Ce projet est à l’initiative de Roland Gay. Atteint de déficiences visuelles et auditives, il a exprimé le besoin d’un accompagnement lors de la natation en espace ouvert (océan, mer, etc) comme fermé (piscine intérieure, extérieure).

Afin de se repérer dans l’environnement nautique et d'éviter les obstacles, les déficients visuels ont besoin d’une aide extérieure. Les déficients auditifs, quant à eux, éprouvent des difficultés à se repérer dans la mer à cause du bruit environnant.

L’objectif de ce projet est de proposer une solution innovante permettant d'accompagner les personnes atteintes de déficiences visuelles et auditives lors de la nage en espace ouvert, nommé Aventur'yeux.

Notre équipe est composée de 6 élèves, de première année de l'ENSC , aux parcours très différents.

• Marine Carliez : classe préparatoire littéraire (BL)

• Camille Dupetit : classe préparatoire scientifique (Prépa des INP)

• Elisa Guerin : IUT informatique

• Maël Lucas : classe préparatoire littéraire (BL)

• Mariam Ndiaye : classe préparatoire physiques et sciences de l'ingénieur (PSI)

• Clara Valentin : licence mathématiques et informatiques appliquées aux sciences humaines et sociales (MIASHS )

Cette diversité de parcours nous a permis d'avoir une équipe aux compétences multiples et d'exploiter les meilleures capacités de chacun.

Les domaines disciplinaires ou techniques que nous avons pu aborder pour ce projet sont : le facteur humain, les nouvelles technologies, le handicap et l’informatique.

L’objectif principal de ce projet était de proposer une solution novatrice et pertinente permettant aux personnes atteintes de déficiences visuelles et auditives de nager en mer en autonomie.

Nous avons donc décidé de concevoir une application, nommée Aventur’yeux, téléchargeable sur un smartphone. Elle permet de guider l’utilisateur via des informations sonores ainsi que de détecter les obstacles à l’aide de vibrations et par aide vocale. Ces informations sonores sont envoyées dans des oreillettes étanches reliées à l'application par Bluetooth et les vibrations sont émises par des bracelets, positionnés aux poignets du nageur, reliés eux aussi par Bluetooth.

Notre solution est novatrice et ne fait suite à aucun appareil existant sur le marché. Elle se compose donc de plusieurs éléments, notamment une recherche profonde sur le besoin en lui-même et sur les différents types d'appareils existants. Nous avons également souhaité recueillir l'avis d'experts sur ces handicaps en contactant l'association UNADEV (Union Nationale des Aveugles et Déficients Visuels) et en recueillant des témoignages de personnes aveugles et/ou sourdes. Après avoir fait l'étude du besoin, nous avons pu créer une maquette fonctionnelle de l'application mobile Aventur'yeux la plus adaptée possible à notre cible.

Le produit final attendu par le client est une vidéo de présentation du projet (en français et en anglais). Elle met en évidence l'application téléchargeable sur un smartphone et les solutions d’actionneurs à disposer sur le nageur lui permettant de se repérer et nager en mer en autonomie. La vidéo souhaitée par le client a pour but la recherche de partenaires financiers.

La loi Grenelle impose à tous les établissements d'enseignement supérieur la mise en place d'une démarche de développement durable au travers d'un Plan Vert, et de pouvoir solliciter une labellisation sur la base de critères de développement durable. C’est pourquoi nous avons intégré cette loi dans notre projet transdisciplinaire, Aventur’yeux.

Tout d’abord, au niveau de l’aspect social, notre projet , ayant pour but premier de permettre la nage en mer en autonomie et en sécurité pour les personnes ayant une déficience visuelle ou auditive, participe à la socialisation et au gain en autonomie des personnes à handicap. Ce projet améliore aussi leur intégration au sein de la société en réduisant les inégalités actuelles d’accès aux activités nautiques.

Au niveau de l’aspect environnemental, nous souhaitons vivement inscrire notre projet dans une réalisation la plus durable et écologique possible. En effet, le projet étant amené à être repris, le développement des futurs matériaux (tels que les bracelets) devront s’inscrire dans cette stratégie.