ÉCO-DÉV

La Côte d’Ivoire, pilier de l’UEMOA

La Côte d’Ivoire est aujourd’hui la locomotive économique de la sous-région. Une démocratie forte où les Ivoiriens et les Ivoiriennes vivent rassemblés dans la paix.

UNE ÉCONOMIE FORTE,

PAIX ET SÉCURITÉ

« Une croissance forte n’arrive pas par miracle. Elle est le résultat d’une persévérance dans le temps, de la mise en place d’un ensemble cohérent de réformes structurelles de grande envergure et d’investissements publics et privés bien ciblés, dans un cadre macroéconomique stable et planifié. »

« L’émergence est un pari sur l’avenir. L’avenir se planifie et l’émergence se construit dans la paix, la sérénité, le dialogue et la cohésion sociale. »

Alassane Ouattara, Président de la République de Côte d’Ivoire.

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La dernière décennie a permis de consolider les avancées de l’économie et l’amélioration des conditions de vie, malgré les difficultés conjoncturelles liées au contexte international.

Après plus de dix ans de croissance interrompue, l’économie s’est diversifiée dans un cadre macroéconomique stabilisé. Avec un endettement sous contrôle, laCôte d’Ivoire a développé ses ressources agricoles et énergétiques et a pu lancer les grands chantiers d’infrastructures indispensables à son développement.

L’État ivoirien assume ses fonctions notamment dans la santé et l’éducation, ainsi qu’en favorisant l’accès de tous à l’eau et à l’électricité. Autant de développements qui n’ont été rendu possible que grâce au contexte sécuritaire renforcé qui permet au pays de jouer son rôle de stabilisateur à l’échelle nationale, régionale et internationale.

Abidjan, porte d’entrée maritime de la sous-région

Un évènement rare est intervenu le 2 décembre 2022, lorsque le Port autonome d’Abidjan (PAA) a inauguré son deuxième terminal à conteneurs, baptisé Côte d’Ivoire Terminal (CIT). D’une superficie de 38 hectares gagnés sur la lagune, pour un investissement de près d’un milliard de dollars, cet équipement ultra-moderne, doit enfin permettre à Abidjan de démarrer ses activités de transbordement des trafics conteneurisés. Avec son tirant d’eau

porté à 16mètres de profondeur, lui permettant de recevoir les navires de dernière génération, CIT devrait rapidement atteindre son objectif de 1,5 million de conteneurs par an.

Il vient compléter les activités du terminal voisin, Abidjan Terminal, spécialisé depuis 2003 dans les trafics d’import-export pour les marchés ivoirien et sous-régionaux, et qui, après avoir enregistré une hausse continue de ses trafics depuis 2012, traite aujourd’hui 800 000 conteneurs par an.

La carte du multimodale

Pour asseoir sa position de leader dans la région en matière de transports, Abidjan peut également compter sur l’une des infrastructures de fret aéroportuaire les plus modernes d’Afrique de l’Ouest. La deuxième phase de l’Aérohub, construit à proximité de l’aéroport international Félix-Houphouët-Boigny, a été inaugurée en octobre 2022.

Disposant dorénavant de 15 000m2 d’entrepôts, dont une grande partie sous température dirigée et abritant sur site une zone de dédouanement, l’Aérohub dispose de tous les moyens nécessaires pour répondre aux attentes logistiques de ses clients, quelque soit leur secteur d’activités, dans les télécommunications, l’agro-alimentaire, la santé ou encore la restauration.

Abidjan dispose également d’un atout assez rare dans la région, avec sa ligne de chemin de fer de 1 200 km qui, depuis 2004, la relie à Ouagadougou. Elle transporte chaque année un million de tonnes de marchandises, soit l’équivalent de 25 000 camions.

Ligne de vie du Burkina Faso, cette voie ferrée est un argument commercial de premier ordre pour le principal port ivoirien face à ses concurrents duGhana et du Nigéria. Conscient de cet atout, l’État ivoirien appuie la rénovation totale de la voie, pour un investissement de 1,2 milliard d’euros. Le chantier pourrait démarrer dès 2025.

