Naissance d'une nation

Ecrit par Joachim Vincent

Affiche de Naissance d'une nation

Affiche couleur de Naissance d'une nation - À l'avant-plan, on peut voir un "KKK's knight", un chevalier du Ku Klux Klan

Le film qui a tout bouleversé

Le jeudi 25 novembre 1915, un événement que l’on ne pensait plus possible a pourtant lieu sur une colline, près d’Atlanta. Lors d’une cérémonie aux allures de rite ancestral, une des sociétés secrètes les plus craintes de la société américaine refait surface : le Ku Klux Klan. Considéré comme terroriste par les services de l’Etat américain, l’organisation tentaculaire aux idées extrêmes et aux actes violents n’est pas de retour par hasard… Dans un contexte de racisme grandissant, un film de près de trois heures, considéré comme un véritable chef-d’œuvre d’un point de vue artistique, va catalyser les pulsions antinoires de centaines de Sudistes, qui acceptent toujours très difficilement leur défaite lors de la Guerre de Sécession pourtant terminée depuis près d’un demi-siècle.

C'est ainsi que Naissance d'une nation (The birth of a nation en anglais) devient le tout premier blockbuster américain. Un film incroyable, destiné à servir une idéologie profondément raciste et suprémaciste ; un film qui a bouleversé les États-Unis.

Un film, deux histoires

Une histoire de famille

La première partie de Naissance d'une nation relate, avec émotion, l'histoire tumultueuse d'une famille divisée par la Guerre de Sécession.

Ainsi, les Stoneman, famille nordiste, rendent visite aux Cameron, des sudistes. Les deux ainés de la première famille s'éprennent des filles Cameron...

Lorsque la guerre civile éclate, les familles se séparent, chacun rejoignant son armée respective.

Naissance d’une nation est un drame en noir et blanc, réalisé par D.W. Griffith et paru au cinéma en 1915. Adapté du livre et de la pièce de théâtre The clansmen écrits par Thomas Frederick Dixon, le film, d’une durée totale de 190 minutes, raconte l’histoire en deux parties de la Guerre de Sécession.

La reconstruction des USA

La deuxième partie du film de D.W. Griffith raconte l'histoire de la reconstruction aux USA. Cette seconde partie, supposée être "historique" est en fait complètement romancée par son auteur, qui se permet énormément de libertés par rapport aux faits, faisant ainsi la part belle aux KKK's knights, les chevaliers du Ku Klux Klan.

Un film, deux auteurs

Thomas Dixon Jr.

Provenant d'une famille contre l'usage d'esclaves, Thomas Dixon va, dans sa jeunesse, vivre un événement qui changera sa manière de penser... l’arrestation musclée et la pendaison d’un violeur noir présumé par le groupe KKK. Ce qui forgera définitivement l’opinion de Dixon par rapport au Klan ce soir-là, c’est la remarque que sa mère lui fait : “le Klan est des nôtres, il nous protège du mal”.

David Wark Griffith

David W. Griffith est un réalisateur américain né en 1875 et mort en 1948. Principalement connu pour la réalisation du film Naissance d’une nation, il est aussi célèbre pour ses nombreuses contributions au monde du cinéma : invention de méthodes de tournage, d’éclairage et de montage, de mise en scène… L’œuvre de Griffith est particulièrement prolifique, sa filmographie contient en effet près de 400 courts-métrages (créés en seulement cinq ans).

Le XXe siècle : un terreau fertile pour le racisme

Avant la sortie du film qui fera plus tard la promotion du KKK, véritable matérialisation du racisme américain, la société des USA était déjà depuis bien longtemps embourbée dans un terreau particulièrement raciste, lié notamment à la migration de masse des Européens qui placent encore beaucoup d'espoirs dans le "rêve américain". Dans ce contexte particulier ressenti comme une “invasion” par certains, de nombreux changements interviennent dans les lois, et ce, afin de protéger les populations noires trop souvent victimes de violences.

