Pirogues et Baobabs d'Ankevo
Ankevo sur Mer et Ankevo Est( Terre) sont deux villages de brousse du Ménabé à Madagascar. Les deux villages sont situés sur la cote Sud-Ouest au bord du Canal du Mozambique. Ils sont très isolés à 5 h de pirogues en mer de Morondava, la capitale régionale. Les habitants appartiennent à deux ethnies qui cohabitent en paix depuis des millénaires :
les Vézos sont nomades de la mer, ils vivent de la pêche et du transport maritime sur leurs pirogues à balancier.
les Sakalaves cultivent la terre et vivent des cultures à l'ombre des baobabs. Les conditions de vie sont rudes, l'espérance de vie est faible, l'analphabétisme prégnant et la précarité est permanente.
Pirogues et Baobabs d'Ankevo est une initiative bénévole de voyageurs franco-belges qui par chance sont passés un jour par cette zone. Ils l'ont aimé, y sont retournés, y ont créé des liens et se sont engagés pour la soutenir.
La priorité va à l'enfance ; le plus jeune âge est fragile et en même temps porteur d'espoir. On cherche l'amélioration de leur santé et de leur scolarité. L'association est une structure légère sans frais de gestion ni de rémunérations en France. Les administrateur.trice.s sont bénévoles et les missions sont à la charge des participants. Tout le budget est donc dépensé sur place. L'association emploie plusieurs salariés : tous résident à Ankevo. Elle développe ses divers projets et infrastructures en lien avec le Conseil des Sages (Fukutane) d'Ankevo, les autorités scolaires administratives et religieuses des districts de Belo/mer et Morondava et divers prestataires locaux.
A Ankevo, le salaire journalier est inférieur à 1€. Pourtant les ankeviens sont compétents et travailleurs comme ailleurs. Cette inégalité est abyssale. Paradoxalement la pauvreté absolue nous semble "plus facile" à corriger que les poches de pauvreté relatives des pays riches.
Avec 150€, nous assurons le rapatriement avec un séjour hospitalier long pour 3 ankevien.es gravement malades avec l’espoir de les sauver. Avec la même somme en Europe, on consulte une fois le vétérinaire pour soigner son chat.
L’association est à hauteur d’hommes, elle connaît bien cette région et les décisions sont prises par ceux qui se rendent sur place. Certes les moyens ne sont pas immenses mais l’engagement, la détermination et les projets sont là.
Ankevo c'est loin ? comment y-va-ton ?
La brève histoire du développement durable à Ankevo
