22 qui s’est déroulée sur notre terre, à quelques centaines de kilomètres de là, nous ne pouvons que nous sentir de plus en plus concernés, et surtout impliqués dans notre environnement souhaité durable.

Voilà pourquoi ce MUN nous tient tant à cœur, à mes fidèles amis ainsi qu’à moi-même, car c’est un moyen essentiel pour nous exprimer et donner notre opinion sur le monde que demain nous devrons maîtriser.

Durant ces deux journées de débats, les délégués présents incarneront un pays, un diplomate, une politique, et seront amenés à débattre sur des questions liant à la fois géopolitique et développement durable.

Nous avons pu, dernièrement, assister aux élections présidentielles américaines, puis, plus récemment à celles qui se sont déroulées en France. Et si toutefois nous n’avons pas encore le droit de vote, nous avons cependant un mot à dire. Nous pensons que la thématique de l'écologie n'a en général pas suffisamment été abordée, alors que le journal « Le Monde » a écrit il y a quelques jours que l’espoir de maintenir la barre de 2 degrés Celsius à ne pas dépasser avant 2020 s’éloigne de plus en plus et que la National Climatic Data Center déclare que tous les indicateurs sont et demeurent encore au rouge…

De même, la fameuse barrière de corail se détruit progressivement et déjà bien trop rapidement. Il y a seulement un mois, les médias nous annonçaient que les 2/3 de la barrière étaient déjà dévastés. Les causes ? Le réchauffement des eaux , la fonte des glaces, la déstabilisation climatique et surtout, le rejet de tous NOS déchets dans l'océan ! Oui, cette empreinte écologique que nous laissons dans notre vie quotidienne, ainsi que dans celle d'autrui, sans forcément en avoir pleine conscience laisse pourtant de grandes répercussions sur le monde.

Nous sommes là aujourd'hui, et demain encore pour rappeler que ces catastrophes qui semblent pourtant tellement lointaines et irréelles ont des conséquences absolument désastreuses. Certaines zones géographiques sont de plus en plus touchées par des inondations massives ; des tremblements de terre de magnitudes bien trop élevées pour pouvoir vivre normalement après ce genre d'événement ; par la disparition de plusieurs espèces animales et végétales… Mais l’une des plus graves conséquence : la déstabilisation de cet écosystème qui nous maintient en vie depuis déjà 4 millions d'années.

Notre objectif pour ces deux journées de débat seront donc de proposer des résolutions afin de garantir l'accès universel à des énergies propres, fiables et renouvelables, le tout à un coût abordable. Mais aussi de trouver des actions concrètes et contraignantes à mettre en place pour essayer de limiter l’augmentation de la température à 2 degrés Celsius, voire, 1.5.

Les délégations feront de leur mieux afin de créer des alliances favorables tout en choisissant le meilleur pour leur pays respectif, avec comme but ultime : faire voter sa résolution afin d'avoir la possibilité de la défendre, face aux trois autres comités qui participeront à l'Assemblée Générale finale.