Gestion du projet

Notre organisation

Outils de communication

Nous avons mis en place différents outils de communication afin de nous assurer de l'avancement correct du projet :

  • Création d'une adresse Gmail commune afin de faciliter la communication avec notre client : guidage.nautique@gmail.com

  • Utilisation de l'outil Messenger pour les communications internes à l'équipe, à distance.

  • Utilisation de l'outil Google Drive afin de simplifier le partage des documents, la gestion des tâches et le stockage au même endroit.

Mise en place de réunions hebdomadaires durant la période précédant l'épidémie de Covid-19.

Répartition des tâches

Nous avons séparé l'équipe en binômes et en groupes pour chacun des semestres.

  • Répartition des binômes au semestre 1 :

  1. Marine - Mariam : analyse de l'existant , algorithme des bouées virtuelles

  2. Élisa - Camille : fiche technique, algorithme de nage libre, algorithme coefficient de marée

  3. Maël - Clara : analyse du besoin, analyse fonctionnelle de l’application, algorithme de nage guidée

  • Répartition des groupes au semestre 2 :

  1. Camille - Élisa : Montage vidéo / Mariam - Maël : Création d'un nageur sous Unity et mise en situation

  2. Clara - Marine : maquettage de l'application

Planning

Voici ci-dessous le planning prévisionnel du projet ainsi que le planning réel avec quelques explications. Vous pouvez également retrouver ces plannings dans notre cahier des charges.

  • Planning Prévisionnel :

Vous avez ci-dessus notre planning prévisionnel, mis en place au début de notre projet. La gestion de ce dernier a été répartie en 2 parties distinctes, correspondant à nos deux semestres. L'ensemble des grandes tâches prévues a été ensuite subdivisé en différentes sous-tâches.

En ce qui concerne la première partie de notre projet, nous avons tout d'abord commencé par effectuer un travail de recherches, afin de connaître les solutions existantes correspondant au besoin de notre client ainsi que les normes et conseils relatifs aux solutions adaptées aux personnes malvoyantes et/ou malentendantes.

Parallèlement, nous avons débuté l'étude du facteur humain afin d'adapter au mieux notre solution. Nous avons ainsi réalisé un questionnaire, destiné aux personnes malvoyantes, afin de mieux cerner leurs difficultés et leurs désirs au sujet de la nage en autonomie. Dans le même temps, nous avons recherché des individus correspondant au public ciblé via des connaissances personnelles, celles de notre client, M.Gay, mais également via des associations. Toutefois ces dernières ne nous ont pas répondues et nous avons eu du mal à trouver des personnes susceptibles de répondre à notre questionnaire. Par ailleurs, le client n'a pas souhaité que nous poursuivions la recherche d'autres témoignages en raison de la confidentialité du projet. Les réponses que nous avons obtenues sur ce faible échantillon ont toutefois été analysées afin d'adapter notre solution.

En parallèle de l'analyse des réponses, une période de recherche et de commande du matériel et des autorisations nécessaires pour la réalisation de notre prototype avait été mise en place. En effet, il était prévu que l'application de notre solution utilise des codes présents dans l'application existante SaraNavigation. Toutefois cette application n'appartenant ni à notre client ni au domaine public, nous devions tout d'abord demander des autorisations afin d'y accéder. Nous ne les avons pas obtenus.

Pendant ce temps, une période d'auto-formation au langage Swift, dans lequel l'application devait être codée, avait été programmée. Le maquettage de l'application devait également être avancé à la fin de la première partie du projet afin que nous puissions nous lancer dans la réalisation du prototype rapidement. Une soutenance a été réalisée à la fin de la première partie de notre projet, nous permettant ainsi de faire le point et de présenter les avancées et perspectives à venir de notre solution.

La seconde partie de notre projet était centrée sur la conception de notre solution. Le maquettage de l'application, débuté à la fin de la première partie du projet, ainsi que la conception du design de notre solution étaient donc naturellement les premières tâches à réaliser.

En parallèle, une période de commande, de récupération et d'assemblage du matériel nécessaire à notre solution avait été mise en place. Le développement de l'application, que nous avions anticipé comme étant conséquent et pour lequel nous avions prévu de nous relayer, devait également commencer dans cette période.

Une fois le prototype réalisé, nous avions prévu de réaliser une batterie de tests utilisateurs sur ce dernier afin de vérifier dans un premier temps qu'il ne présentait aucun danger pour ses futurs utilisateurs mais également qu'il apportait une réponse satisfaisante aux besoins que nous avions analysés. L'application associée devait également subir de nombreux tests.

