LES LARMES DU CRIME
LES LARMES DU CRIME
Bien avant Peter’s Plans, nous sommes en 1998, grâce à mon ami Thierry, je découvre les possibilités d’un logiciel de création musicale très élaboré pour l’époque : Cubase.
J’ai la possibilité d’enregistrer mes compositions sur 16 pistes midi en connectant mon synthé sur un Atari 1040, et je ne m’en prive pas.
Quelques mois plus tard, toujours grâce à mon ami, nous réalisons une captation des voix dans le but de créer une maquette que nous enregistrons sur une cassette audio.
Grand bien nous en a pris car il s’agit de la seule trace que nous possédons de cette aventure artistique.
Je vous propose ici d’en écouter 6 extraits.
Et pour lire les textes, on peut cliquer sur les petite flèches à côté des titres…
(Parlé)
Les enfants, m’a-t-on dit on oublié l’Histoire … Quelle histoire !!!
Est il une mémoire ou juste un grand miroir ?
(Refrain)
J’ai vu
Tomber du ciel
Pour le feu d’un regard cruel
Un ange nu,
des taches de sang sur les ailes …
J’ai vu
couler des cieux
Les larmes du crime des dieux
Et j’ai su
Qu’il ne s’agissait plus d’un jeu …
Dis moi
Combien de temps
nous faudra-t-il
pour soulager les maudits maux de nos urgences ?
dis moi
sous quel présent,
dans quel exil,
pourrons nous taire les maudits mots de nos errances ?
(pont)
Est il un paradis pour nous
Ou le rêve n’est pas tabou ?
Est il un paradis pour ceux
Dont l’âme hante ici bas ces lieux ?
(Au refrain)
Dis moi
Combien de temps,
D’instants fragiles,
Pour effacer d’un mot d’immobiles silences …
Dis moi
Combien d’enfants
Trahiront-t-ils
Les maudits mots dits dans les serments d’innocence …
(Pont puis refrain
AVENTURIÈRE
Oh toi, ma belle aventurière
Au long, long brasier de mon cœur,
Tu te rebelles à mes prières
Pour me faire supplier les heures !
Oh toi, ma belle aventurière,
Toi qui ne triches avec ton corps
Que pour braver dans la lumière
Les traîtres ombres de la mort !
Tu aimes
Ce que tu hais,
Tu es
ce que tu aimes
et même
le désir que l’on tait
s’inspire des rêves qu’on y sème !
Tu hais
Ceux que tu aimes,
tu aimes
ce que tu es
quand même partir est un dilemme
entre ce qu’on croit, ce qu’on sait !
Oh toi, ma belle aventurière,
Flèche de feu, brûlant soleil,
Ma douce folie meurtrière,
Ma flamme à nulle autre pareille !
Oh toi, ma belle aventurière
Vibrante au creux de chaque fibre,
D’océan de lave en rizière,
De bateau ivre en oiseau libre !
(Refrain puis reprise du premier couplet)
(Refrain X2)
Pour la grande Aventure !
A cheval
Pour le grand Carnaval
Ou à pieds
Comme un héros de papier !!!
Mais les dieux odieux
Nous mettent à l’épreuve ;
Tous ces vieux messieurs
Assis le long du fleuve,
Que les cieux soient bleus,
Qu’il neige ou bien qu’il pleuve !
Si tu veux le feu
Tu devras faire tes preuves !
(Au refrain)
Mais le ciel, cruel,
Se grise à nos tempêtes ;
Aquarelle ou grêle,
Il frappe dans nos têtes
Eternel et tel
Un maladroit poète,
Et nos ailes gèlent
Des que le temps s’arrête !!!
(Au refrain)
Et de bulle en bulle,
De regard en fusain,
Je recule, annule
De bien sombres desseins,
J’affabule et brûle
En gommant mon destin,
Funambule - Ambule
Errant sur les chemins …
(Refrain ad. Lib.)
De tout temps, en tout lieu,
Des regards éperdus
Se sont rivés les cieux …
De tout temps, en tout lieu,
Des mains se sont tendues
Pour s’accrocher à Dieu
A n’importe quoi d’autre,
Quels que soient les apôtres …
Oui même
A n’importe quoi d’autre,
A n’importe quoi d’autre …
De toute éternité,
La même intensité
Quelle que soit l’altitude ;
Peur de l’immensité,
Un besoin d’exister,
Peur de la solitude …
On rêve
A n’importe quoi d’autre,
Quels que soient les apôtres …
On rêve
A n’importe quoi d’autre,
A n’importe quoi d’autre …
De tout temps, en tout lieu,
Des regards éperdus
brûlant du même feu …
De tout temps, en tout lieu,
Des plaisirs défendus
Hors des règles du jeu …
On triche
pour n’importe quoi d’autre,
Quels que soient les apôtres …
pour n’importe quoi d’autre,
pour n’importe quoi d’autre …
Un ange, un ange bordel !
Une goutte éternelle
Etourdie de lumière,
De chimère
Et de songes !
Un ange, nom d’un chien !
Quelques notes d’un rien,
Alourdies de mystère
Sans prières
Ni mensonges !
Un ange, un ange , un ange !
Pour que le regard change
En couleur, en urgence
Et que tourne la chance !
Un ange, un ange bordel !
Un sourire immortel
Engourdi de paresse,
De tendresse
Et d’instants !
Un ange, par tous les diables !
Un petit grain de sable
Étourdi de sagesse
Par l’ivresse
Du vent
Un ange, un ange , un ange !
L’envie qui nous démange
De suivre une autre errance,
De vivre une autre enfance …
Un ange, un ange bordel !
Une flamme infidèle
Etourdie de lumière,
D’éphémère
Et de sève !
Un ange par tous les dieux !
Une larme des cieux
Alourdie par la terre
Et l’éther
D’un vieux rêve !
(Refrain n°1)
Qui n’a pas rêvé
De conquérir le monde ?
Qui n’a pas tenté
De diriger la ronde ?
Qui n’a pas cherché
A s’accrocher au ciel ?
Qui n’a pas triché
Pour paraître éternel ?
Qui na pas menti
Pour supplier l’aurore ?
Qui n’a pas senti
Le souffle de la mort ?
Qui s’envole ainsi
Sur les ailes du vent
Loin du paradis
De ses regards d’enfant ?
(Refrain X2)
Qui n’a pas péché ?
Qui n’a pas prié ?
Qui n’a pas léché le sel de vérité ?
Qui n’a pas péché ?
Qui n’a pas crié ?
Qui n’a pas séché des larmes méritées ?
Qui n’a pas rêvé
De bâtir un empire ?
Qui n’a pas tenté
Le meilleur et le pire ?
Qui n’a pas cherché
Le sourire d’une mère ?
Qui n’a pas triché
Pour garder ses chimères ?
Qui na pas menti
Pour paraître moins vieux ?
Qui n’a pas senti
Le doigt glacé d’un dieu ?
Qui n’est pas assis
Sur l’escalier du temps ?
Loin du paradis
De ses premier instants ?
(Refrain ad.lib.)