Transports

Transition écologique - une étude met en exergue les avantages du BRT :  le ministre El Malick Ndiaye annonce un projet de 14 lignes de plus de 1000 bus à gaz

El Malick Ndiaye a lancé officiellement la mise en service progressive du Bus rapid transit (BRT) ce mercredi 15 mai 2024. Après avoir fait le trajet de la préfecture de Guédiawaye à Petersen, le ministre des Transports Terrestre et Aériens s’est félicité de ce projet révolutionnaire.

Des études socio-économiques et environnementales menées dans le cadre du projet du Bus rapid transit (BRT), un moyen de transport mis en service ce mercredi, à Dakar, ont indiqué qu’il permettra d’économiser 446 480 tonnes de CO2 sur une période de quinze ans.

‘’Ceci concerne la contribution du BRT à la réduction de la pollution atmosphérique et qui correspond à des gains monétaires pouvant atteindre 1,3 milliard de FCFA en 2030’’, rapporte une étude axée sur la prise en compte par le BRT de la dimension environnementale par le projet Bus rapid transit (BRT) transmise à l’APS.

Ce moyen de transport urbain qu’est le BRT est électrique, ce qui permettra d’être à ‘’zéro émission polluante’’, souligne le texte qui annonce que cette économie de carbone concerne aussi le matériel roulant dans le cadre de la deuxième composante du projet du BRT.

Cette deuxième composante, précise le document porte sur la restructuration globale du réseau qui va induire la réalisation de travaux d’infrastructures mais aussi d’importantes réformes pour la modernisation du système de transport de la capitale Dakar afin de répondre à l’ambition d’une économie moderne, compétitive et durable.

‘’En définitive, poursuit-il,  l’enjeu  majeur de cette prise en compte de la dimension environnementale est de démontrer qu’un projet de cette envergure peut être réalisé en milieu urbain en respectant les normes environnementales en terme de maîtrise des pollutions et nuisances et de gestion de la commodité du voisinage’’

Il permet surtout ”d’intégrer l’aménagement paysager, en prévoyant un reboisement compensatoire et en créant des emplois verts’’, selon la même source.

Le projet BRT a fait l’objet d’une évaluation environnementale stratégique (EES) et d’un cadre de politique de réinstallation (CPR) qui ont permis de déterminer les enjeux environnementaux et sociaux du projet en termes de déplacement involontaire, rentabilité économique, et d’impact sur le déplacement à Dakar, note le texte.

Il a précisé qu’à cet effet,  la ligne pilote allant de la préfecture de Guédiawaye à la gare de Petersen, soit 18,3 km a été retenue et a fait de l’objet d’une étude d’impact environnemental approfondie et dispose d’un certificat de conformité environnementale.

Le projet BRT qui découle de la lettre de politique des déplacements urbains à Dakar a pour objectif d’améliorer la mobilité urbaine entre Dakar et Guédiawaye sur un linéaire de 18,3 kilomètres desservant 14 collectivités territoriales, deux villes avec une réduction du temps de parcours passant de 95 à 45 minutes en moyenne pour une capacité de transport de 300 000 passagers/jour.

A travers ce projet pilote du BRT, l’Etat du Sénégal s’est fixé comme objectifs sur le plan environnemental : l’amélioration de la qualité de l’air par la réduction de la pollution atmosphérique, la réduction de la facture énergétique, le recours à des solutions alternatives au diésel en s’appuyant sur des technologies plus propres.

Le ministre El Malick Ndiaye annonce un projet de 14 lignes de plus de 1000 bus à gaz

Le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, Malick Ndiaye, a procédé, mercredi, à la mise en service progressive du Bus rapid transit (BRT), se félicitant de l’efficacité et de la qualité de service qu’offre ce mode de transport durable et écologique.

Accompagné des représentants des partenaires financiers du projet, des autorités administratives et territoriales, Malick Ndiaye a relevé que “cette mise en service marque le début d’une nouvelle ère de mobilité urbaine durable dans la ville de Dakar”. Il a signalé que le lancement du BRT “se fera de manière graduelle”.

« Nous avons visité le Pcc de Guédiawaye, le lieu de départ de Guédiawaye. Nous avons fait le trajet. Le projet a été une réussite dans sa réalisation dans le montage financier de façon globale. Nous en remercions les initiateurs » laisse-t-il entendre.

Toutefois, il note qu’il a été impressionné par ce projet, du montage à la réception. Les recrutements ont été bien appréciés par le ministre surtout le nombre important de femmes qui ont été d’ailleurs responsables. « L’impression que nous avons, nous nous sommes dotés d’un mode de transport moderne, écolo, il y a la qualité de service. 40% de femmes sont recrutées avec beaucoup comme cheffe d’équipe » a constaté le ministre El Malick Ndiaye.

S’exprimant à cette occasion, le ministre a annoncé un projet de 14 lignes de plus de 1000 bus à gaz d’ici le 30 mai, avec un budget de 230 milliards FCFA, dans le but d’élargir le projet dans d’autres zones du pays pour le développement des territoires.

Après la première étape au centre de maintenance de Gadaye, dans la banlieue dakaroise, le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, Malick Ndiaye, accompagné de délégations, d'élus locaux et du Directeur général du Cetud, a pris le BRT de la Gare de Guédiawaye pour rallier la Gare Terminus de Petersen, au Centre-ville de Dakar. Suite à cet acte de démarrage commercial du BRT, il a annoncé l'arrivée prochaine de bus à gaz.

« Nous nous sommes dotés d’un mode de transport moderne, écologique et de qualité (…) D’ici le 30 mai, nous lancerons un projet sur plus de 230 milliards avec 14 lignes de plus de 1000 bus à gaz. C’est extrêmement important que nous travaillions tous dans ce sens. Il y aura des bus de rabattement qui permettront aux usagers de rejoindre le BRT et d'aller en ville », a fait savoir El Malick Ndiaye.

Par ailleurs, le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens a annoncé l’installation des centres de contrôle technique moderne dans les pôles de développement.

« Nous allons mettre en place des territoires du développement, les pôles de développement économique, parce que c’est bon d’avoir ces projets, mais ça ne réglera pas définitivement le problème à Dakar (…) Des centres de contrôle seront couplés avec des centres de passage d’examens modernes pour assurer que celui qui aura son permis à point l’aura bien mérité », a-t-il déclaré.

El Malick invite tous les Sénégalais à s’approprier de ce projet dans leur comportement. Selon lui, il « s’agit ici de développer un nouvel état d’esprit de QHSCE, c’est-à-dire miser sur la qualité, l’hygiène, la sécurité et l’environnement ».

Pour le ministre des Transports, « Sunu BRT a déjà misé sur ça » parce que, dit-il, « c’est un bus électrique avec des voies dédiées. Il y a la sécurité et la modernité. Et nous espérons que les usagers vont s’approprier ces bus ».












Publié le 16/05/2024