Nicolas de Flüe

Laisse-moi te conter Nicolas de Flüe

Nicolas de Flüe est notre Saint-patron, celui des gardes suisses du Vatican et de la paix dans le monde.
Nous devons toujours garder une place dans nos cœurs pour lui.
Il inspire tout ce qu'il y a de bon dans notre Suisse bien-aimée.

Laisse-moi te conter Nicolas de Flüe

Nicolas était un paysan prospère, héritier d'une grande famille de paysans prospères. Un bon bourgeois, dirait-on.
Il aimait sa épouse et ses enfants.
Il menait une vie pacifique et agréable.
Quand la guerre était inévitable, il faisait son devoir et se montrait un courageux soldat.

Un jour, il eût une vision mystique: il vit un cheval broutant une fleur de lys.
Il compris immédiatement que ses poursuite matérielles avalaient sa vie spirituelle.
Aujourd'hui, nous reconnaîtrions aisément que nos poursuites matérielles dévorent l'avenir de nos enfants.

Il demanda donc la permission à son épouse bien-aimée et à ses enfants adorés,
et partit au Ranft, vivre en ermite.
Il dédia ses jours et ses nuits à la poursuite du vrai bien, de la vrai justice, à l'entrée dans la sagesse de Dieu.
Il nous légua une prière toute simple, mais très profonde:

Mon Seigneur et mon Dieu Prends-moi à moi Et donne-moi tout entier à Toi
Mon Seigneur et mon Dieu Prends-moi tout Ce qui me sépare de Toi
Mon Seigneur et mon Dieu Donne moi tout Ce qui m'attire à toi

Si tu ne crois pas en Dieu, ou à ce Dieu, remplace simplement "Mon Seigneur et mon Dieu" par mon enfant, mon descendant ou toute personne que tu aimes naturellement. Tu verras, tu comprendras.

La légende prétend que vécu 19 ans sans nourriture, uniquement soutenu par l'Eucharistie.
Je ne sais pas si c'est vrai. Néanmoins, cela est certainement symbolique de son détachement de la consommation.
L'amour pur lui suffisait pour vire une vie pleine et accomplie.

Quand les Confédérés vainquirent le Duc de Bourgogne, notre sainte alliance vola en éclats.
Aucun canton ne se mit d'accord sur la répartition du butin.
Fribourg et Soleure peuvent-ils ou ne peuvent-ils pas entrer dans la Confédération ?
Chaque canton défendait égoïstement ses intérêts.
La ville contre la campagne.
Il y aurait la guerre, une guerre civile! Quelle déchéance!

Heureusement, il se mirent d'accord pour ne pas se mettre d'accord à le Diète de Stans.
Il se rassemblèrent, se disputèrent, s'insultèrent.
C'était honteux, et assez proche du cirque que l'on nous impose chaque année à la COP.
Dans un dernier effort de sauver notre Confédération bien-aimée, quelqu'un eu l'idée d'invoquer l'avis de Nicols de Flüe.

Nicolas leur envoya un message, un message secret et mystérieux.
Personne ne sait ce qu'il contenait, jusqu'à aujourd'hui.
Seul un miracle pouvait sauver la Suisse, alors miracle il y eût.
L'unité et la concorde furent restaurées.
Fribourg et Soleure furent acceptés,
notre Confédération chérie fut sauvée.

Si Saint Nicolas veut bien me pardonner, je crois qu'il dit à nos ancêtre ceci:
J’ai quitté ma belle ferme, j’ai quitté ma douce femme que j’aime et mes enfants adorés,
pour qu’un jour vous m’écoutiez.
Tout ce qui vous sépare n’est qu’illusion mentale et passagère.
Tous vos biens ne sont que distraction du vrai bonheur qui est Amour.
Vous êtes unis par l’amour naturel et évident que tout ancêtre porte à ses descendants.
Vous êtes unis par la Suisse, qui est le foyer que vous léguerez à vos enfants.
Il vous faudra sacrifier beaucoup, pour ne pas sacrifier vos enfants.
Mais nous mourons tous un jour, et nous n’emportons rien.
Tout ce qu’il reste de nous, ce sont les bénédictions de nos descendants,
qui chantent les louanges de leurs ancêtres si courageux et si aimant.

Nous devons à Nicols de Flüe notre Suisse bien-aimée.
Il ce qu'il y a de meilleur dans nos âmes suisses.

Grâce au Pape Paul II, l'ermitage de Nicolas devint un sanctuaire et une étape sur le chemin de Compostelle.