Infrastructures

Selon la Direction des partenariats public-privé du Trésor national, il faudra injecter la somme d’environ 2,4 milliards de dollars pour la concrétisation du projet. Pour réunir cette somme, le gouvernement compte conclure divers accords d’achat d’eau avec des investisseurs. Ces derniers en retour vont financer, concevoir, construire et mettre en service les installations. C’est ce qui ressort des informations publiées sur le site web de la direction. 

Les investisseurs pourront vendre et fournir l’eau nécessaire à l’usage domestique et à l’irrigation. La plus grande installation du projet est le barrage de High Grand Falls sur la rivière Tana, dans l’est du Kenya. Elle aura une capacité de 5,6 billions de litres (1,5 billion de gallons) et devrait coûter 1,3 milliard de dollars.

Des dispositions seront prises par l’État kényan

Le Kenya est miné depuis plusieurs dizaines d’années par une très forte sécheresse. Arrivé au pouvoir en septembre dernier, le président kényan William Ruto, a pris l’engagement de construire au moins 100 barrages à travers le pays. Ceci dans le but d’améliorer la sécurité de l’eau tout en stimulant la productivité agricole. Le plan de l’État kényan consiste à mettre 375 864 hectares sous irrigation.

Ensuite 4,25 millions de nouveaux ménages seront connectés à l’eau potable. Afin de supporter le risque lié à la demande et à l’hydrologie, les usines seront transférées à l’État à la fin de la période de concession.

Le Kenya est frappé par une vague de sécheresse d'une intensité inédite depuis plus de quarante ans. Le nouveau président kényan, William Ruto, qui a pris ses fonctions en septembre 2022, s'est engagé à construire au moins 100 barrages pour améliorer la sécurité hydrique et stimuler la productivité agricole.

  Publié le 30/03/2023