Maison Jacques Marchant

(Couvin 1587 - 1648)

Jacques MARCHANT (Couvin 1587 - 1648) — Fils de Jacques, mayeur de la ville de 1580 à 1629, et de Marguerite de GOREUX, fille d’un maître de forge; ceux-ci ont 25 enfants dont 11 survivent. Parmi ceux-ci, six se consacrent à Dieu.

L’aîné, Pierre, franciscain à l’Hermitage, devient commissaire général des provinces germano-belges;

Le troisième est Jacques, sujet de cette rubrique. Il fait ses études chez les récollets de Couvin puis à l’Université de Louvain où il devient licencié en théologie; il enseigne aux abbayes de Floreffe et de Lobbes puis en 1662, devient curé de Couvin, et doyen du concile de Chimay en 1630.

Il fonde une congrégation de prêtres dits Oblats de Saint-Charles en 1625. Il prend une part active à la fondation d’un couvent de récollectines enseignantes à Couvin en 1629 et institue une confrérie de N-D du Mont-Carmel dans l’église Saint-Germain en 1635.

Son cénotaphe se trouve dans la chapelle des fonts baptismaux de l’église.

Il est l’auteur — sous la forme latine de Marchantius — de nombreux ouvrages religieux en latin qui ont été traduits en français et en allemand; ses œuvres furent éditées à l’époque aux frais de l’Université de Paris.

Bien formé dans la doctrine du concile de Trente, MARCHANT est un pasteur et un orateur; son enseignement est clair et bien charpenté; il cite avec facilité les textes d'Écriture, où il puise des images qui fixent l'attention et la mémoire.

* Le candélabre mystique orné de sept lampes ou Traité des sept sacrements

c'est le Christ Jésus, Lumière des lumières, qui présente les sept sacrements.

(traduit par l’abbé Antoine Ricard, Paris 1864)

* Le jardin des pasteurs

(Paris, 1857)

* Pastorale et cas de conscience

(traduit par l’abbé Antoine Ricard, Paris 1865)

* Pratique du catéchisme en forme de demandes et de réponses

(1673; traduit par le RP I. Bossières)

* Le rational des prédicateurs de l’évangile ou Homélies sur les évangiles de chaque dimanche et les principales fêtes de l’année liturgique

(traduit par l’abbé Antoine Ricard, Paris 1876)

* La trompette sacerdotale ou La voix du prédicateur

c'est la voix du prédicateur qui s'en prend aux sept péchés capitaux et décrit les vertus opposées.

(traduit par l’abbé Antoine Ricard, Paris 1863)

* La verge fleurie d’Aaron, suivie des Conférences ecclésiastiques et de la Tiare sacrée

(traduit par l’abbé Antoine Ricard, Paris 1864)

— le « Bâton d'Aaron », c'est le prêtre qui fleurit.

(Bibliothèque Nationale de France : data.bnf.fr)

Notre Maison prend le nom de cet homme admirable. Notre Ordre est ouvert à tous les baptisés, hommes et femmes, laïcs ou pas et accueille tous ceux qui se sentent appelés par notre code d'honneur et notre règle de vie.