Cinéma 2011

Date de publication : Sep 28, 2009 10:15:4 PM

Soirée « le Mali au cinéma »

Le club « Dogon » du lycée G. Voisin, l’association « La Toguna », Cinémascotte et le cinéma municipal « La palette » s’associent pour une soirée consacrée au Mali.

Le samedi 19 novembre 2011

Au cinéma la Palette de Tournus

Premier film à 19 h

CORRESPONDANCES de Laurence Petit-Jouvet (2010), 58 mn

Des femmes Maliennes vivant en France racontent leur vie en « écrivant » une lettre filmée à une correspondante réelle ou imaginaire vivant au Mali. Elles racontent les journées exténuantes à faire le ménage de l’aurore au milieu de la nuit, les parcours en métro, les conditions d’hébergement et de vie quotidienne difficiles, la vie de clandestine… Certaines voient leurs enfants choisir de rester en France.

De l’autre côté, après avoir vu leurs « lettres » de France, des femmes de Bamako ou de Kayes leur répondent et montrent à leur tour leur combat quotidien pour vivre dignement et être reconnues dans leur emploi.

A travers leur énergie et leur volonté indéniable, chacune d’elles devient un personnage attachant, se battant pour un avenir meilleur pour elles-mêmes mais aussi pour leurs familles, leurs enfants, même si leurs lettres filmées montrent aussi les frustrations, les échecs, les passions.

FARO, REINE DES EAUX

de Salif Traoré (2008), 1h33 mn

Ce premier long métrage du réalisateur malien Salif Traoré est un film sur les tiraillements d’une Afrique partagée entre les contraintes de la tradition et l’impérative nécessité d’évoluer avec son époque. Le message du film est porté par la fluidité de sa réalisation et le souci esthétique qui l’habite.

Que risque-t-on à faire fi de la tradition quand on est Africain ? Cette question est le fil conducteur d’un film plein de lyrisme et de sagesse.

« Ce film, je le veux comme un message pour dire que l’Afrique doit se pencher sur ses préjugés. Ca ne doit pas être un handicap pour nous (….) Il faut que nous aussi arrivions à avancer avec ces traditions sans que cela ne soit un handicap pour nous ». Salif Traoré

Le message, délivré par le premier long métrage du cinéaste malien, est passé avec une clarté exceptionnelle grâce à une œuvre esthétiquement et philosophiquement forte. Avec Faro, la reine des eaux, Salif Traoré illustre son propos : le cinéma ouest-africain peut évoquer ses sociétés et ses traditions tout en profitant de toutes les possibilités qu’offre le cinéma contemporain pour mieux se laisser découvrir par le monde. Afrik.com

Issa Diawara, Président de l’association des malins de Dijon interviendra après le premier film sur le thème de la condition des femmes au Mali

Un buffet sera proposé entre les deux films dont les recettes iront intégralement aux actions de solidarité avec les écoles de la commune de Dourou au Mali.

Journée organisée par l’Association “La Toguna” avec le soutien du Conseil Régional de Bourgogne

Renseignements: Cinéma La Palette 71700 TOURNUS