L’ostéopathie viscérale considère que les organes peuvent accumuler des tensions, des restrictions dans leur mouvement et dans leurs interactions avec les nombreux tissus qui les entourent. Ils peuvent se retrouver « coincés », gênés ou irrités.
Chaque organe a une place dans l’espace et une mobilité qui lui est propre.
L’intégrité de la mobilité des différents viscères est nécessaire pour que l’irrigation sanguine permette une bonne qualité des échanges cellulaires.
La perte de mobilité d’un organe peut perturber :
• La fonction d’élimination s’il s’agit d’un émonctoire (foie, rein, poumon).
• La fonction de transit et d’absorption des aliments s’il s’agit du tube digestif (estomac, duodénum, intestin grêle, colon).
• La fonction de procréation ou la perturbation du cycle menstruel s’il s’agit d’organes gynécologiques (utérus, ovaires, vessie, prostate).
Le système viscéral est sous la dépendance du système nerveux végétatif.
Ce dernier, issu de la moelle épinière, sort de chaque étage vertébral pour réguler les différentes fonctions des organes.
Par conséquent, tout blocage vertébral peut avoir une incidence sur la qualité des influx véhiculés par le système nerveux et donc une altération de la fonction viscérale concernée.
De-même, les influx nerveux étant bidirectionnels, beaucoup de souffrances de la colonne vertébrale sont consécutives à des tensions et des dysfonctions viscérales.
La sphère digestive a une fonction vitale qui est l’absorption des vitamines et minéraux provenant de notre alimentation, permettant à notre corps de lutter efficacement contre les agressions perpétuelles dont il est victime (rôle immunitaire, hormonal).
La dysfonction d’un viscère peut perturber l’assimilation de ces substances fragilisant ainsi l’individu.