Triathlon M de l'Alpe d'Huez

Compte rendu de Jean-Baptiste:


Hello les sportifs,


CR pour faire la promotion du format M de l'Alpe d'Huez !

triathlon fantastique, cadre grandiose, organisation au top, cardio à fond tout le temps, format idéal pour se faire plaisir et être dans le dur aussi.


1600 personnes au départ (étonnant par ailleurs de voir si peu de clubs de l'agglo grenobloise et participants présents), beaucoup de femmes, complet depuis des mois, un terrain de jeu qui nous convient parfaitement à JC et moi qui aimons la grimpe et doubler doubler doubler dès que ca monte.


Natation : début d'aprem, 3 grosses vagues de départ pour réguler le flux de participants, temps lourd mais eau très fraîche (16-17°), et on pense à notre Jérôme national pour qui pour la veille au matin l'eau devait être forcément plus fraîche... 

Bonnet néoprène en plus, pas du luxe !

1200m annoncés, ma montre m'affiche 1350m parcourus (1550m j'ai JC qui, je sais, aime toujours profiter des lièvres qui visitent les extérieurs du lac), je mets pourtant 30 min donc temps moyen, malgré les bonnes sensations dans l'eau, je sors 605ème.


Vélo : 30km à parcourir et 1160 de d+, un pure régal.

Mon cardio est haut, j'essaye de le faire descendre avant la montée de l'Alpe mais mes jambes ne m'obéissent pas, je leur parle calmement mais elles s'emballent, grisées dès lors qu'elles doublent un concurrent, et ce malgré tous mes efforts de pédagogie à leur encontre.

Tant pis, j'attendrai le 1er virage de la montée pour les calmer alors.

Mais elles sont terriblement têtues ces jambes, elles ne veulent rien écouter malgré mon sens aigüe de fin tacticien en psychologie bouddhiste, elles sont galvanisées par les nombreux supporters tout au long de la montée et des nombreux concurrents doublés en masse.

Résultat, je mets 1h10 pour la montée de l'Alpe, le 266è temps, et j'ai doublé quelques 300 concurrents car j'arrive à la 297è place en haut.


CAP : 6,5km à parcourir avec 110mde d+, paysage sublime.

Je fais 500m et là, c'est la crampe aux ischios qui arrive. 

Pfff... Je les avais pourtant prévenues calmement que ça pouvait arriver...  et bien, bien fait pour elles... Alors je change de ton, je les engueule, elles se calment forcément, elles font le dos rond, trottinent, s'excusent presque et elles repartent après une grosse fessée qd même (conclusion je confirme, la méthode à l'ancienne, ca marche aussi)

Je mets 35 minutes, pas si pire.


J'arrive en haut en 2h46, à la 297ème position, très heureux en ayant tout donné, en m'étant régalé, et en attendant mon JC qui est juste derrière en 2h55, tout juste incroyable !


Ah oui, j'oubliai le principal !

C'est mon 28è triathlon, tous fait avec JC qui faisait son 55ème lui, et le miracle a eu lieu ! 

J'ai battu mon champion du monde de la transition haut la main pour 7 grosses secondes en T2 !! Bref, y a pas photo, laaaarge...

Il tente d'argumenter en voulant me laver le cerveau qu'en cumulant T1+T2 où certes il me bat, mais j'en ai rien à carrer, en 56 transitions me concernant je termine enfin pour une fois devant lui !!! J'en ai les larmes aux yeux... si si JC, Dieu existe...


Et Ouf ! Malgré tout, JC beau joueur ne souhaite pas mettre fin à sa carrière de triathlète, et donc forcément, moi non plus.


Le M de l'Alpe d'Huez, à refaire c'est sûr, surtout la T2 !


Compte rendu de Jean-Christophe:

 JB a dit l'essentiel avec son exploit intergalatique sur la T2, voici quand même le tome deux du roman.

Geoffroy Roux de Bézieux, chef d´entreprise et jusqu'à très peu président du MEDEF, ne transporte pas des tonnes de placo sur le dos, ni ne construit sa maison secondaire le week-end, il se présente au départ du triathlon de l´Alpe d´Huez dans ma catégorie et finira 26ème sur 48, chapeau le boss. Je pourrai toujours frimer à la piscine du Néron en disant que j'ai devancé le patron des patrons de 40 minutes, c'est moins classe que de doubler Camille Lacourt l´Ironman de Nice mais bon ....

Je sais pas pourquoi les filles partent 15 minutes avant parceque dans une eau à 16°, nos virilités fondent comme le glacier de la Meije au loin. On se les caille.

Pour mon huitième triathlon de l´Alpe, je connais tout par cœur ... sauf que je n´ai pas vu qu'ils ont complètement changé les bouées de place, je nage seul n'importe comment n'importe où, ne comprenant pas pourquoi certains longent la rive.

Resultat, 1526 mètres au lieu de 1200, 1100ème sur 1600, en 32 minutes, j'espère avoir établi un record dans le club digne de Nico il y a quelques mois en vélo.

Transition 1, 16 secondes plus vite que JB, vous connaissez l'histoire.

Normalement pour grimper faut ajouter des dents, moi j'en ai arraché trois juste avant la course. Du coup, je suis bien plus léger et avec le 374ème temps sur la montée, je double presque 700 vélos, soit plus de 30 entre chaque virage, c'est grisant.

Transition 2. Le drame. Je pose mon vélo à droite de celui de JB, découvre que ce ne sont pas mes baskets de ce côté-ci, change de place mon vélo, perds 8 secondes fatales. Bravo JB, il aura mis un peu plus d´an pour me dépasser sur les trois disciplines, sept ans pour la T2, le match continue pour la T1.

Que dire de la CAP, sinon qu'on descend désormais l´altiport hyper pentu, que c'est bien dur de faire l'avion sans s'emballer ni se casser la gueule.

Ensuite une bonne séance de massage, une jeune et jolie blonde pour moi, un beau masseur barbu pour JB, le monde est ainsi fait ...

Au final, modeste temps, un quart d´heure de plus qu'il y a deux ans où l'entraînement de printemps / été était très très au dessus en préparation d´Ironman, donc c'est bien normal.

Ce triathlon est vraiment populaire avec plein de gens qui viennent de tous les pays, peu de club de l´agglo, pour le plaisir d'un spectacle grandiose, la fierté de monter les 21 virages, la jouissance d'une organisation au top.

Quand même très content,  avec cette concurrence sans prétention de finir quasiment dans le premier quart, avec 1550 sur 1600 plus jeunes que moi au départ, 7ème V5 sur 48.

Prochaine étape le M de la Madeleine, hyper exigeant à vélo, pour se préparer et pas être trop le boulet pour les potes de Paladru.