Présentation du Togo

Le Togo est un pays d’Afrique de l'Ouest dont la population est actuellement estimée à environ 7 millions d’habitants pour une densité de 95 hab/km².

Le Togo est l’un des plus petits États africains avec 56 785 km2, s’étirant sur environ 700 km du nord au sud avec une largeur n’excédant pas 100 km. Il est limité au nord par le Burkina Faso, au sud par le golfe de Guinée, à l'est par le Bénin et à l'ouest par le Ghana. Cette faible superficie n’empêche pas le Togo d’être reconnu pour la grande diversité de ses paysages (une côte de sable fin bordée de cocotiers au sud, des collines, des vallées verdoyantes et des petites montagnes dans le centre du pays, des plaines arides et de grandes savanes plantées de baobabs au nord). L’altitude maximale est le mont Agou qui culmine à 986 m. La langue officielle du Togo est le français. Les deux langues nationales sont l'éwé et le kabiyé, ces deux dernières adoptées comme telles en 1975. Il existe en outre 44 parlées au Togo dont le mina (dialecte d'éwé parlé à Lomé) qui sert de langue véhiculaire pour le sud du pays. Le climat du Togo est tropical. La moitié sud connaît deux saisons humides par année, d’avril à juin puis de septembre à octobre. Avec 890 millimètres de précipitations annuelles, la côte est la région la plus sèche du pays. Il n’y a qu’une saison des pluies dans la moitié nord du pays, de juin à septembre. Les précipitations moyennes se montent à 1200 millimètres par année, généralement concentrées sur les quatre mois d’été. Les variations annuelles de température sont plus faibles au sud (de 23° à 32 °C) qu’au nord (de 18° à 38 °C). Le développement du Togo a entraîné une dégradation importante de l’environnement qui se manifeste au niveau :

L’exploitation forestière, les feux de brousse, le défrichement intensif des terres, la pollution de l'eau ainsi que l’exploitation abusive des espèces pour l’alimentation humaine, le trafic d'animaux et le tourisme constituent les principales menaces.

Si les parcs, les réserves ont eu un réel impact, la population les a remis en cause au début des années 90. L’État y remédie désormais en mettant en place une gestion participative de ces aires.