Témoignage et Cas concrets

Témoignage de Séverine qui souffre d'une névralgie pudendale


TEMOIGNAGE Fatima P


COVID 19 accompagnement mai 2020

Le vendredi 20 mars, j'ai commencé à avoir de forts maux de tête.

Le lendemain, je me suis réveillée avec en plus des vertiges, des quintes de toux, du mal à respirer, et une fatigue importante.

Le mardi matin, j'ai appelé mon médecin, à qui j'ai fait part de mes symptômes, en plus j'avais l'impression de ne plus avoir ni goût, ni odorat. Elle m'a parlé de suspicion de coronavirus. Le jeudi, suite à son appel, elle m'a demandé de passer au cabinet. Elle m'a ausculté, m'a demandé de continuer à bien me reposer, et d'être vigilante à une rechute entre le 7ème et le 10 ème jour. Le vendredi 27, j'ai commencé à me sentir encore plus fatiguée avec des difficultés à respirer. Les quintes de toux étaient de plus en plus rapprochées. Ce fut la même chose le samedi et le dimanche. Mon mari m'a aidé pour prendre mes douches, car j'avais des tremblements et du mal à tenir debout.

La montée des escaliers était très difficile. La semaine qui a suivi, il y a eu une diminution des quintes de toux, mais par contre toujours une très grosse fatigue et toujours du mal à respirer.

Une amie m'a donné les coordonnées de Christine Kattner, je l'ai appelé le dimanche 5 avril. Lors de notre première séance, elle m'a demandé de décrire l'évolution des symptômes et m'a donné des exercices à faire et des recommandations précises à expérimenter.

Avec elle, j'ai appris des exercices de respiration, qui, au début étaient assez difficiles à faire, car j'avais du mal à respirer, et j’avais des crises de quintes de toux. En pratiquant, ces exercices, et en appliquant bien les conseils de Christine, j’ai appris à être plus attentive à mes quintes de toux, et à mieux gérer ma respiration pendant ces crises.

Trois jours plus tard, à la suite de la deuxième séance, j'arrivais déjà à faire les exercices de respiration 3 fois par jour (matin, midi et soir) et à chaque fois que j’avais des quintes de toux. Au fil des exercices, je me suis sentie mieux, ma respiration revenait et mes quintes de toux étaient de moins en moins fortes.

Pour monter les escaliers, c’était pareil. Quand je sentais que j’avais du mal à respirer, que j'étais essoufflée, je m’arrêtais et je prenais le temps de faire quelques exercices debout, et mon souffle revenait.

Au bout de 5 jours, je continuais toujours mes exercices de respiration, et je me sentais de mieux en mieux, et surtout je remarquais une nette amélioration au niveau de la fatigue générale, des vertiges, et de mes maux de tête.

Une autre chose m'a agréablement surprise, j’ai toujours eu une barre côté gauche, au niveau du diaphragme, quand je dors. Même si je la sens encore un peu, celle-ci s'est beaucoup atténuée, et je pense que les exercices de respiration ont contribues à cette diminution.

Depuis des années, je n'osais pas respirer comme je le ressentais, car mes différents professeurs de sport corrigeaient à chaque fois ma façon de respirer. J'avais l'impression d’être dans une prison. Je pense que cela à créer des conflits en moi et au final, j’ai bloqué ma respiration et mon diaphragme.

En suivant, les conseils et exercices de Christine, j’ai appris comment respirer de manière bienfaisante pour moi. Cela m'a soulagée et beaucoup rassurée (parce que c'était comme ça que je le ressentais au fond de moi).

Pour moi, bien respirer, c’est essentiel depuis que j'ai eu le covid 19, et pour bien d'autres choses de ma vie.

J'avais oublié comment respirer correctement, mais j'ai pu voir grâce à l'accompagnement de Christine qu'on pouvait le réapprendre.



Je vous propose de découvrir également les témoignages de Silvana :


ACCOUCHEMENTS

22 février 1986, Metz, salle de travail de la maternité

La sage-femme dit à Silvana : « Vous avez envie de pousser, Allez-y ! ». Depuis une demi-heure déjà, Silvana, sur les indications de la sage-femme, pousse pour accoucher de son premier bébé.

La première poussée, elle l'a faite spontanément, naturellement sur une longue expiration.

Mais la sage-femme lui dit : « Non, ce n’est pas comme ça que vous avez appris pendant les séances de préparation. Inspirez-bloquez-poussez.»

Et c’est ce qu’elle fait de toutes ses forces, de tout son cœur… sans succès …

Après chaque poussée, c’est comme si le bébé remontait et elle s’épuise.

Le gynécologue, appelé par la sage-femme, constate que rien ne se passe, demande les « cuillères » et extrait l’enfant …

Guillaume est né, un peu bleu et surtout, le crâne bien déformé par les forceps.

Silvana est épuisée et fait une hémorragie. Elle a à peine de temps d’accueillir son enfant et le personnel médical s’affaire autour d’elle pour arrêter cette hémorragie.


3 mars 1988, Metz, salle de travail de la même maternité


La sage-femme dit à Silvana : « Le col est complètement ouvert ! Vous pouvez pousser ! »

Silvana inspire et pousse en expirant longuement.

3 poussées plus tard, Claire est là, elle sort en faisant un bruit de bouchon de champagne !

Elle est toute ronde et toute rose.

Conclusions de Silvana :


Aujourd’hui je sais que ce que l’on nous apprend en terme de respiration lors de la préparation à l’accouchement ne convient pas à tout le monde. Mon expérience en est la preuve :

Lors de mon premier accouchement, pour Guillaume, on m’a fait pousser poumons pleins, sans résultat et je me suis épuisée.

Pour Claire, je me suis écoutée, j’ai poussé sur l’expiration, donc poumons vides contrairement à la première fois.


Résultat : L’accouchement a été très rapide et sans fatigue. D’où l’intérêt de connaître sa dominance respiratoire.


POST-OPERATION

Quelques années plus tard, j’ai à nouveau fait une expérience qui a démontré cette même vérité pour moi.

J’ai dû subir de nombreuses opérations au cours desquelles on m’a posé un drain de Redon afin de drainer la zone opérée.

Lorsque les sécrétions diminuent ou cessent, il faut retirer ce drain, en général 2 à 3 jours après l’intervention.

Pour cela, l’infirmière coupe le fil qui le maintient à l’entrée et tire de façon ferme et régulière. Il est parfois assez long et mieux vaut ne pas s’arrêter pendant cette manœuvre qui n’est pas agréable. Parfois, elle peut être très douloureuse si des adhérences se sont formées.

Ma première fois : J’ignorais comment ça allait se passer. J’étais très tendue et angoissée. J’ai bloqué ma respiration poumons pleins. Quand l’infirmière a tiré, j’ai eu très mal, une douleur vive et brûlante, comme si on m’arrachait quelque chose à l’intérieur. Ça a duré longtemps et je le ressentais comme une douleur très aigüe.

Les fois suivantes :

C'est comme si ma dominance respiratoire s'imposait à moi pour demander expressément à l’infirmière de ne tirer que quand j’aurais commencé à expirer. Bien qu’elle trouve ma demande surprenante, elle en tient compte. A ce moment-là, je suis tellement dans mon expiration que je ne ressens quasiment rien.





Conclusion de Silvana :


Cette meilleure connaissance de ma respiration me permet dorénavant de me respecter :

Je possède la clé pour ouvrir les serrures sans les forcer.