Une puissance industrielle

Aujourd’hui, la Côte d’Ivoire est toujours la huitième puissance industrielle d’Afrique, au même niveau que le Cameroun. Le secteur industriel contribue à hauteur de 27% au PIB ivoirien et représente un peu plus de 40% des exportations du pays chaque année.

Incontournable agro-industrie

C’est bien dans la transformation de ses ressources naturelles que se situe l’avenir industriel du pays. Comme l’affirme le chef de l’État, «pourquoi ambitionner d’être un pays industrialisé si nous ne pouvons pas nous-mêmes créer de la valeur ajoutée sur nos produits exportés ? ». Déjà incontournable, l’agro-industrie pèse à elle seule pour les trois quarts du secteur manufacturier. La transformation du cacao, lancée dès les premières années pèse aujourd’hui très lourd dans l’économie du pays.

L’atout de la diversité

La volonté des pouvoirs publics ivoiriens de transformer sur place leurs ressources naturelles ne concerne pas que le cacao, mais également le café, l’anacarde, le coton, l’huile de palme, l’hévéa, les fruits tropicaux et la canne à sucre. Ces dernières années, la production de coton est égrenée à 50% localement, soit deux fois et demie plus qu’au début de la décennie. La quasi-totalité des volumes d’huile de palme et de caoutchouc sont valorisés avant exportation.

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2025: Transformation de la production

Une unité de transformation de cacao est opérationnelle depuis 2021 dans la ville de San Pedro. Pour un investissement de 73 milliards F CFA, elle peut traiter chaque année 64 000 tonnes de fèves, permettant la création de 1 700 emplois. Une usine de transformation de noix de cajou a été inaugurée quelques mois plus tôt à Toumodi. Pour un investissement de 23 millions de dollars, elle dispose d’une capacité de traitement de 60 000 tonnes

d’anacardes par an. Ce nouveau site industriel répond à l’objectif de pouvoir transformer 50 % de la production nationale en 2025, contre 20 % actuellement.

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Un pôle de stabilité

Ce développement ne pouvait se faire que dans le climat actuel de cohésion sociale et de sécurité.

La Côte d’Ivoire poursuit sa lutte contre l’insécurité en créant une armée professionnelle et républicaine, capable d’assurer la sécurité des personnes et des biens sur l’ensemble du territoire, tout en veillant à ce qu’elle dispose des ressources humaines nécessaires pour participer au renforcement de la coopération régionale et internationale. Près de 10 000 recrues sont attendues dans les forces armées ivoiriennes d’ici 2024.

Sur le plan national aussi avec la remise à niveau des services

● Rénovant et modernisant les commissariats de police.

● Numérisant les services de la police nationale.

● Ouvrant des gendarmeries dans toutes les sous-préfectures du pays.

● Étendant l’utilisation de la vidéosurveillance à tous les sites stratégiques du pays.

Intégration régionale et coopération internationale

La Côte d’Ivoire s’est engagée dans la construction d’un espace régional intégré bénéfique au développement de ses pays membres. En matière de lutte contre le terrorisme, elle est favorable à une approche de coopération transfrontalière, y compris des opérations conjointes et coordonnées entre les différentes forces de sécurité et de défense.

Le gouvernement compte également sur des projets soutenus par ses partenaires internationaux, comme la création de l’Académie internationale de lutte contre le terrorisme (AILCT) spécialisée dans la formation de militaires, policiers et gendarmes ; le centre basé à Jacqueville près d’Abidjan a formé déjà plus de 500 professionnels.

En matière de coopération internationale, le pays a modernisé son appareil diplomatique et accru sa présence dans les grandes instances. 52 ambassadeurs ont été nommés ces trois dernières années, dont 10 femmes, symbole du renouveau.


Source Gouvernement CI 





Publié le 14/07/2023