Enfin nous avions prévu de réaliser le présent site de présentation en parallèle de potentielles modifications à effectuer sur l'application et/ou le prototype, avant de présenter la finalité de notre projet au cours de la dernière soutenance.

  • Planning final :

Comme vous pouvez le constater, le planning réel diffère quelques peu du planning prévisionnel d'origine ci-dessus, particulièrement pour la partie 2. En effet, au cours de notre projet, différents éléments ont du être pris en compte.

Tout d'abord, suite à de nombreuses discussions avec notre client, le projet en lui-même a connu des revirements. Nous devions initialement réaliser un prototype de notre solution. Toutefois, le délai imparti étant trop court pour atteindre cet objectif, il a finalement été convenu que nous devions nous concentrer sur les fonctionnalités et l'aspect ergonomique de notre solution et mettre en place une campagne de levée de fonds pour financer la production future de notre solution. Ces changements expliquent les grandes variations entre les deux plannings.

Ainsi, le maquettage a pris une place bien plus conséquente que prévu et les tests effectués correspondent aux tests réalisés sur la maquette en elle-même par les membres du groupe n'ayant pas eu cette tâche à effectuer. La tâche recherche d'entrepreneurs a également été rajoutée et correspond aux recherches actives que nous avons réalisées : nous avons proposé à Ingénierie et Conseil en Cognitique (i2c), la Junior Entreprise de notre école, de reprendre le développement de notre solution en tant qu'étude. Nous avons organisé un rendez-vous entre les commerciaux d'i2c et Monsieur Gay afin de discuter des conditions et des objectifs à fixer en vue d'établir un devis. Toutefois cette proposition n'a finalement pas aboutie.

De plus, les conditions particulières imposées par la crise sanitaire du Covid-19 ont également perturbé la bonne tenue de notre planning. En effet, travailler à distance sur des logiciels non-collaboratifs nous a demandé une organisation particulière, ainsi il nous a fallu davantage nous relayer, ce qui nous a un peu retardé. De plus la soutenance initialement prévue a finalement été annulée compte tenu de ces conditions exceptionnelles.

Malgré ces nombreux rebondissements, nous avons toujours réussi à tenir nos objectifs. Aujourd'hui, nous sommes fiers d'annoncer que l'ensemble des tâches prévues dans notre planning final a été réalisé.

Notre client

Malgré une volonté sans faille que le projet arrive à son terme, notre client s'est montré, par de nombreux aspects, complexe à satisfaire. Il a régulièrement souhaité modifier l'essence même du projet pendant son déroulement. Nous allons ici revenir sur les points qui nous ont posé des difficultés pendant le projet (mais qui nous ont aussi appris à faire de la gestion client).

Tout d'abord, le problème majeur a été que le client a souvent changé d'avis concernant l'objectif même du projet. Au départ, il souhaitait en effet que la personne atteinte de déficiences visuelles et auditives puisse nager de façon autonome à la fois en piscine et en mer. Cependant, après lui avoir expliqué que les problématiques étaient fondamentalement différentes (par exemple le brouhaha en piscine est moins présent en mer, les obstacles différents, l'espace aussi), il s'est laissé convaincre de ne travailler que sur la mer. Toutefois, au cours du projet, il nous a régulièrement rappelé que le projet concernait également la piscine... ce à quoi nous lui répondions que nous ne disposions pas du temps nécessaire pour inclure cette deuxième dimension au projet.

Ce qui nous amène au second point : le client éprouvait des difficultés à appréhender les limites de nos compétences d'ingénieurs. Nous ne sommes en effet que des ingénieurs en devenir (c'est-à-dire en première année), et nous venons de filières différentes. Nous ne disposons pas des compétences que maîtrise un élève de troisième année. Or, le client pensait que nous avions des compétences très avancées, notamment en ce qui concerne la conception et la fabrication des bracelets électroniques, le codage et le déploiement d'une application mobile.

(D'ailleurs, en ce qui concerne les bracelets électroniques, il n'est pas certain qu'un élève diplômé de l'ENSC dispose des compétences adéquates pour le concevoir et le fabriquer par la suite.)

