Pour commencer, nous avons préparé du caramel à la fraise. Voici l'empreinte écologique de tous les aliments de la recette:
Le premier ingrédient est la fraise. Malgré sa belle allure, l'empreinte de celle-ci est 4x plus élevée quand la fraise est chauffée au gaz sous une serre que celle d’une fraise naturelle des champs. Lorsque nous achetons 1 kg de fraises, nous contribuons à 0,83 kg de CO2 en moyenne. De plus, cette dernière n’est pas bonne pour l’environnement, car elle nécessite beaucoup de pesticides et de grandes quantités d’irrigation. L’emballage est constitué d’un carton 30% recyclé. Pour l’agriculture de ce fruit, cela produit 401 g de CO2. Ensuite le transport provoque 71 g de CO2. Par la suite, le Supermarché et la distribution procurent 3,11 g de CO2. Aussi, la consommation amène 1, 49 g de CO2 donc, nous pouvons constater que cela entraîne énormément de CO2 pour l’environnement. Selon certaines recherches, il vaut mieux acheter des fraises cultivées en Californie, que celles qui sont ramassés sous serre, parce que le chauffage des serres émet 2x plus de CO2 que le transport qui part de la Californie. Donc, nous vous encourageons à acheter ceux de l’Île d'Orléans !
Le second ingrédient est la crème à cuisson 35%. Étant donné que la crème à un faible impact environnemental nous avons essayé dans la mesure du possible d’en mettre pour remplacer d’autres ingrédients à plus fort impact. Pour continuer, il équivaut à parcourir 1.3 km dans une voiture à gaz. De plus, la crème est fabriquée avec du lait canadien donc, nous n’avons pas besoin de beaucoup de transport.
Bonne nouvelle!
Le prochain aliment est le lait condensé sucré. Pour faire le caramel, nous avons été obligé de mettre du lait condensé malgré son impact environnemental très important. Celui- ci équivaut à parcourir 0.7 km avec une voiture. Néanmoins, même si l'emballage du lait condensé est recyclable, il fait diminuer son impact . De plus, il est confectionné en Espagne donc, il cause excessivement de CO2 en étant transporté.
L’avant dernier ingrédient est la cassonade. La consommation de cet aliment n’est pas une catastrophe, car il a une conséquence modérée pour l’environnement. Lorsque la canne à sucre est transformée en cassonade, elle doit être transportée vers les marchés de consommation. Donc, cela implique généralement des transports de longues distances, souvent en bateau ou en camion, depuis les pays producteurs comme le Brésil, l’Inde ou les Caraïbes. Alors, cette action procure beaucoup de CO2 pour la planète. Par la suite, son emballage a un impact moyen pour l’environnement, car il est fait avec du plastique. Mais, heureusement nous n’avons pas exagéré sur la quantité.
Le dernier produit est le sirop de maïs. Bien que son utilité est importante afin d’aider le caramel à ne pas se cristalliser, son empreinte écologique est considérée comme élevée, car sa transformation génère beaucoup de dioxyde de carbone. Son emballage contient du plastique et celui-ci est l'un des matériaux le moins biodégradable donc pas très bon pour la terre. De plus, il faut de l’énergie pour l’extraction et le raffinage. Ensuite, la culture du maïs est souvent produite dans des régions spécifiques comme le Midwest aux États- Unis alors, le transport se fait par camion ce qui cause inévitablement l’émission de CO2. Alors, nous avons essayé de limiter le plus possible sa présence dans la recette.