Ainsi, en 1875, le Civil Rights Act est voté par le Congrès Américain. Ce texte, destiné à supprimer définitivement les interdictions et contraintes basées sur la race est ceci dit rapidement remis en question par de nombreux politiciens, puis déclaré inconstitutionnel par la Cour Suprême qui l’abolit en 1893. À la place, le Plessy v. Ferguson est mis en place. Cet arrêt de la Cour autorise légalement la ségrégation du moment que celle-ci laisse un accès pour les populations colorées “différent, mais égal” aux différents services de l’administration. En 1890, une réglementation stricte en matière de lynchages est aussi adoptée par 40 Etats, interdisant fermement la pratique jugée “barbare” et rendant par exemple coupable le shérif en cas de mise à mort sommaire.

Toutes ces mesures ne tiendront pas très longtemps, et seront en général bafouées très régulièrement. En outre, les lois Jim Crow, (qui ont donné naissance au Plessy v. Ferguson) sont souvent utilisées pour discriminer les citoyens afro-américains. Ainsi, le traitement qu’on leur impose quand ils vont voter, par exemple, est excessivement différent de celui que l’on réserve aux blancs : afin de “vérifier leurs aptitudes mentales”, on leur demande de réciter des pans entiers de la constitution, voire de répondre à des questions complètement absurdes (combien peut-on faire de bulles avec un morceau de savon ? par exemple).


Le nom de Jim Crow vient en fait d'une chanson de 1828, interprétée par Thomas D. Rice, un acteur blackface (voir ci-dessous). Sa chanson, Jump Jim Crow, pendant laquelle il dansait en caricaturant les Afro-américains, a remporté un très vif succès, donnant ainsi l'expression péjorative "Jim Crow" pour désigner les citoyens noirs aux USA.

C’est dans ce contexte que Thomas Frederick Dixon Jr. se lance dans l’écriture d’une trilogie de livres destinés à promouvoir le passé glorieux du Sud, avec une large tranche consacrée au Klan dans son livre The Clansman: an historical romance of the Ku Klux Klan. Ce livre, présenté comme une description historique des faits, n'est en réalité qu’un pur roman de fiction qui réécrit l’histoire en faisant la part belle au KKK. Considéré comme médiocre par de nombreux critiques du nord comme du sud des USA, le livre de Dixon est largement délaissé. L’auteur ne baisse pas les bras, et décide d’adapter son livre en film (après une première adaptation en pièce de théâtre qui avait alors suscité de nombreuses protestations)… Mais là encore, il se heurte à de nombreuses critiques. Le film risque d’être trop long, le roman est mauvais et les moyens à déployer pour le produire sont titanesques. Dixon va donc se heurter à plusieurs refus avant de tomber sur David Griffith, un cinéaste qui désirait, depuis plusieurs années déjà, réaliser un film comme les Italiens : un véritable blockbuster de plusieurs heures, un projet plus ambitieux. Griffith étant lui-même du sud, il ne voit aucun inconvénient à se lancer dans cette aventure.

La place des acteurs noirs au début du XXe siècle

Naissance d’une nation est un film réalisé presque exclusivement sans aucun acteur noir. Difficile à imaginer, pourtant, lorsque l’on sait que le film parle d’esclavagisme et de guerre de sécession… Mais ce manque d’acteurs “réellement noirs” n’est en rien un problème au début du XXe siècle. C’est même une norme de leur préférer des black faces, des acteurs blancs peinturlurés avec du cirage… Ceux-ci imitent grossièrement les Afro-américains, reproduisent et exagèrent certains stéréotypes qu’on leur attribue. L’image des noirs dans les films de la fin du XIXe jusqu’au milieu des années 60 est donc en général celle d’un homme, paresseux, stupide et bouffon, doublé d’un caractère de menteur ainsi que de tendances à la cleptomanie. Même si les personnages joués sont en grande majorité des hommes, beaucoup de personnages féminins existent… Principalement joués par des hommes, ces “femmes noires” sont très souvent représentées soit comme laides, mais bienveillantes (personnage de la “mammy”), soit comme aguicheuses et sournoises.

Pourtant, les acteurs qui interprètent ces personnages d’apparence racistes le sont en fait très rarement. Ils considèrent justement leur jeu comme une manière de protester et de réclamer plus d’égalité entre races.

