no 41 à 60

41.  10 juillet 1922 — Le début du règne de la Divine Volonté sur la terre comme au Ciel. Comment Luisa perçoit Jésus.

Étant dans mon état habituel, je sentis la présence de mon aimable Jésus en moi, mais d'une façon particulièrement accentuée. Je sentis aussi qu'il tenait mon cœur fermement, au point de me faire mal. Puis il serra mon cou dans ses mains, dans une étreinte suffocante. Ensuite, il s'est assis sur mon cœur d'un air imposant et autoritaire. Je me suis sentie annihilée. Puis, à son ordre, je suis revenue à une nouvelle vie. Qui pourrait dire ce qu'il provoqua dans mon être intérieur et ce que j’éprouvai! 

Par la suite, pendant que je sentais toujours sa présence avec force en moi, il me dit: «Ma fille, monte, monte, encore plus, davantage ...assez pour que tu arrives au sein de la Divinité. Ta vie doit être au milieu des Personnes divines. Et afin que tu réalises cela, j'ai formé ma vie en toi et j'ai entouré de mon éternelle Volonté tout ce que tu fais, pour que ma Volonté coule en toute chose d'une façon surprenante et merveilleuse. Ma Volonté agit en toi dans un acte continuel. Parce que j'ai formé ma vie en toi, que ma Volonté agit en toi et dans tes actes, que ta volonté a été transmuée en la mienne, ma Volonté a maintenant vie sur la terre. 

«Il est nécessaire que tu prennes avec toi ma vie et ma Volonté afin que ma Volonté sur la terre et ma Volonté au Ciel fusionnent. Tu vas vivre un certain temps dans le sein de la Divinité et ta volonté agira avec la mienne pour qu'elle soit agrandie autant que cela est possible pour une créature. Puis tu retourneras sur la terre, apportant avec toi le pouvoir et les prodiges de ma Volonté. La présence de ces attributs en toi bouleversera les créatures, ouvrira leurs yeux; beaucoup en viendront à connaître le sens de vivre dans ma Volonté. Ils sauront ce que signifie vivre «à l'image et à la ressemblance» de leur Créateur

«Ce sera le commencement de mon Règne  «sur la terre comme au Ciel». Crois-tu que c'est une petite chose que de vivre dans ma Volonté? Cela n'a pas d'égal, pas plus qu'il y a de sainteté qui s'en approche. C'est la vraie vie, pas une illusion, pas une invention de l'imagination. Cette vie est présente, non seulement dans l'âme, mais aussi dans le corps. Sais-tu comment elle se forme? D'abord, ma Volonté éternelle devient la volonté de l'âme; ensuite, mes Palpitations dans son cœur conçoivent ma vie en elle. L'amour, les peines et tous les actes accomplis par l'âme dans ma Volonté forment en elle mon Humanité. Ces actes me font croître tellement dans l'âme que je ne peux rester caché et que l'âme ne peut s'empêcher de sentir ma Présence. Ne sens-tu pas que je suis vivant en toi? 

Voilà pourquoi je t'ai dit qu'il n'y a rien qui, même de loin, approche la sainteté dans ma Volonté. Toutes les autres saintetés sont comme des petites lumières, mais cette nouvelle sainteté est un grand soleil transfusé dans l'âme par le Créateur. 

C'est uniquement par obéissance et avec une énorme répugnance que je dirai ici comment je perçois Jésus en moi. Je le perçois, presque visible, à la place où se trouve mon cœur. Parfois, je sens qu'il prie et, souvent, je l'entends avec mes oreilles physiques pendant que je prie avec lui. Quand il souffre, je sens sa Respiration laborieuse, je le sens dans ma propre respiration, au point que je suis portée à respirer au même rythme que lui. Alors, parce que toutes les créatures sont contenues en lui, je sens sa Respiration diffusée, de même que sa vie, dans tous les mouvements et les respirations des humains, et je m'y diffuse à l'unisson avec lui. Parfois, je le sens gémir et agoniser. D'autres fois, je le sens ouvrir ses bras lorsqu'il les étend dans les miens. En d'autres occasions, il dort et laisse en moi un silence profond. Mais qui peut tout dire? Jésus seul peut dire ce qu'il produit en moi. Je n'arrive pas à trouver les mots pour expliquer. 

