ADOTTIAMO UN MONUMENTO

Progetto realizzato dall'Indirizzo Turismo e Comunicazione dell'IT Cattaneo di San Miniato




Palazzo Grifoni et sa collection et sa collection de peintures

San Miniato (PI)

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(les versions audio sont répertoriées plus bas sur cette page):


Antonio Puccinelli, Lucrèce Borgia qui médite de verser le poison dans la coupe

Le tableau, huile sur toile, nous montre la dame Lucrèce Borgia, fille du Pape Alexandre VI, qui a été l’une de plus contractées dames féminines de la Renaissance italienne, en train d’extraire du poison d’un sac à main pour le verser dans un vase doré posé sur la table. Lucrèce est née en 1488 à Subiaco et elle est morte en 1519, où elle était devenue duchesse à la suite du troisième mariage avec le duc Ercole d’Este. Douée de grande intelligence et de beauté, elle a été une politicienne et mécénat habile. 

Lucrèce a été considérée une sorte de femme fatale, elle a été impitoyable dans ses stratégies politiques. Charmeuse d’hommes, empoisonneuse et même incestueuse. Son premier mari, Giovanni Sforza, a accusé sa jeune femme d’avoir une relation avec son frère Cesar. Cependant cela s’est passé à cause des accusations diffamatoires que la famille Borgia avait lancées contre Giovanni Sforza, afin de le convaincre à concéder le divorce à Lucrèce. Ce tableau a été exposé à l’exposition nationale à Florence.

Giovanni Battista Naldini, Saint Benoît de Nursie

Le tableau, un huile sur toile, a été créé par Giovan Battista Naldini, à cette époque élève de Pontormo et qui a collaboré avec Giorgio Vasari vers la moitié du XVI siècle. À Florence il sont restées quelques œuvres importantes à Palazzo vecchio et quelques unes d’autres dans l’église de Santa Croce et Santa Maria Novella. Naldini a lié son style aux préceptes de la Contre-Reforme qui prévoyaient de fortes limitations aux libertés de la Renaissance. Saint Benoît de Nursie est présenté âgé, à la longue barbe et au visage creuse. Il porte un vêtement blanc et il a un livre à la main qui contient, probablement, sa règle monastique et il a encouragé la naissance de nombreuses abbayes, dont la célèbre Subiaco et Montecassino.

Annibale Gatti, Renaud et Armida

La sorcière Armide est engagée par les forces du mal pour distraire les Croisés de la guerre, mais elle tombe amoureuse de Renaud et ils s’enfuient sur un lieu enchanté. Renaud est convaincu par ses compagnons de se regarder dans un bouclier magique, où il voit l’image de lui même faible. Il décide de quitter Armide et le jardin enchanté pour retourner à la guerre. Pendant la bataille finale Armide essaie de tuer Renaud par vengeance, mais à l’amour l’emporte et elle doit se réconcilier.

Renaud invite Armide à devenir chrétienne et pour en sauver l’âme blessée.

Antonio Massari, Vierge à l’enfant et le petit Saint Jean Baptiste

Le texte décrit un tableau créé par Massari au XV e siècle. La scène représente la Vierge qui retient le petit Jésus et Saint Jean Baptiste, avec un décor doré qui représente la lumière divine. Jésus retient à la main une sphère avec une croix, symbole de suprématie, pendant que Saint Jean a un bâton avec une croix trilobée. Le tableau a rappelé la forme du “desco da parto” , c’est-a-dire un plateau de naissance, qu’on donnait aux femmes après l’accouchement. Ce type de plateau représente souvent la Vierge avec Jésus et Saint Jean Baptiste en enfant. Ce plateau, au contraire, était un cadeau de mariage en prévision de la naissance des enfants.

Pier Dandini, Le banquet d’Hérode

C’est un tableau huile sur toile réalisé par Pier Dandini, l’un de plus anciens peintres florentins de la période du Baroque. L’histoire du tableau est tirée de l’Evangile de Marc où on raconte la fin tragique de Saint Jean Baptiste. Hérodiade était la femme du frère d’Hérode et Salomé, une très belle fille née de leur union. Hérode et Hérodiade avaient une liaison, mais le Bible disait qu’avoir une liaison avec la femme de son frère était une impureté. Pendant une fête Salomé commence la danse des sept voiles et Hérode aimait tellement cette exhibition qu’il lui promet en prix n’importe quoi elle voulait. La fille a demandé, comme prix, la tête de Saint Jean Baptiste que, comme on le voit représenté, on lui donne sur un plateau en argent.

Cristiano Banti, L’intérieur de l’église

C’est un tableau huile sur toile du peintre qui remonte au 1860. De ce tableau on ne connaît pas la signification, mais il ramène à la Renaissance. Cristiano Banti est né à Santa Croce sull’Arno en 1842 dans une famille d’origine modeste. Une fois devenu adulte il a été l’un des peintres italiens les plus influents, également très actif dans le groupe toscan des Macchiaioli. 

