Source : Padre Pio, une pensée par jour, éd. Médiaspaul
PS : ici vous n'avez que 338 messages sur les 365 du livretSource : Padre Pio, une pensée par jour, éd. Médiaspaul
PS : ici vous n'avez que 338 messages sur les 365 du livretRecevez, dans la foi, un message de Padre Pio.
«Il n'est pas inutile, pour se protéger des ténèbres, de renouveler de temps à autre, sur le front, le signe de la sainte Croix avec les paroles : « Spiritus, Sancti Gratia illuminet sensus et corda nostra ! » « Que la grâce de l'Esprit-Saint illumine nos sens et nos cœurs. »
« Le meilleur et l'unique moyen pour conserver sa fidélité à Dieu est que cette personne qui se trouve presque toujours en contact avec des gens sans foi ni loi, qui ont toujours le blasphème à la bouche et la haine de Dieu dans le coeur, s'approche chaque jour de la Table des Anges pour recevoir Jésus. »
Padre Pio déclare à une de ses filles spirituelles qui se plaint qu'elle n'est que péchés et misères : «Il n'y a rien de vrai là- dedans. Ces pensées dessèchent le coeur au lieu de l'enflammer d'Amour Divin, Chassez-les, ce sont des tentations. Ouvrez votre coeur avec une infinie confiance à Celui qui peut tout.»
Plus vous êtes éprouvé-e, plus votre âme devient de l'or pur, digne de resplendir dans le Palais Céleste.
Padre Pio : « Avec la lecture de la Sainte Écriture et des autres livres saints et dévots, on cherche Dieu; avec la méditation, on le trouve; avec l'oraison, on frappe à la porte de son coeur et avec la contemplation, on entre dans le théâtre des divines beautés, ouvert par la lecture, la méditation et l'oraison, aux regards de notre âme. »
La vie de sainte Thérèse d'Avila
Le chemin de la Perfection et le Château intérieur (Le châtau de l'âme)
Le livre des Confessions de saint Augustin
L'Exposé du dogme catholique de Monsabré
L'AMOUR DE DIEU PEUT ÊTRE :
Substantiel : Acte de préférence simple et dépouillé, par lequel la volonté fait passer Dieu avant toute chose, à cause de sa Bonté infinie.
Accidentel spirituel : Si cet amour se trouve lié à la suavité et que celle-ci se limite à la volonté, nous sommes dans le cas de l'amour accidentel spirituel.
Accidentel sensible : Si cet amour est lié à de la suavité et que celle-ci descend dans le coeur, y faisant ressentir ardeur et douceur, nous sommes dans le cas de l'amour accidentel sensible.
Dès que nous nous repentons de nos fautes avec la ferme intention de ne plus déplaire à Dieu, nous nous confessons. Dieu nous pardonne et oublie tout. Les épreuves imposées par Dieu ne sont pas une punition de nos péchés mais une purification et une sanctification de notre esprit.
La paix et la simplicité de l'esprit, la sérénité de l'intelligence, la tranquillité de l'âme, le lien de l'amour de l'âme. La paix c'est l'ordre. C'est l'harmonie entre nous, c'est une joie continuelle qui naît du témoignage de la bonne conscience ; c'est la sainte allégresse d'un cœur dans lequel Dieu est roi.
La paix, c'est le chemin vers la perfection, bien plus, la perfection se trouve dans la paix et le démon qui sait très bien tout cela, déploie tous ses efforts pour nous faire perdre la paix.
Prenons bien garde au moindre signe de trouble et à peine nous en sommes nous aperçus, de tomber dans le découragement. Ayant recours à Dieu avec une confiance filiale et un total abandon en Lui. Chaque trouble que nous avons déplaît énormément à Jésus.
La véritable échelle qui relie la terre au ciel, c'est l'humilité, c'est la contrition, c'est la prière.
