Cette expérience est possible avec la Station Spatiale Internationale, la précision des GPS scientifiques et militaires peut atteindre le centimètre. Les signaux peuvent être émis par un avion pouvant se rendre dans les zones les mieux adaptées pour l'envoi du signal.
L'éther à été enterré en 1905 par Einstein et plus aucun scientifique se disant "sérieux" ne veut en parler, et pourtant!
Pourtant de nombreux scientifiques après 1905 ont continué de croire à l'existence d'un éther, Lorentz et Poincaré y ont toujours cru. En 1920 à sa conférence de Leyde Einstein a lui aussi reconnu l'existence de l'éther.
Et puis n'oublions pas la formule de Maxwell donnant la vitesse de la lumière : c² = 1/ (ε0.μ0) la permittivité du vide ε0 a été introduite en électrostatique dans la loi de Coulomb, la constante magnétique μ0 a été introduite en magnéto-statique dans le théorème d'Ampère. Un vide qui possède des propriétés ne peut être un vide au sens où il ne contiendrait RIEN.
Le coup mortel porté à l'éther luminifère n'est pas tant l'article d'Einstein de 1905 où il déclare ne pas en avoir besoin pour ses calculs que l'expérience de Michelson et Morley qui devait mettre en évidence le déplacement de la Terre par rapport à la "toile de fond de l'univers" qu'était sensé représenter l'éther et qui n'a mis aucun mouvement en évidence.
La Terre immobile et tout l'univers tournant autour, on avait déjà donné et Giordano Bruno avait payé chèrement sa découverte du mouvement de la Terre et de l'immensité de l'univers.
Pour rétablir l'éther il faut prouver que l'immobilité de la Terre par rapport à lui est naturel et qu'il en va de même sur tous les corps célestes, que l'éther n'est pas un référentiel absolu, et ça Albert Einstein est le premier à l'avoir compris.
Je m’appuie entièrement sur les travaux d’Albert Einstein, d'abord évidement sur son discours de Leyde où il rétablit l’existence de l’éther tel que proposé par Hendrik Lorentz, sous la condition que ce ne soit pas le référentiel absolu de l’univers comme les scientifiques le croyaient à l’époque. Je suis d'accord, ce n'est pas un référentiel absolu.
Il reste à expliquer l’expérience de Michelson et Morley sur l’immobilité de la Terre par rapport à l’éther.
il suffit que l’éther soit sensible à la gravitation et qu’il suive les géodésiques de la relativité générale. Les masses et l’énergie suivent les mêmes trajectoires avec une vitesse identiques. A partir de là l’éther suit les masses que représentent les planètes qui gravitent autour du Soleil, l'éther est donc immobile par rapport à chaque planète et de même pour chaque étoile et chaque galaxie dans leurs zones d’influence gravitationnelle.
Si cette hypothèse est juste, elle est facile à vérifier en mesurant la vitesse de la lumière à partir d’un satellite ou d’une sonde se déplaçant par rapport à la Terre, tel par exemple la Station Spatiale Internationale ISS qui se déplace à 7 km/s avec une inclinaison de 28,15° sur le plan de l'écliptique où la projection de sa vitesse est d'environ 6 km/s.
L'éther se déplaçant avec la Terre, au passage du point vernal l'ISS se déplace en sens inverse à midi au soleil à 6 km/s et une émission radio provenant d'une station placée dans le plan, de l'écliptique devant elle arrivera plus vite que la vitesse c. D'une station placée derrière elle. elle arrivera moins vite.
S'il y a additivité des vitesses, sur des distances de 1000 km à 1500 km un écart de temps de l'ordre de 20 nanosecondes sera tout à fait mesurable par des horloges atomiques sous réserve de localiser l'ISS avec une grande précision.
Si l'expérience réussit il faudra remettre beaucoup de pendules à l'heure!
Il me reste à trouver des personnes compétentes acceptant d'examiner cette hypothèse et en cas d'avis favorable de promouvoir la réalisation d’un test pour la vérifier.
Nota : comme l'éther (ou le nom que vous voudrez) se déplace avec les masses, il ne les ralentit pas, pas de frottement