Dans les années 30, on assiste tout de même à une ouverture pour les noirs dans le cinéma américain : malgré la montée du KKK, des actrices comme Hattie Mcdaniel participent à des tournages de films importants... Autant en emporte le vent en est le meilleur exemple. Mcdaniel recevra même un Oscar pour sa participation au film, fait excessivement rare pour une femme noire. La situation globale n’évoluera que très peu, et le monde du cinéma restera globalement hermétique à la participation d’acteurs noirs jusque dans les années 50. À partir de cette période, on commence doucement à leur confier des rôles plus importants, voire inédits. Ainsi s’amorce réellement la conquête de l’égalité raciale dans le monde du cinéma : la place des Afro-américains est de plus en plus importante sur les petits comme les grands écrans au fur et à mesure des années. Elle est aujourd’hui globalement égale, avec des acteurs comme Morgan Freeman qui sont devenus de véritables stars du septième art.

Une des nombreuses "mammys" du cinéma noir américain du XXe siècle

Conséquences de Naissance d’une nation

Membres du NAACP manifestant contre la sortie de Naissance d'une nation devant un cinéma à New-York

Naissance d'une polémique

En 1915, lorsque Naissance d’une nation sort dans les salles de cinéma, l’émotion est immense : adoré par une grande majorité de Sudistes qui s’identifient tout à fait dans l’histoire du film, il est ailleurs très controversé. Ainsi, pour la National Association for the Advancement of Colored People (NAACP), le film est un appel clair à la relance du KKK et à ses pratiques violentes. De manière plus générale, le film reçoit un accueil globalement mitigé : certains l'adorent et le portent aux nues, le présentant comme une révolution dans le cinéma et dans l’art du film historique, d’autres y sont hostiles et demandent son interdiction pure et simple. Dans de nombreuses villes, des passages considérés comme violents sont censurés. De nombreuses émeutes éclatent afin de faire interdire le film (notamment à Boston, Philadelphie, Chicago, Denver, Kansas City, Pittsburgh et Saint-Louis), mais rien n’y fait… le film reste autorisé dans la grande majorité des Etats. Finalement, Naissance d’une nation aura attiré près de 100 millions de spectateurs en 1930. Un succès incroyable, qui va aussi permettre au Ku Klux Klan de renaître de ses cendres...

Source de l'image : NAACP members picketing outside the Republic Theatre, New York City, to protest “The Birth of a Nation.” Library of Congress, Prints & Photographs Division, Visual Materials from the NAACP Records.
https://www.loc.gov/item/95519951/

Extrait de Within Our Gates d'Oscar Micheaux, un film où de nombreuses violences faites aux noirs sont montrées sans aucun filtre

Naissance d’un nouveau genre cinématographique

Le système ségrégationniste américain se ressent aussi dans le cinéma, et la sortie de Naissance d’une nation ne fait qu’appuyer un fait, considéré par beaucoup d’artistes afro-américains comme une injustice : les noirs sont sous-représentés dans le cinéma. Le film de Griffith va donc ouvrir malgré lui la porte à un tout nouveau genre cinématographique : le cinéma noir. Un genre tout à fait particulier, puisqu’il est créé par et pour les noirs, qui peuvent ainsi se faire une véritable place dans la conception de films. À la différence de nombreux films “de blancs”, les films du cinéma noir indépendant portent en général un message politique fort, et militent pour une équité entre races. On peut notamment citer le film Within Our Gates d’Oscar Micheaux qui critique ouvertement le lynchage ou les lois Jim Crow,.

Rallye du KKK en 1920 à Chicago, USA

Naissance d'un nouveau Ku Klux Klan

L’extrême violence qui se dégage du film, les nombreux stéréotypes lancés à l’égard des afro-américains, la représentation glorieuse des KKK’s knights, la “justification” des actes du KKK, le profond désordre qui règne dans le pays… tous ces éléments vont donner l’envie à William Joseph Simmons, un ancien pasteur remis de ses fonctions pour incompétence, de relancer un nouveau Klan, plus fort et plus puissant que le précédent, dont la structure et les symboles s’inspirent en grande partie du film de Griffith. Le moment est particulièrement bien choisi : quelques jours seulement avant la diffusion de Naissance d’une nation dans la ville d’Atlanta, et dans un contexte de relance des violences envers les communautés afro-américaines (viols, assassinats, attentats, lynchages, etc)...

