La maltraitance est un ensemble de comportements ou d’attitudes qui compromettent le bien-être d’une personne âgée ou d’un adulte handicapé.
La grande majorité des situations est caractérisée par :
un état de vulnérabilité de la victime ;
un lien de confiance entre la victime et l’auteur ;
une répétitivité des actes de maltraitance.
C’est ce lien étroit, entre auteur et victime, cette emprise de l’un sur l’autre qui différencie la maltraitance des autres violences.
Le préjudice subit peut concerner, entre autres, la santé, les finances, la liberté, la dignité de la victime.
Qu’est ce qu’un facteur de risque ?
Caractéristique liée à une personne, son environnement, sa culture ou son mode de vie et qui entraîne pour elle une probabilité plus élevée d’être maltraitée.
La relation aidant/aidé : la relation de dépendance induit une relation de dominant à dominé.
Par souhait de maîtriser ce qui fait peur, pour éviter l’angoisse, l’aidant ou l’aidé peut mettre en place :
un rapport de force (conflits aidant/aidé) ;
un comportement de fuite (sentiment d’abandon) ;
une surprotection de l’aidant pouvant déséquilibrer l’aidé.
La connaissance des facteurs de risque permet la mise en place d’une prévention ciblée. En savoir +
la communication ;
l’Information ;
la Sensibilisation ;
la formation ;
le soutien (aide aux aidants, groupes de parole) ;
le respect des textes, règlements et chartes.
Vigilance de tous les instants
À tous les niveaux
Avec la plus extrême rigueur
Et la plus grande des modérations
« La bientraitance est une démarche qui vise le bien-être des usagers en gardant à l'esprit le risque de maltraitance »
Définition de l’ANESM (agence nationale de l'évaluation et de la qualité des établissements et services sociaux et médico-sociaux)
Ce n’est pas le contraire de la maltraitance mais nous pourrions la décrire ainsi :
Un ensemble de comportements et d’attitudes qui prend en compte les besoins et les désirs de la personne afin de lui permettre une vie harmonieuse.
Reconnaître à l’autre sa dignité d’être humain quelle que soit son origine, son histoire, son aspect ou son comportement.
Un état d’esprit, une façon d’être.
Ce peut être aussi d’apporter à celle ou celui dont on prend soin :
ce qui lui convient le mieux ;
entre deux gestes techniques correctement réglés, celui qui apporte le plus de confort et le moins de désagrément ;
ce qui respecte le mieux sa volonté.
Préserver la qualité de vie de la personne
« Faire avec et non pas à sa place » : Plus qu’une attitude
Conserver l’autonomie de la personne
Respecter ses habitudes :
par l’exercice de ses capacités même ralenties ;
par la sollicitation de l’aidant pour partager des activités avec elle ;
par le questionnement sur ses désirs et donc les moyens de les prendre en compte.