C'est seulement par obéissance que j'ai écrit ce qui précède, avec une grande peine d'âme et par peur de déplaire à Jésus. II est tolérant quand je ne suis pas sous l'obéissance. Mais si l'obéissance le requiert, alors ma seule réponse doit être «fiat». Autrement, il m'annihilerait.

42.  14 juillet 1922 — Luisa engendre le Règne de la Divine Volonté dans les autres. [À cause de sa sainteté, notre Volonté requiert que, avant d'être placée dans une âme, celle-ci apprenne à la connaître, à l'aimer et à la vénérer. Par la suite, notre Volonté pourra développer dans cette âme toute sa puissance; l'âme sera courtisée par nos grâces. ]

Me trouvant dans mon état habituel, Jésus me transporta hors de moi-même jusqu'au sein de l'Éternel. Faute de mots pour m'exprimer, je suis incapable de dire ce que j'ai ressenti et compris en nageant à ce niveau. Mon toujours aimable Jésus me dit

«Fille bien-aimée de notre Volonté, je t'ai amenée au sein de notre Divinité afin que ta volonté puisse être développée davantage au sein de la nôtre et, qu'ainsi, elle participe à notre façon d'agir. Notre Divinité tend naturellement vers la création; elle crée continuellement. Tout ce que nous créons possède aussi la vertu de créer. Le soleil génère de la lumière pour les yeux humains; continuellement, il semble se multiplier pour tous, pour les plantes et sur tous les points sur la terre. S'il n'avait pas cette vertu, cette complicité avec la puissance génératrice de son Créateur, le soleil ne pourrait jamais donner la lumière à tous, ni être à la disposition de tous. Une fleur génère d'autres fleurs semblables à elle. Une graine engendre d'autres graines. Les humains engendrent d'autres humains. Toutes les choses portent en elles la vertu génératrice de leur Créateur. Nous pareillement, les Personnes Divines, tendons très naturellement à générer et à reproduire des êtres semblables à nous-mêmes. 

«C'est pourquoi je t'ai amenée dans notre sein, pour qu'en vivant avec nous, ta volonté se fonde dans la nôtre et y croisse, pour qu'elle soit capable de générer avec nous la sainteté, la lumière et l'amour, de telle sorte que, se multipliant avec nous dans toutes les créatures, elle soit apte à générer dans les autres ce qu'elle a reçu de nous. 

«La seule chose qu'il nous reste à accomplir dans la Création est reliée à notre Volonté: nous voulons que notre Volonté agisse dans les créatures comme elle agit en nous. Notre amour veut projeter notre Volonté de notre sein vers les créatures. Il est à la recherche d'une créature qui soit disposée à la recevoir, qui va la reconnaître et la chérir. Tu es cette personne. C'est pourquoi tu as reçu tant de grâces, tant de manifestations concernant notre Volonté. À cause de sa sainteté, notre Volonté requiert que, avant d'être placée dans une âme, celle-ci apprenne à la connaître, à l'aimer et à la vénérer. Par la suite, notre Volonté pourra développer dans cette âme toute sa puissance; l'âme sera courtisée par nos grâces. 

«Tout ce que nous faisons avec toi, c'est de préparer et d'embellir en toi la demeure de notre Volonté. Sois donc attentive! Ici, dans notre sein, tu apprendras mieux nos Voies, et tu recevras toutes les prérogatives nécessaires aux desseins que nous avons sur toi.»

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😇 Jésus transporte Luisa jusqu'au sein de l'Éternel; il explique: «Notre Divinité tend naturellement vers la création; elle crée continuellement. Tout ce que nous créons possède aussi la vertu de créer. Le soleil génère de la lumière... Une fleur génère d'autres fleurs... Les humains engendrent d'autres humains. Toutes les choses portent en elles la vertu génératrice de leur Créateur. Nous pareillement, les Personnes Divines, tendons très naturellement à générer et à reproduire des êtres semblables à nous-mêmes.» 

