Le programme Terre-en-Commun porte un rêve : créer l'équivalent d'un Erasmus agricole
Quand on pense à Erasmus, on ne pense pas à l'agriculture, jugée trop terre à terre...
On pense métropole, on pense université, on pense jeunesse
Mais Erasmus, ce sont des personnes de nationalités variées qui vont dans un autre pays pour apprendre.
Alors, un terrain sur lequel :
- se combinent plusieurs cultures et de l'élevage, où l'on puisse suivre les processus agricoles de A à Z
- on expérimente le travail collectif
- se mélangent plusieurs nationalités
- on assiste à des échanges économiques inter-producteurs
- on est en lien avec la collectivité pour la répartition des fruits du travail
- existe la possibilité d'une rétribution des étudiants pour leur travail effectué en plus de leur apprentissage
N'est-ce pas un cadre pour un nouveau Terrasmus ?
Avec un avantage : un Erasmus universitaire exige d'importants financements publics. C'est un coût pour la société, qui ne peut avoir qu'une durée limitée...
Alors qu'un Terrasmus basé sur un chantier collectif, apporte au contraire des ressources pour la société. Il n'a pas forcément de limite dans le temps : on peut imaginer un Terrasmus de plusieurs mois, mais aussi de le prolonger plusieurs années dans plusieurs pays différents, sous des climats différents, chacune de ces années comptabilisée comme une part de cotisation à un système de retraite.