D’abord limité à la zone d’Atlanta, le groupuscule s’étend très rapidement au reste des USA, et perpètre des actes de plus en plus violents dans la totalité des Etats-Unis, avec un niveau de violence et d’agressivité qui surpasse même le niveau du Klan précédent. Mais cette violence extrême ne rebute en rien les nouveaux adeptes de la “confrérie secrète”, qui s’inscrivent en nombre auprès du KKK afin de prendre part aux nombreuses cérémonies et fêtes organisées pour les Klansmen.

Le “publicité” créée par Naissance d’une nation va énormément contribuer à ce taux d’inscriptions record, et permettra au Klan d’atteindre son apogée entre 1922 et 1924 avec plusieurs milliers de membres à travers le pays… En effet, on se sert du film comme de “vitrine” pour le Klan, en réécrivant l'histoire et en présentant le groupe comme une organisation de bienfaisance (c’est d’ailleurs ainsi que le KKK était enregistré officiellement à Atlanta).

On utilise aussi les propos du Président Woodrow Wilson, qui aurait dit, lors de la projection du film à la Maison Blanche, “C'est comme écrire l'histoire à coups d'éclats. Mon seul regret c'est que tout cela est terriblement réel.”... Cette utilisation est en réalité tout à fait inappropriée : le Président n’avait pas encore vu la seconde partie (celle qui présente le message raciste du KKK) au moment de ce commentaire. De plus, il avait déjà montré par le passé son désaccord envers les méthodes du Klan à travers diverses prises de positions. Ceci dit, très peu des nouveaux membres du Ku Klux Klan prendront la peine d’analyser les faits en détail… Étant en grande majorité issus des basses classes sociales et pris par un sentiment d’abandon de la part des politiques, ils sont au contraire bien heureux d’apprendre que le Président est “de leur côté”.

Le “second” KKK perdra de la vitesse dès la fin des années 20, pour mourir définitivement à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Le film Naissance d’une nation lui survivra, en revanche, utilisé notamment jusqu’à la fin des années 70 par le “troisième Klan” (créé par David Duke) comme film de propagande.

David Duke présentant ses "bon vœux pour l'année 2020"

Par Brian Ruhe — David Duke's 2020 Address on Diet, Exercise, Sleep, Health and Atittude, CC BY 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=90057977

D. W. Griffith, coiffé d'un chapeau de paille, met en scène Miriam Cooper dans Intolerance (1916).

La révolution du cinéma moderne

Si il y a aujourd’hui un consensus global pour dire que Naissance d’une nation est tout à fait raciste, propagandiste, et violent, on peut néanmoins reconnaître que sa qualité de production est exceptionnelle pour un film réalisé en 1915. Alors que de nombreuses autres productions de l’époque se limitaient à de petits courts métrages peu ambitieux, David Griffith va créer un véritable blockbuster, le premier de l’histoire du cinéma, en mettant à la disposition du scénario de toutes nouvelles méthodes cinématographiques créées par lui, comme le “montage en parallèle” (qui permet au spectateur de suivre plusieurs histoire en simultané), le flashback, ou en réinventant des techniques d’éclairage, de montage et de mise en scène. Ces innovations vont marquer durablement le monde du cinéma, car elles deviennent, après la diffusion, de véritables standards dans la création de films. Le réalisateur russe Eisenstein a d’ailleurs dit à propos de Griffith que “c’est Dieu le père, il a tout créé, tout inventé. Il n'y a pas un cinéaste au monde qui ne lui doive quelque chose”. Le fait qu’un réalisateur soviétique admire un réalisateur américain à ce point montre bien à quel point les innovations proposées par Griffith sont importantes.

Kristian Feigelson, rédacteur de l’article sur Naissance d’une nation dans l’Encyclopédie Universalis, écrit lui : “Les frères Lumière avaient inventé le cinématographe. On pourrait dire que D.W. Griffith, lui, invente le cinéma. [...]”.

Malgré le message excessivement violent véhiculé par son film, on peut donc tout de même reconnaître à Griffith un talent artistique novateur incroyablement moderne pour son époque.

Que retirer de Naissance d'une nation ?