En vivant au sein de l'Éternel, la volonté de Luisa — se fondant dans celle des Personnes divines —, y croît et devient capable de se multiplier dans toutes les créatures, générant sainteté, lumière et amour. Elle devient «apte à générer dans les autres ce qu'elle a reçu» des Personnes divines.

Jésus dit encore: «À cause de sa sainteté, notre Volonté requiert que, avant d'être placée dans une âme, celle-ci apprenne à la connaître, à l'aimer et à la vénérer. Par la suite, notre Volonté pourra développer dans cette âme toute sa puissance; l'âme sera courtisée par nos grâces. 

Ainsi, Jésus dit à Luisa d'être attentive à bien apprendre des Voies divines. (De même, nous-mêmes, pouvons lire attentivement les écrits de Luisa sur la Divine Volonté. Asa)

43.  16 juillet 1922 — Avant de pouvoir s'établir, la sainteté de la vie dans la Divine Volonté doit être connue.

Mon confesseur m'a demandé de transcrire les passages où Jésus m'a demandé d'écrire au sujet des diverses vertus. Cela m'a beaucoup peinée. La pensée que l'on publierait ce que Jésus m'a enseigné était pour moi un martyre. [Le confesseur m'ayant dit qu'il devait faire copier mes écrits sur les diverses vertus bénies que Jésus m'avait fait écrire, j'ai ressenti une douleur, un martyre. "texte Italien"]

Aussi, quand Jésus vint, je lui dis

«Mon Amour, ce martyre est seulement pour moi: celui de devoir faire connaître les choses que tu m'as manifestées. Pire encore, en révélant ce que tu m'as dit, je dois apparaître dans certains passages. Ah! mon Jésus, quel martyre! Et pourtant, bien que j'aie l'âme en peine, je suis obligée d'obéir. Donne-moi la force. Aide-moi. Ce martyre, il est pour moi seule. Tu as dit tant de choses à d'autres, tu leur as donné tant de grâces, mais personne par la suite n'a su quoi que ce soit; et si on a fini par le savoir, ce n'est qu'après leur mort. Tout le reste a été enseveli avec elles. Ah! je suis seule à subir ce martyre!» 

Toute bonté, Jésus me dit: «Ma fille, prends courage, ne sois pas accablée. Je serai avec toi aussi dans cela. En présence de ma Volonté, ta volonté doit disparaître. La raison de cela est que la sainteté de la vie dans ma Volonté doit être connue. Cette sainteté n'a ni chemin, ni clé, ni chambre. Elle pénètre tout. Elle est comme l'air que l'on respire, un air que tous peuvent et devraient respirer. Il suffit qu'une âme la désire et qu'elle mette de côté sa volonté humaine au profit de la Volonté Divine, pour que cette dernière se laisse aspirer par cette âme, lui donnant vie, lui accordant tous les bénéfices de la vie dans ma Volonté. Mais si cette sainteté n'est pas connue, comment les âmes peuvent-elles désirer une façon de vivre si sainte? Vivre dans ma Volonté est la plus grande gloire que les créatures puissent m'offrir. 

«Les autres types de sainteté sont assez connus à travers l'Église, et quiconque le veut peut les vivre. Voilà pourquoi je ne me sens pas pressé de les faire connaître davantage. Par ailleurs, la sainteté de la vie dans ma Volonté, ses effets, ses mérites, ce dernier coup de pinceau que ma main créatrice veut donner aux créatures pour les transformer en mon image, ne sont pas encore connus. C'est la raison de l'urgence que je ressens de faire connaître tout ce que je t'ai dit. Si tu ne te pliais pas à cela, tu restreindrais ma Volonté, tu me refoulerais dans les flammes qui me dévorent, tu retarderais le moment où je dois recevoir la gloire complète qui m'est due par toute la Création. 

«Mais je veux que tout soit fait de manière ordonnée. Un mot manquant ou une virgule, une référence omise, un chapitre incomplet, autant d'omissions qui infirmeraient la connaissance de vivre dans ma Volonté au lieu d'éclairer les créatures. Alors, au lieu de me donner gloire et amour, les créatures resteraient indifférentes. Par conséquent, sois attentive: je veux que ce que je t'ai révélé soit entièrement connu.» 