En abordant l'ENSC, le client ne semblait pas vouloir respecter la philosophie de notre école. Quand nous avons évoqué le passage de tests utilisateurs afin d'instaurer une démarche CCU (conception centrée utilisateur) et de redéfinir les besoins à couvrir lors de la réalisation du projet, il a souhaité que celui-ci reste secret allant même jusqu'à exiger en être le seul testeur. À la suite de cette demande, nous avons dû faire signer aux deux personnes interrogées une charte de confidentialité les engageant à ne rien dévoiler des aspects du projet. Nous avons donc décidé, conformément aux souhaits du client, de ne plus interroger de futurs utilisateurs. Cette situation a pu nous empêcher de déterminer correctement les besoins des différents utilisateurs. Au fil du projet, nous nous sommes rendus comptes que nous n'avions que l'avis du client, ce qui ne nous semblait pas être un panel suffisamment représentatif des déficients visuels et auditifs.

Avant même de nous déconseiller fortement d'interroger de potentiels futurs utilisateurs du produit, le client ne souhaitait pas que nous contactions certaines associations ayant l'habitude de côtoyer notre cible de futurs utilisateurs, en particulier l'association UNADEV (Union Nationale des Aveugles et Déficients Visuels) avec laquelle il avait déjà tenté de collaborer par le passé. Notre collecte d'informations a donc été fortement réduite.

Enfin, par certains aspects, notre client s'est montré particulièrement impatient. Par exemple, lors d'un rendez-vous téléphonique avec une commerciale de la Junior Entreprise de l'ENSC, i2c, il n'a pas souhaité entendre que l'ENSC ne disposait pas des compétences pour fabriquer un bracelet électronique. Ce rendez-vous avait pour but l'élaboration d'un devis afin de d'établir le prix de la réalisation de l'application de guidage et n'a donc pas abouti. Il a également laissé entendre qu'il contacterait par la suite une autre école qui disposerait, selon lui, des compétences appropriées.

Pour conclure sur notre gestion client, nous pensons qu'il a peut être surestimé nos compétences d'élèves de première année et qu'il s'est parfois montré têtu sur certains aspects. Nous avons fait au mieux pour nous adapter tout au long du projet mais avons néanmoins la sensation de n'avoir rien fait de satisfaisant pour lui. Il est possible que le projet ait peut-être été trop ambitieux pour un projet d'école et que sa réalisation nécessitait de faire appel à un cabinet d'ingénierie. Cela ne faisait sans doute que refléter le désir du client que ce projet arrive rapidement à son terme, à moindre coût, quitte à omettre l'étude du besoin.

Notre remise en question

Difficultés

Il est certain que ce projet nous a posé de nombreuses difficultés, et ce sur de nombreux éléments. Les problèmes avec le client ont déjà été évoqués, nous n'y revenons donc pas. Cependant notre défaut majeur qui explique nos conflits avec le client est notre manque de compétences. Si cela est compréhensible puisque nous ne sommes qu'en première année d'école d'ingénieur, c'est cette difficulté qui nous a le plus freinés. Nous nous sommes malgré tout auto-formés sur de nouveaux outils pour proposer une solution à notre client.

Nous avons également eu du mal à nous adapter à une situation sans cesse changeante (de nouveau en rapport avec le client). Cette difficulté a été présente jusqu'à la moitié du projet et nous avons dû nous adapter en conséquence par la suite. Cependant quand le projet a commencé, nous avons eu du mal à imposer nos idées et à négocier avec le client les tâches à effectuer. D'autant plus que devant cette situation, nous devions ensuite nous répartir à nouveau les tâches, ce qui nous a fait perdre beaucoup de temps en réunions. Nous avons au final toujours su trouver des consensus entre l'équipe et le client.

Enfin, au départ, nous perdions énormément de temps en réunions car nous les faisions systématiquement avec toute l'équipe ce qui était, certes nécessaire au lancement du projet, mais s'avérait souvent compliqué. En effet, réunir six personnes de quatre groupes de Travaux Dirigés différents et donc avec des emplois du temps différents nécessitait une organisation précise. C'est en partie pour cela que nous avons décidé de séparer le travail en binômes par la suite et de faire des réunions à six de façon moins régulière.

Autocritique

Si nous pensons avoir fait de notre mieux en ce qui concerne ce projet, certains éléments auraient certainement pu être améliorés. Comme cela a été évoqué, nous avons perdu du temps en réunions et il aurait probablement été préférable de scinder plus vite le groupe. D'autre part nous avons laissé trop longtemps le client décider seul de ce qu'il voulait pour le projet et changer régulièrement d'avis (au départ) ce qui nous a empêché de démarrer de façon optimale.

En effet au début du projet nous avons réorienté et changé plusieurs fois le sujet du projet, il aurait été nécessaire d'obliger le client à choisir une voie de façon définitive pour nous éviter du travail inutile.