Environnement et développement durable

Responsable : Monique Tourigny tourignymonique@gmail.com
Coresponsable  : Francine Richard

RÉCO un organisme à connaître

Dans le cadre de la semaine québécoise de la réduction des déchets, les membres du comité environnement (AREQ Montréal) ont visité cet endroit qui sort de l’ordinaire pour ceux qui aiment rénover à bas prix. 

Dans une démarche de durabilité environnementale, RÉCO propose une variété de produits neufs ou usagés, notamment des fenêtres, des portes, de la quincaillerie, du bois d’œuvre, des composantes patrimoniales et architecturales. 

Vous pouvez trouver tout ce dont vous avez besoin pour vos projets de rénovation dans un seul endroit. Le matériel qui provient de dons (constructeurs et/ou particuliers) est classé, pesé et évalué pour être ensuite mis en vente évitant ainsi de se retrouver dans les sites d’enfouissement. 

De plus en plus de constructeurs choisissent de déconstruire plutôt que de démolir lors de rénovations permettant ainsi de donner une nouvelle vie à plusieurs matériaux.


RÉCO est situé au 9599, boul. Saint-Laurent à Montréal (recocentre.ca)




Environnement et développement durable.

Plus de plastique que de poissons dans les océans d’ici 2050

Le constat a de quoi susciter des inquiétudes. Si rien n’est fait pour réduire la pollution provoquée par l’accumulation de plastique dans les océans, ces derniers contiendront une masse plus importante de plastique que de poissons d’ici 2050. Des multinationales ont d’ailleurs décidé lundi d’appuyer un appel à l’action, dans le cadre du Forum économique mondial de Davos.

C’est la navigatrice britannique Ellen MacArthur, connue pour avoir battu le record du tour du monde à la voile en 2005, qui a d’abord lancé cet appel en faveur d’une meilleure utilisation et d’un meilleur recyclage du plastique, une matière omniprésente dans nos vies quotidiennes. De grandes entreprises comme Unilever, Danone et Dow Chemical ont décidé de faire écho à cet appel, à la veille de l’ouverture du Forum économique mondial de Davos, en Suisse.

Selon les données présentées dans un communiqué publié lundi, 20 % de la production mondiale de plastique pourrait être réutilisée, tandis que 50 % pourrait être recyclée. Mais « sans une nouvelle conception fondamentale, les 30 % restants des emballages plastique [en poids] ne seront jamais recyclés », a expliqué l’organisation internationale dans un communiqué publié lundi.

Plastique contre poissons

 À l’heure actuelle, on estime que de 80 à 120 milliards de dollars d’emballages plastiques sont perdus chaque année. « En plus du coût financier, si nous continuons sur cette même lancée, les océans devraient contenir plus de plastique que de poissons [en  poids] », a aussi prévu le Forum, toujours par voie de communiqué.

Selon une étude internationale coordonnée par la fondation de Mme MacArthur, le ratio « tonnes de plastique/tonnes de poissons » était d’un pour cinq en 2014. Il devrait être d’un pour trois en 2025 et il devrait même dépasser l’un pour un en 2050.

La pollution provoquée par le plastique a pris de telles proportions au cours des dernières décennies que près de 270 000 tonnes de ce matériau flotteraient à la surface des océans, selon une vaste étude internationale publiée à la fin de 2014 dans la revue scientifique américaine PLOS ONE.

Il s’agit pour l’essentiel de microparticules, qui voyagent dans tous les océans du globe. Cette substance s’immisce donc dans toute la chaîne alimentaire. Dans les poissons, qui en ingurgitent des morceaux en les confondant avec leur nourriture. Dans les oiseaux, qui mangent des poissons ou qui nourrissent leur progéniture carrément avec du plastique.

Problème méconnu

Selon les données du Programme des Nations unies pour l’environnement, cette matière très peu dégradable constituerait plus de 80 % des débris qu’on retrouve dans ces vastes étendues d’eau. La grande majorité provient de la terre ferme et est transportée au gré des bassins versants.

Comme l’utilisation de ce matériau — dont la fabrication engloutit près de 10 % de la production pétrolière mondiale — est relativement récente, sa présence n’est mieux documentée que depuis quelques années.

En fait, on s’y intéresse davantage depuis que l’océanographe américain Charles Moore a découvert au début des années 2000 « le continent de déchets » du Pacifique. Cette zone, située entre Hawaï et la Californie, concentre des millions de tonnes de détritus amenés là par les courants marins. On sait maintenant qu’il existe huit de ces « continents » dans le monde.

Le Québec n’est pas épargné par ce problème ; des chercheurs de l’Université McGill ont en outre découvert récemment que le fleuve Saint-Laurent est lourdement contaminé par le plastique.

Jour de la Terre

La rédaction d’un article, aussi bref soit-il, implique une réflexion et une tentative de recueil de l’ensemble des éléments reliés directement ou indirectement au thème visé, ce qui m’a amenée à réaliser que j’ignorais l’origine et l’historique du Jour de la Terre. Ma recherche m’a fait découvrir le fait que le 1er Jour de la Terre eut lieu il y a plus de 45 ans; je vous invite à consulter le lien suivant fort éclairant :

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/environnement/2015/04/22/001-jour-terre-histoire-evenement.shtml

Un petit bijou anti-gaspillage 


Un petit bijou anti-gaspillage fait par Ikea qui va dans le sens de la réduction des déchets alimentaires : 

Cuisiner avec les retailles