Notre souffrance n'a de valeur que si elle est offerte à Jésus et unie à sa propre souffrance.
L'Eucharistie est comme un baiser de Jésus.
Jésus est exactement au centre de votre cœur, vous n'êtes pas séparé ni éloigné de l'amour de ce Dieu si bon.
Sainteté veut dire être au-dessus de nous-mêmes, cela veut dire être victorieux de toutes nos passions, cela veut dire nous mépriser nous-mêmes et les choses du monde, vraiment, et sans cesse, jusqu'à préférer la pauvreté aux richesses, l'humiliation à la gloire, la douleur au plaisir. La sainteté s'est aimer la prochain c'est aimer le prochain comme nous-mêmes et par amour de Dieu. La sainteté, sur ce point, c'était aimer même celui qui nous maudit, qui nous hait, qui nous persécute, au point de même de lui faire du bien. La sainteté, c'est vivre dans l'humilité, le désintéressement ; c'est être prudent, juste, patient, charitable, chaste, doux, travailleur ; c'est observer ses devoirs propres, non pour un autre but que celui de plaire à Dieu et pour en recevoir de Lui seul, la récompense méritée. ... En bref, la sainteté... a en elle la force de transformer, selon le langage de livres Saints, l'homme en Dieu. [plutôt être à l'image de Dieu]
Padre Pio conseillait de méditer deux fois par jour sur la passion du Christ, même le front par terre, comme Jésus, au jardin de Gethsémani.
Quelques âmes s'en vont au paradis en train, d'autres en voiture et les autres à pied. Ces dernières, cependant, ont plus de mérite que les autres et, dans le paradis, elles auront une place plus glorieuse.
Notre ange gardien est toujours à côté de nous, dès le matin, à peine sommes-nous éveillés, et pour la journée, et la nuit, toujours... toujours... Combien de services nous rendre notre «Ange Gardien» sont que nous nous en apercevions et sans même que nous le sachions !
Padre Pio n'aimait pas les vêtements compliqués, extravagants, mais n'acceptait pas que nous soyons ridicules. Les cheveux trop lissés, plaqués mais aussi, les vêtements trop courts, trop décolletés, les lèvres peintes ne lui plaisaient pas. Il avait une prédilection pour la vertu de pureté.
Padre Pio disait à une de ses filles spirituelles : « Tu dois aller au lit, au plus tard, à 11h. Tu ne dois pas dormir moins de six heures et pas plus de huit. ».
Padre Pio dit que chacun, chacune, d'entre nous, doit être comme un phare de la famille. Car, il rappelait souvent que le Seigneur nous avait appelés, non seulement pour notre sanctification mais aussi pour le salut et la sanctification du prochain.
La poursuite douloureuse de Dieu à laquelle se livre l'âme, n'est autre qu'un effet de l'Amour qui tire et de l'Amour qui pousse. (Père Benedetto à Padre Pio).
La confession est le bain de l'âme disait Padre Pio. Il faut la faire tous les huit jours au moins. Une chambre bien nettoyée et même inoccupée a besoin d'être époussetée à nouveau.
On doit rendre compte à Dieu des péchés des autres à cause de nos mauvaises directions ou du plus grand bien que l'on n'a pas fait aux âmes : par ignorance, négligence ou pire, par malice.