Produit dans un contexte particulièrement raciste, alors que la société américaine commence à peine à se remettre des blessures laissées par la Guerre de Sécession, Naissance d’une nation est un véritable catalyseur de la violence ressentie par les Sudistes envers les Afro-américains. Sa sortie en 1915 va bouleverser une société déjà fragilisée et divisée, et permettre au Ku Klux Klan, l’une des associations terroristes les plus dangereuses, de renaître de ses cendres. Le film servira à la fois d’outil de publicité et de propagande au Ku Klux Klan qui l’utilisera pour promouvoir ses idées ségrégationnistes à travers l’Amérique du XXe siècle.

Naissance d’une nation a en outre permis la création de nombreux stéréotypes racistes qui ont largement participé à la détestation collective des citoyens afro-américains, et à de nombreux actes de violence extrême à leur encontre, et ce encore aujourd'hui. Les stéréotypes sont en effet très tenaces, et s’en débarrasser prendra encore du temps…

On peut donc dire avec certitude que le film de David Griffith a très négativement impacté la quête des droits civiques pour les citoyens noirs des Etats-Unis, et qu’il a laissé une empreinte durable sur la société américaine moderne.

Sources

Sources Internet

  • MARTY B., "Naissance d'une nation" : aux origines du premier blockbuster raciste, publié le 25 juin 2020 sur https://www.franceculture.fr/cinema/naissance-dune-nation-aux-origines-du-premier-blockbuster-raciste.

  • MAHOUX J-P., "Birth of a nation", la naissance d'une Amérique raciste au cinéma, publié le 7 juin 2020 sur https://www.rtbf.be/info/dossier/les-grenades/detail_birth-of-a-nation-la-naissance-d-une-amerique-raciste-au-cinema-une-chronique-de-jean-paul-mahoux?id=10517198.

  • HISTORY, “The Birth of A Nation” opens, glorifying the KKK, mis à jour le 5 février 2021 sur https://www.history.com/this-day-in-history/birth-of-a-nation-opens.

  • FEIGELSON K., NAISSANCE D'UNE NATION, film de David Wark Griffith, Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté en mars 2021 sur https://www.universalis.fr/encyclopedie/naissance-d-une-nation/.

  • Wikipédia, l'encyclopédie libre, Ku Klux Klan, mis à jour le 8 mars 2021 sur https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Ku_Klux_Klan&oldid=180667262.

  • Wikipédia, l'encyclopédie libre, Blackface, mis à jour le 12 mars 2021 sur https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Blackface&oldid=180786709.

  • Wikipédia, l'encyclopédie libre, D. W. Griffith, mis à jour le 7 novembre 2020 sur https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=D._W._Griffith&oldid=176332083.

  • Wikipédia, l'encyclopédie libre, Within Our Gates, mis à jour le 16 avril 2020 sur https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Within_Our_Gates&oldid=169615972.

  • Wikipédia, l'encyclopédie libre, Naissance d'une nation, mis à jour le 20 février 2021 sur https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Naissance_d%27une_nation&oldid=180108315.

  • Wikipédia, l'encyclopédie libre, Histoire des États-Unis de 1865 à 1918, mis à jour le 7 février 2021 sur https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Histoire_des_%C3%89tats-Unis_de_1865_%C3%A0_1918&oldid=179677175.

  • Wikipédia, l'encyclopédie libre, Ségrégation raciale aux États-Unis, mis à jour le 4 mars 2021 sur https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=S%C3%A9gr%C3%A9gation_raciale_aux_%C3%89tats-Unis&oldid=180535197.

  • Wikipédia, l'encyclopédie libre, Plessy v. Ferguson, mis à jour le 3 mars 2021 sur https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Plessy_v._Ferguson&oldid=180510238.

  • Wikipédia, l'encyclopédie libre, Civil Rights Act de 1957, mis à jour le 4 décembre 2020 sur https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Civil_Rights_Act_de_1957&oldid=177284650.

  • Wikipédia, l'encyclopédie libre, Lois Jim Crow., mis à jour le 8 février 2021 sur https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Lois_Jim_Crow&oldid=179699372.

Ouvrages utilisés

  • AMEUR F., Le Ku Klux Klan, Paris, Hachette Pluriel Référence, 2016

  • NDIAYE P., Les Noirs américains, en marche vers l’égalité, Paris, Gallimard, 2009 (“Découvertes Gallimard” n°542)

Crédits iconographiques

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