Il a vécu depuis vingt ans dans une grande villa à Montemurlo près de Prato, où il a hébergé plusieurs de ses amis artistes en difficulté et il a acheté plusieurs œuvres pour les aider. Pendant sa vie il est devenu riche parce qu’il avait eu une relation avec une marquise 18 ans plus âgée que lui. Il possédait le

Palazzo Vettori, actuellement la bibliothèque de Santa Croce sull’Arno et une villa à Castelfranco di Sotto.

Dilvo Lotti, San Miniato au fil des années

C’est l’un des tableaux les plus récents et l’une des œuvres la plus importante de Dilvo Lotti. Il est né en 1914 à San Miniato. Il a été un peintre important du vingtième siècle, près de l’impressionnisme européen. Ce tableau a été réalisé à l’occasion de la montre de « San Miniato au fil des années », organisée par Lotti lui-même, en 1985.

Dans cette œuvre il y a cinq personnages. À gauche le peintre entre deux filles: l’une des deux est sa femme Giuseppina. À droite il y a deux personnages, avec du vin et des cartes. Au centre il y a une table bien préparée et au fond le paysage de San Miniato. La représentation est joyeuse et, en effet, les couleurs sont vives et solaires. Dans le tableau il y a une sablière, un tire-lire, des fruits et une colombe blanche. Dilvo Lotti a eu un rôle déterminant dans la création du musée d’art sacré de San Miniato en ajoutant à ses œuvres des peintures. Il a écrit quelques volumes importants sur l’histoire de San Miniato.

Ludovico Cardi, Jaël qui tue Sisara

Ludovico Cardi, dit « Le Cigoli » a été l’un des exposants principaux de l’art religieuse italienne. Ce qu’on a devant c’est une grande toile qui représente l’épisode du Bible qui raconte de quand l’armée de Caanan commandée par Sisara a été détruite par les Israélites. Seulement Sisara est survécue et elle est allée se réfugier dans la tente de la jeune Jaël.

Dans ce tableau on peut admirer le cadre très riche qui comprend des vêtements et des objets éparpillés. Cela rappelle des ambiances picturales de la fin du XVI siècle. Le Cigoli à été un condisciple et ami excellent de Galilei avec lequel il échange de nombreuses lettres et idées pendant toute sa vie. Les deux hommes discutent avec passion d’art et de sciences.

Pietro da Cortona, Vierge à l’enfant et Sainte Martine

Dans le tableau il y a deux figures féminines, Sainte Martine et la Vierge, qui montre l@.Enfant à la contemplation de la Sainte. Jesus a dans la main droite une couronne de feuilles, qu’il offrira à son admiratrice dévouée. Sainte Martine est rappelée par l’Église Catholique comme martyre chrétienne, vécue à Rome, où le christianisme était persécuté par l’empereur romain. Avoué sa foi, Martine a été soumise à une série de tortures. Elle a été emmenée devant des temples païens qui ruinaient au passage de la Sainte et devant un lion, qui, à la présence de la sainte, s’est calmé. À ses persécuteurs il n’est resté que lui trancher la tête. On doit rechercher la vénération de Pietro da Cortona dans l’Institut de l’Eglise Romaine dédiée à Sainte Martine. Son église est à Rome et elle a été restaurée par l’Académie de Saint Luc, dont Pietro da Cortona était le prince. Pietro da Cortona qui tenait à cette église a voulu être enterré ici et pendant les travaux, sous l’autel de l’église, on a trouvé le tombeau de Sainte Martine. À la suite de cela l’église a été dédiée aux saints Martine et Luc.

Giuseppe Melani, Bacchanales et sacrifice d’Iphigénie

Les deux tableaux ont été réalisés par le peintre pisan Giuseppe Melani entre 1741 et 1746. Le peintre et son frère avaient réalisé le fresque du palmeraie. Le premier tableau montre Bacchus et Ariane assis sous un arbre. Bacchus avait sauvé la fille du roi de Crète après que celle-là avait été abandonnée sur une petite île de la Grèce par Thésée. Bacchus était tombé amoureux d’elle et l’avait demandée en mariage. Les deux protagonistes assistent au sacrifice de la déesse Venus à laquelle ils ont demandé la bénédiction pour leur mariage. Le deuxième tableau montre un sacrifice, le sacrifice d’Iphigénie sur l’autel de la déesse Artémis pour le succès dans la guerre.

Antonio Puccinelli, Portrait d’une chanteuse d’opéra

Comme on peut le voir par la partition qu’elle retient dans ses mains, ce tableau est un portrait. La jeune femme est assise devant nous, à la tête en position de trois quarts. Avec sa posture élégante elle donne une sensation de calme digne. Les deux roses, qui lui ornent la tête, composent une allusion implicite au drapeau tricolore et donc une référence symbolique aux valeurs de l’unification d’Italie. Ce portrait devrait correspondre chronologiquement à la veille de l’unification italienne.

Versions Audio

(La musique de fond - Schumann, Le Carnaval de Vienne Op. 26-3 - est jouée au piano par Pierpaolo Buggiani, élève de la classe 4BT)