L'âme est cette étincelle de Dieu dont la fine pointe est toujours fixée en Dieu. En dessous d'elle, l'esprit, l'intelligence peuvent être dans l'obscurité la plus totale. Le corps, bien en dessous, participe à sa mesure au déchirement de l'esprit et de l'intelligence, et, aux douces lumières qui viennent de l'âme. C'est pourquoi les plaies d'Amour du Seigneur Jésus-Christ apparaissent parfois à l'extérieur. Ce sont les signes sacrés qui marquent les membres de celui qui s'est offert en victime. Elles existent aussi à l'intérieur… Comme la transverbération du cœur…
La lumière divine qui éclaire l'âme va la purifier comme le feu agit sur le bois pour qu'il soit lui-même transformé en feu. Ce feu, appliqué au bois, commence tout d'abord par le dessécher, il va en expulser toute l'humidité, il va en faire sortir toute la sève. Ce bois alors va devenir comme du charbon, noir, obscur et même laid; il va se remplir de fumée par moments, il sera même répugnant car on craindra de se salir en le touchant. Ainsi, peu à peu, tout ce qui est dans le bois et qui ne peut pas brûler, va se trouver rejeté, éliminé. Progressivement, la flamme va réchauffer le bois en le caressant de l'extérieur, puis tout à coup, sans que l'on sache comment la chose arrive, la flamme entre à l'intérieur même du bois, dans son cœur… Elle le dévore, le consume tout entier, elle le transforme… en une flamme éclatante qui brûle et qui réchauffe tous ceux qui s'en approche. Il les éclaire.
Ainsi en est-il de l'âme qui s'offre à l'amour divin. La flamme d'Amour (le feu divin de l'Amour) va détruire dans cette âme, tout ce qui est humain. À la lumière de la contemplation, «la lumière obscure», l'âme regarde regarde effarée, tous ses défauts, comme le charbon noir repoussant.
Au fur et à mesure de sa purification, l'âme est transformée par Dieu. Le bois devient de plus en plus incandescent, brillant, jusqu'au moment où la flamme jaillit en lui. Si la bûche a une certaine grosseur, il peut arriver que le cœur même du bois ne soit pas affecté par la transformation qui s'opère à la surface, du côté de l'écorce. Mais lorsque la chaleur pénètre peu à peu... la purification, donc la brûlure se fait sentir et on entend le bois craquer et gémir…
Il en est de même pour l'âme victime… Il peut il peut y avoir une transformation superficielle qui va faire d'elle… une flamme ardente pour ceux qui l'approchent. Beaucoup en reste là. La transformation qui se poursuit atteint le fond du cœur, la fine pointe de l'âme, avec une nouvelle période de souffrances (purification) jusqu'à ce que l'âme toute entière soit transformée en Dieu.
Le pape Jean-Paul II disait, le 15 août 1982 à Lourdes : « Le monde a perdu le sens du péché car il a perdu le sens de Dieu.»
Padre Pio marche dans l'obscurité de la contemplation. Il est à l'abri des embûches du démon car satan ne peut atteindre ce niveau. La contemplation est reçue dans l'âme d'une manière passive et secrète, à l'insu des sens et des puissances, tant extérieurs qu'intérieurs, de la partie sensitive. Elle est donc que désormais - cette contemplation - à l'abri des obstacles qu'auraient pu lui opposer la faiblesse naturelle de la partie sensitive, et c'est encore par grâce de Dieu. Dieu veut que les rapports intimes de l'âme avec la Divinité fussent ignorés de la partie inférieure de l'être.
Le démon... sait bien qu'il se passe quelque chose entre Dieu et l'âme du père Pio mais il ne peut y atteindre. Pour tenter de détruire cette image de Dieu dans l'âme, il va s'attaquer aux puissances inférieures, à la partie sensitive… C'est de là que viennent les troubles, les souffrances intimes, les fantômes horribles, les craintes injustifiées d'être pécheurs…
À la fine pointe de l'âme existe une zone secrète et privilégiée où réside la Divine Majesté. Et cette union substantielle de l'âme avec son Dieu échappe complètement… à l'influence mauvaise et destructrice de l'ennemi. Les communications secrètes et intimes de l'âme avec Dieu sont des touches substantielles.
