Conférence de L. Maurice
Le cadmium dans les fèves de cacao :
La conférencière Laurence Maurice nous a éclairé sur ce sujet...
Le cacao, victime du réchauffement climatique
La culture du cacao n'est possible que dans les régions où la température, la pluviométrie et le taux d'humidité restent constants au cours de l'année. Sur la planète, seules les forêts tropicales réunissent ces conditions climatiques. Les plantations de cacaotier (ou cacaoyer) ne peuvent exister qu'à 20° de latitude en-dessous et au-dessus de l'équateur.
Seulement, en 2014, le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) annonce dans un rapport sur le climat que ces pays équatoriaux verront leurs températures annuelles augmenter de 2,1°C en 2050. Ce changement climatique se révélera nocif pour les plants de cacao, qui souffriront davantage du manque d'humidité que de la hausse de température. Pour palier ce manque d'humidité dans l'air, les cultures devront être déplacées à 300 mètres en altitude.
Cacao : face au changement climatique, l’agro-écologie à la rescousse
Contrairement aux annonces médiatiques alarmistes de ces derniers mois, le chocolat ne devrait pas disparaître à cause du changement climatique. A deux conditions cependant : d’une part que le scénario climatique le plus grave soit évité, d’autre part que la culture du cacaoyer soit adaptée. Et cela, pas seulement à travers des variétés plus tolérantes à la sécheresse, mais également en adoptant des pratiques culturales plus agro-écologiques.