Témoignages

Ils ont fait le parcours Eco Paysans et ils témoignent...

       Stéphane 

Non issu du milieu agricole, j'ai démarré mon projet de reconversion en maraîchage en 2012 alors que j'habitais encore Marseille. J'ai d'abord contacté le "point info" de la chambre d'agriculture 13 qui m'a aiguillé sur le parcours "ecopaysan" organisé par plusieurs associations locales dont les ADEAR 84 et 13.

Au sein de cette formation j'ai pu bénéficier de nombreux modules ponctués par des visites chez des agriculteurs installés. J'ai notamment suivi le module "chiffrage" qui m'a permis de mettre en relation mes ambitions techniques et écologiques avec la composante économique de ma future ferme afin d'assurer sa pérennité. 

A l'époque la notion de "micro ferme maraichère" était encore peu courante et il semblait difficile d'envisager une rétribution économique correcte sur une petite surface (moins d'1 ha). Ce module m'a donc permis d'allier innovation et pragmatisme afin de consolider l'hypothèse de réussite d'une telle installation.

Après bientôt 8 ans d'existence ma ferme fonctionne bien et me permet de vivre correctement et je crois que cette formation fut une étape importante de cette réussite. 

    Bojan

Formation Ecopaysan en 2014, Installation en Conjoint Collaborateur avec ma compagne en 2015, installation avec formation du GAEC en Avril 2019 - maraichage diversifié sur 3ha 


- Les compétences acquises pendant cette formation m’ont bien aidé à chiffrer le projet d’installation finalisé et me permettre d’accéder à une Dotation Jeune Agriculteur.


- Avec un bac+5 suisse avec diplôme agricole cette formation était très utile pour me familiariser avec le système français. En plus la formation rafraichissait mes connaissances pour comptabiliser une installation grâce à des exemples très concrets. Pour notre installation en maraîchage avec ma compagne c’était très utile. 


- La formation sur le chiffrage dans le cadre d’Ecopaysans nous a aidé à nous concentrer sur le maraîchage au lieu de commencer plusieurs activités à la fois. Elle a montré que la maitrise d’un atelier est déjà assez compliqué au début d’une installation. Elle a également montré que entre la maitrise et la maitrise à moitié d’un atelier se cachait la clé du succès économique. Vaut mieux faire une chose bien que plein à moitié.


Aujourd’hui on a une entreprise de maraîchage avec un chiffre d’affaires de plus de 100000€ , un apprenti et 3 UTH en saison entre Juin et Octobre. 


Merci Ecopaysan de nous avoir aidé de bien démarrer dans le monde agricole (deux installations hors cadre familial) !!

       Dorothé 

Je ne suis pas issue du monde agricole, j'ai tout d'abord une formation administrative, et j'ai travaillé une dizaine d'année dans le secteur culturel. Il y a quelques années, suite à un licenciement économique et à l'arrivée d'un 2° enfant, je me suis posé la question de ma reconversion professionnelle. J'ai toujours été attirée par le travail de la terre. De plus, j'ai un héritage lié aux jardins ouvriers assez fort par ma branche paternelle. Tout d'abord, ça a été la concrétisation d'un jardin collectif en 2006, puis la prise de conscience que je voulais produire plus qu'animer... 

La rencontre avec le parcours ECOPAYSAN à travers l'ADEAR a été décisive. Elle m'a permis de lever beaucoup de barrières, de me projeter dans une activité agricole en étant accompagnée, elle m'a donné un cadre et une position à partir de laquelle j'ai pu entrer dans "le monde paysan". Mon projet est extrêment diversifié, c'est un "micro-projet" qui n'entre pas dans les cases habituelles et qui ne bénéficie pas d'aides financières. Aujourd'hui je m'installe, en tant que cotisant solidaire. Je fais des plants pour les jardins des particuliers, j'envisage une quarantaine de poules pondeuses.

Seule, je pense que je n'aurais pas osé me lancer dans l'aventure.

 Lien: Pépinière la belle verte.                                                                                    

Matthieu

« S'installer comme paysan maraîcher en bio dans les Bouches-du-Rhône n'est pas une sinécure, surtout lorsqu'on a aucune expérience dans le domaine et la quarantaine passée... Et ce, même si l'on a la chance d'avoir des terres disponibles pour s'installer ! Ce qui est mon cas sur la commune de Venelles près d'Aix-en-Provence.

Grâce à l'Association pour le développement de l'emploi agricole et rural (Adear), j'ai pu suivre le nouveau parcours "Eco-paysan". Il m'a permis d'acquérir quelques bases en agriculture biologique, d'effectuer un stage chez un maraîcher professionnel certifié en AB pour apprendre les secrets du métier ; et surtout, de démêler les arcanes de l'administration agricole pour créer mon entreprise, obtenir une subvention auprès du Conseil Général et lancer mes cultures de légumes biologiques diversifiés de saison destinés à une amap locale. Le tout en moins d'un an. Avec à la clés, un réseau de contacts professionnels dans la région et de très bonnes idées pour être autonome "énergétiquement" sur la ferme. Autrement dit : utiliser moins de carburant, moins de plastique, moins d'eau et davantage de matériaux écologiques. Bref devenir un "écopaysan" en Provence. »