Lexique = lire, méditer = réfléchir, oraison = parler, contempler = laisser agir
Le sacrement de la Réconciliation - le sacrement du pardon - c'est le signe visible du Mystère Pascal du Seigneur. C'est la Passion du Christ qui agit dans ce sacrement, c'est une communion aux fruits obtenus par le Sacrifice Rédempteur. À travers les sacrements, les fidèles sont unis d'une façon cachée et mystérieuse, mais combien réelle et fructueuse, au Christ souffrant. En Padre Pio, le ministère du Sacrement du Pardon, signe efficace du Christ, atteint un véritable sommet. Comment, en voyant les mains, les pieds et le cœur blessé de ce confesseur, unique en son genre, ne pouvait-on pas penser au Ressuscité, qui, le soir de Pâques, montrant ses plaies glorieuses à ses Apôtres, leur avait dit : « Recevez le Saint Esprit; ceux à qui vous remettrez les péchés, ils leur seront remis…»
Au confessionnal, Padre Pio était un « perpétuel Vendredi -Saint » qui donnait, avec le sang de ses stigmates, la vie et la paix du Ressuscité aux pêcheurs repentis. Ce mystère de mort et de résurrection du Christ, nombreux sont ceux qui en parlent. Padre Pio, lui, nous l'a présenté au confessionnal.
Padre Pio ne distingue pas entre péché grave ou léger. Il y avait le péché cause de la croix de Jésus et c'était tout. Il nous enseigne que le sacrement du pardon était une question d'amour et non pas une question de justice et de droit. Il faisait comprendre que la confession fréquente activait la conversion, entretenait la délicatesse de l'âme, faisait grandir l'humilité, fortifiait dans les tentations.
Padre Pio est toujours dans le même état spirituel. Il ne sait pas s'il accomplit la Divine Volonté. C'est une torture de tous les instants. Padre Pio espère qu'à sa dernière heure, il aura la contrition parfaite.
La prière est une clé qui nous ouvre le cœur de Dieu. Seule la prière est capable de transformer le monde.
Padre Pio avouait qu'en priant, son cœur se trouvait envahi par une flamme, délicate et douce, qui détruit mais qui ne fait pas mal. Padre Pio disait: « Il faut vraiment être persuadé que Dieu dirige notre vie, qu'il la la voit et qu'il l'aime. C'est Lui qui tire les ficelles.
Paradoxalement, plus Padre Pio s'approchait de Dieu et plus Dieu prenait possession de lui, plus Padre Pio ressentait douloureusement la faiblesse de sa nature humaine. … Quelques semaines avant qu'il ne franchisse le seuil de son Éternité, il me disait : « Mon fils, prie pour que je garde la Foi !
À ceux de ses fils spirituels qui faisaient la rude expérience de la « Nuit de l'Esprit», il conseillait de «laisser tomber la nuit» et de s'abandonner entre les mains du Seigneur. Cela revenait pratiquement à chasser les inquiétudes qui empêchaient l'Esprit-Saint d'agir dans notre âme. Cela revenait aussi à chasser toutes les anxiétés, les craintes veines, les hésitations. Il expliquait que tout cela ne servait à rien, car rien ne peut changer une épreuve que Dieu nous envoie.
Padre Pio aimait particulièrement l'Église (donc le pape, son représentant), la Vierge et bien sûr, le Christ. (759)
Padre Pio voyait en Notre-Dame, le canal qui le conduisait au Christ et la voie la plus sûre pour porter le Christ à ses frères. Mère de Jésus, Mère du Corps Mystique de Jésus, Mère, par conséquent de toute l'Église, telle était bien la place que Padre Pio donnait à Marie. (762)
Avant d'accepter un fils ou une fille spirituelle, Padre Pio voulait constater une véritable conversion et le début d'un cheminement ascétique qu'il aurait aidé de son assistance et de sa direction. Tous ceux qui s'uniront à la récitation de la prière que le père préférait, de 21 heures à 21h30, et qui chaque mois feront célébrer une Sainte Messe, selon les intentions du vénéré Père, pourront devenir ses fils et filles spirituelles. [Les intentions du Père était particulièrement l'église le pape et le monde entier.]