Transports

Le directeur général Allan Kilavuka a souligné qu'il ne s'agissait pas de renflouements de l'État mais de prêts qui doivent être remboursés.

Selon ses résultats semestriels 2022, les emprunts reçus de Kenya Airways ont presque triplé, passant de 4 milliards de KES (33,3 millions de dollars) au 30 juin 2021.

Les passifs courants, qui comprennent les dettes remboursables à moins d'un an, ont augmenté d'environ 20 milliards de KES (166 millions de dollars) au cours de la période pour atteindre 101,5 milliards de KES (845,6 millions de dollars), contre 80,9 milliards de KES (674,2 millions de dollars) en 2021. Le passif total de la compagnie aérienne s'élevait à 262,2 milliards KES (2,1 milliards USD) au 30 juin 2022, contre 238,8 milliards KES (1,9 milliard USD) à la même période l'an dernier.

Pendant ce temps, The Nation rapporte que Kilavuka a déclaré lors d'un briefing aux investisseurs que les bailleurs d'avions ont exigé que Kenya Airways règle d'abord tous les arriérés qu'elle leur doit avant d'envisager des remises permanentes sur les coûts de location. Conformément aux directives établies par le Fonds monétaire international (FMI) et le Trésor national pour la restructuration de Kenya Airways, la compagnie aérienne s'est engagée depuis des mois auprès des bailleurs pour réduire les frais de location de 35 %. Après ce qu'il a qualifié de négociations "extrêmement difficiles", Kilavuka a révélé que les bailleurs avaient accepté une réduction de 19%, mais avec des conditions. Les paiements de location d'avions pour l'année se terminant le 30 juin 2022 ont coûté 4,9 milliards de KES à Kenya Airways (41,3 millions de dollars) contre 5,7 milliards de KES (47,8 millions de dollars) au cours de la même période en 2021, révèlent les résultats semestriels.

"Nous avons des bailleurs à qui nous devons beaucoup d'argent en termes d'arriérés, et nous avions négocié plus tôt pour reporter certains des paiements. Nous voulions avoir des remises sur les arriérés, puis des réductions permanentes des loyers à l'avenir. Nous ciblions une réduction de 35 % des coûts à l'avenir, mais les négociations ont été extrêmement difficiles et basses. Ce que nous avons pu réaliser jusqu'à présent, c'est une réduction de 19 % des coûts de location globaux à l'avenir. Cela s'accompagne d'une condition que nous payions les arriérés que nous doivent aux bailleurs », a déclaré Kilavuka lors de la réunion d'information aux investisseurs. "De toute évidence, pour le moment, nous n'avons pas d'argent, et nous attendrons donc les décaissements du Trésor national pour pouvoir effectuer ces paiements conditionnels", a-t-il ajouté.

"Ces coûts sont les plus difficiles à renégocier, et nous pensons maintenant que nous avons pu conclure les discussions, et nous pensons que nous pourrons retirer environ 19% des coûts de manière permanente à l'avenir, à compter de l'année prochaine", a-t-il déclaré. .

"Nous avons expliqué au Trésor public les raisons pour lesquelles nous n'avons pas été en mesure d'atteindre les réductions de coûts de 35 % avec les bailleurs. Nous avions pour objectif de réduire les coûts de 35 % car lorsque nous avons examiné le marché en 2020 suite au Covid-19, le les prix du marché des baux avaient considérablement baissé.

"Malheureusement, depuis quelques mois, le marché se redresse à cause du retour du trafic. Ce sont des négociations très difficiles ; cela nous a pris plus de trois mois pour négocier cela, avec des concessions données ici et là", a-t-il conclu. .

Selon le module avancé des flottes de ch-aviation , la flotte comprend actuellement 34 avions, dont 17 sont loués respectivement à Aviation Capital Group , Macquarie AirFinance , Goshawk , AerCap , Deucalion Aviation et BOC Aviation .

La flotte comprend :

• deux B737-300(SF) ;

• huit B737-800 ;

• neuf B787-8 s – deux convertis en « preighters » ;

• quinze E190 s - deux à supprimer de la flotte cette année.

Source : ch-aviation