Duathlon Zofingen


Compte rendu de Thierry C:


J’avais déjà tenté l’aventure du powerman à Zofingen il y a….14 puis 11 ans. Autant dire, j’ai un peu « muri… » 😊 entre temps. Donc quand je suis challengé par mes vieux potes de cette aventure, en mars, sur « 50 ans, tu es obligé d’y retourner ! », et qu’on se tape dans la main, je me dis que 1- il faut que j’arrive à gérer la prépa avec le taf, car je sais que c’est une cochonnerie, et qu’il faut y aller prêt pour apprécier ; 2- le verdict du chrono final risque de me mettre le poids des années dans les dents !! A l’époque j’avais été régulier, une fois 8h36 une fois 8h38 ... Sachant qu’en 2012 après une grosse prépa 6000D, j’avais fini la 2e CP de 30 bornes avec un temps qui m’avait laissé content (2h42 je crois), je craignais que cette édition en tant que V3 laisse de moins bons souvenirs…

 

Alors pour la première fois je suis du stage club en avril, passage éclair je ne fais que 2 jours (et je suis cuit au bout des 2 jours :-)), mais ça me met le pieds à l’étrier côté motivation, merci Seb !

Du trail en mai, une sortie vélo de 4h ou plus, et 1 à 2 h de CP tous les WE de juin juillet (belle lurette que j’avais pas fait ça !). Et pour finir, périple Genève Strasbourg début août (un peu sous l’eau…) 

 

Bilan, je finis par retrouver le poids de forme d’il y a longtemps… Quelque petits bobos musculaires, mais pas de blessure, ça se présente bien.

Je manque juste de devoir mettre mon dossard au panier, 1,5 semaines avant la date, je me ramasse sur une bonne grosse racine guidon mal tenu, en fin de petite sortie à nuit tombante sur la digue à St Egrève : vol plané dans les ronces, clavicule sauvée de pas grand-chose :-0

Le vélo n’a rien, moi des égratignures et une frayeur…

 

Donc tout est OK pour retrouver mon « équipe » le WE dernier (bon finalement, sur 5, il y a 3 coachs, 1 partant sur le court, et moi 😊). Zofingen c’est pas très grand, c’est tout propre (la Suisse…), et le premier WE de septembre, ça ne vit que pour le powerman.

La veille, petit tour dans l’arène d’arrivée et le village de course, le soir on vient comme chaque fois à la cérémonie de présentation des athlètes, en grandes pompes lors de la pasta, toujours sympa !  On croise le petit jeune français Mattieu Bourgeois qui a gagné l’année dernière, il est plutôt relax ! (moins le lendemain, il va bâcher…). Il y a moins de monde qu’il y a 12 ans, donc tous ce Barnum pour environ 400 personnes seulement entre le long et le court, c’est surprenant, mais l’orga est au cordeau, logistique et staff mobilisé toujours impressionnants.

 

Petit dodo Airbnb (on vieillit, avant on allait en dortoirs mis à dispo par l’organisation), et RV au départ à 9h, sous un temps radieux et déjà bien chaud (la suisse n’échappe pas au réchauffement… ! Au moins on va rouler léger…).

 

Les filles partent 1h avant, et comme je suis en open, on laisse partir les élites, puis les groupes d’âge quelques minutes avant.

 

Coup de feu, et comme d’hab la première CP part plutôt vite.

 

C’est 10,5 km dorénavant, en 2 tours, le parcours à un peu changé par rapport à avant, un gros km en plus et dénivelé 200 m inchangé, avec paysage plus sympa. Je boucle en 45’, le cœur monte haut sans que je m’en rende compte : content, c’est bien parti.

 

Je transitionne pas très bien alors que j’étais concentré pour (mauvaise manip compteur, je lance la transition 2, je veux pas faire tout le vélo sans compteur, je relance… houuu pas optimisé tout ça). Je suis dans la première moitié de meute, difficile de savoir, nous ne sommes pas nombreux, que 50 à 60 partants en open…

 

Le profil moyen des participants, bcp d’allemands et suisses, ça court solidement mais là où ça envoie vraiment, c’est sur le vélo. Donc je me fais comme d’hab passer par quelques motos à roue pleine surtout au début. Sauf que le parcours place maintenant la première bosse très vite, au bout de 3 km, donc j’en retrouve quelques uns, et pour certains, on se recroisera plusieurs fois lors des 2 premiers tours. Le tour fait 49 km, 3 fois, 1550 m de D+ au total. Les 30 premières bornes sont vallonées, avec 3 bosses de 1 à 3 km, partie super plaisante : après la première bosse, passage sur un plateau avec vue ouverte sur les Alpes et massif du mont blanc tout enneigé, petit moment magique… Les 20 dernières bornes du tour, plus plates, me paraissent un peu longue lors du 1er tour, mais finalement, le 2e et 3e tours s’enchainent bien, le temps par tour chute un peu, le mal de cou et de jambes arrivent, mais que du normal, et les bosses s’avalent encore bien… J’imaginais 5h45 de vélo, je boucle en à peine 5h15…comme en 2012 (certes avec 3 bornes de moins).

A JC : j’ai expérimenté pour la première fois la patate, et je suis conquis 😊. Quasi plus de sucre sur la 2e partie vélo, patates et petits sandwichs, j’arrive à la 2e CP avec le ventre prêt à repasser en mode banane et autres gels.

T2 moins laborieuse, et là le parcours a vraiment changé, tjs env. 500 m D+, mais on fait 4 tours de 6,75 contre 2 de 15 avant. Plus sympa, on voit les potes plus souvent c’est top. Les jambes sont pas brillantes, la foulée devient bien rasante, le ventre se tord de temps en temps, mais finalement autour de moi c’est plutôt pire, je laisse pas mal de monde ! 

 

2e tour avec un mieux (j’arrive à passer le petit mur le plus méchant en courant…), au 3e plus possible…

 

Puis le 4e se fait à l’adrénaline, pour rester sous les 2h30 (2h27) ! Cette fois ci-l’arène c’est pour moi, et quand je visais 9h 9h30, je boucle en 8h33 (avec un parcours qui pèse env. 15’ de moins qu’en 2012). Vu mon âge avancé,

grand sourire !

 

Conclusion :

C’était une journée avec, où tout se passe comme on voulait, après une prépa parfois un peu tendue, mais tenue.

C’est pas si souvent donc je m’en souviendrai !

Et Zofingen, certes y’a pas d’eau, mais faut tenter une fois les amis 😉 !

 

Côté classement, bon, je suis 2e de ma classe en open, mais faut relativiser on est à peine une équipe de rugby à l’arrivée :-)) (et 90e sur un peu plus de 180 tout confondu).

Maintenant place aux vrais triathlètes, la prom vous attends demain les gars !