Transports

Cela fait suite à un changement de stratégie visant à se concentrer sur les destinations moyen à long-courriers, s'éloignant de l'exploitation de vols ultra-long-courriers où la concurrence est intense et la rentabilité difficile, a déclaré Neves. Le plan est de relier la Chine, l'Asie du Sud-Est, l'Inde et les pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) à l'Europe et à la côte est des États-Unis.

"Notre mandat est très clair. Nous ne volons pas vers des endroits où nous ne gagnons pas d'argent", a-t-il déclaré.

En octobre dernier, le fonds souverain d'Abu Dhabi ADQ a pris le contrôle total de la compagnie aérienne , nommant Neves qui avait auparavant mené un redressement chez TAP Air Portugal (TP, Lisbonne ). La compagnie aérienne des Émirats arabes unis a conclu un plan de redressement de cinq ans et a signalé de nouvelles aspirations à devenir une compagnie aérienne mondiale de premier plan après avoir réduit ses activités suite à l'impact de Covid-19. Fin 2021, Etihad avait suspendu ses plans de flotte précédents et annoncé qu'il se reconstruirait en tant que transporteur de taille moyenne avec des B787 à fuselage large plus petits une fois que Covid-19 se serait atténué. Cependant, en juillet 2022, la compagnie aérienne a annoncé une rentabilité record au premier semestre de 296 millions de dollars suite à une augmentation de la demande de voyages de passagers.

Fort de ces résultats, dans une interview en août 2022 , l'ancien PDG Tony Douglas a déclaré à ch-aviation qu'Etihad prévoyait à nouveau d'augmenter la proportion d'avions gros porteurs dans sa flotte, en la construisant autour du B787-9 et de l'A350-1000 mais en conservant la flexibilité comme le le marché a changé.

Selon le module avancé des flottes de ch-aviation , Etihad prévoit en fait de plus que doubler sa flotte à 194 avions, mais dans son entretien avec ch-aviation, Douglas a déclaré qu'Etihad avait appris de ses erreurs passées et prévoyait de se développer "modestement et de manière rentable". " Avec les nouveaux gros porteurs plutôt que de faire les mauvais choix en se développant trop vite.

La flotte comprend actuellement 93 appareils, et 99 autres doivent être livrés. Parmi ceux-ci, 30 sont des B787-9 et 11 autres sont en commande ; neuf B787-10 et 21 autres en commande auprès de Boeing (BOE, Washington National ) ; et cinq A350-1000 avec 15 autres du type à livrer d' Airbus (AIB, Toulouse Blagnac ). Elle compte également en commande vingt A321-200N , sept A350F , huit B777-8 et dix-sept B777-9 . La flotte existante comprend également quinze A320-200 , neuf A321-200 , trois A330-200 , dix A380-800 , cinqB777-200F et sept B777-300(ER).

Le 27 avril dernier, Neves a déclaré à Reuters dans une interview à Delhi que l'Inde était l'un des trois marchés prioritaires d'Etihad, mais n'a pas révélé les deux premiers. Les voyages en avion sont revenus aux niveaux d'avant le Covid-19 en Inde et le trafic international s'accélère à mesure que l'économie du pays se développe. Etihad, qui vole vers Delhi International et Mumbai International prévoit de lancer des vols vers six autres villes indiennes, a déclaré Neves, mais ne les a pas nommés.

La poussée d'Etihad en Inde intervient également alors qu'Air India (AI, Mumbai International) prévoit une expansion agressive avec des vols sans escale vers l'Europe et les États-Unis et la compagnie aérienne IndiGo Airlines (6E, Delhi International ) développe son réseau international grâce à son accord de partage de code avec la Turquie. Compagnies aériennes (TK, aéroport d'Istanbul ). Neves a déclaré que la concurrence ne l'inquiétait pas et qu'il y avait de la place pour tout le monde sur le marché de l'aviation à la croissance la plus rapide au monde.

Cependant, il a déclaré qu'Etihad disposait d'environ 10 000 sièges hebdomadaires de droits de vol inutilisés entre l'Inde et Abu Dhabi, ce qui la place dans une meilleure position par rapport à ses rivaux réclamant plus d'accès au milieu du refus du gouvernement indien d'ouvrir davantage son ciel. Le gouvernement indien affirme que les transporteurs indiens doivent atteindre 80 % de la capacité sur les paires de pays ou de villes concernées avant que l'Inde ne commence à autoriser les compagnies aériennes étrangères à mettre des sièges supplémentaires sur le marché local.

La croissance d'Etihad sera également organique, a déclaré Neves. Tout en recherchant davantage d'accords de partage de code et interlignes, il n'examinera pas les fusions ou les partenariats en capital comme il l'a fait à l'époque de James Hogan. Au cours de son administration, Etihad détenait autrefois une participation de 24 % dans la société indienne Jet Airways (JAI, Mumbai International ) dans le cadre d'une stratégie d'alliance d'actions consistant à acquérir des participations stratégiques dans des compagnies aériennes moribondes pour générer du trafic via Abu Dhabi, y compris également Alitalia , Air Berlin , Air Seychelles , Darwin Airline , Virgin Australia et Air Serbia. Cette stratégie s'est retournée contre lui, les investissements réalisés dans certaines compagnies aériennes, dont Jet Airways, ayant mal tourné. Le transporteur indien a cessé ses activités en avril 2019 et a été vendu au cours d'un processus de restructuration, Etihad perdant sa participation et les 325 millions de dollars qu'il a payés pour cela.

Avec ch-aviation 

Publié le 01/05/2023