Je lui dis: «Mais pour faire connaître totalement ta part, je suis obligée de mentionner des choses de ma part.» 

Jésus reprit: «Que veux-tu dire par cela? Si nous avons suivi cette voie ensemble, pourquoi veux-tu que je paraisse seul?  De plus, qui devrais-je choisir, qui devrais-je citer en exemple, si celle que j'ai entraînée et qui connaît la façon de vivre dans ma Volonté ne veut pas être connue? Ma fille, cela est absurde!» 

Je répondis: «Ah! Jésus, dans quel labyrinthe tu me places! Je me sens près de mourir, mais j'espère que ton "Fiat" me donnera de la force.» 

Et Jésus ajouta: «Exactement, mets de côté ta propre volonté et mon "Fiat" accomplira tout.»

44.  20 juillet 1922 — La vie dans la Divine Volonté greffe sur l'âme tout ce que la Divine Volonté a accompli dans l'Humanité de Jésus. [Mon éternelle Volonté a fait mourir mon Humanité autant de fois qu'il y a de créatures qui ont vu ou qui verront la lumière du jour, et ... a laissé une marque... pour chacune de ces morts.]

Me trouvant dans mon état habituel, mon toujours aimable Jésus vint et me plongea si profondément dans sa Volonté que je me sentais dans l'impossibilité de la quitter. Je me sentais comme une personne qui, volontairement, s'est retirée d'un endroit petit et limité pour un autre illimité; et voyant l'immense distance pour sortir de cet endroit, incapable de voir où il se termine, elle se considère néanmoins chanceuse d'être là et abandonne toute pensée de retour à son endroit précédent. 

Pendant que je nageais dans cette mer immense de la Divine Volonté, mon doux Jésus me dit: «Très chère fille de ma Volonté, je veux faire de toi la réplique de ma vie. La vie dans ma Volonté greffe dans l'âme tout ce que ma Volonté a réalisé et m'a fait souffrir dans mon Humanité. Ma Volonté ne tolère aucune dissemblance. 

«Mon éternelle Volonté a fait mourir mon Humanité autant de fois qu'il y a de créatures qui ont vu ou qui verront la lumière du jour, et mon Humanité a accepté ces morts avec tellement d'amour que l'éternelle Volonté a laissé une marque dans mon Humanité pour chacune de ces morts. Veux-tu que j'imprime toutes ces marques sur ta volonté — pour autant que cela est possible — de telle sorte que tu souffriras et imiteras mes nombreuses morts?» 

Je répondis: "Fiat" ("Que cela soit"). Alors Jésus utilisa sa Volonté pour marquer mon humanité d'innombrables marques de mort en me disant: «Sois attentive et forte en souffrant ces morts parce que, d'elles, la vie émergera chez autant de créatures.» En disant cela, il me toucha de ses mains créatrices, ce qui produisit en moi une souffrance indescriptible. Il déracina mon cœur et le blessa de mille façons, par moment avec des dards enflammés, puis avec des flèches de glace qui me firent grelotter. Ensuite, il le serra si fort qu'il le rendit immobile. Qui pourrait dire tout ce qu'il a fait? Lui seul. Je me suis sentie écrasée et annihilée, et je craignais de ne pas avoir suffisamment de force pour tenir. Comme s'il cherchait à se reposer des peines qu'il m'avait infligées, il me dit

«Que crains-tu? Aurais-tu peur que ma Volonté soit incapable de te soutenir dans ces douleurs que je t'impose? Ou crains-tu de quitter les frontières de ma Volonté? Cela ne se produira jamais! Ne vois-tu pas combien de vastes mers, ma Volonté a étendues autour de toi? Tu ne peux trouver aucune issue. Toutes les vérités que je t'ai manifestées ont été autant de mers qui t'ont entourée. Et je vais continuer d'étendre encore plus de mers autour de toi. 

«Prends courage, ma fille, cela est nécessaire pour vivre dans la sainteté de ma Volonté, une sainteté qui est axée sur la ressemblance entre l'âme et moi. C'est ainsi que j'ai fait avec ma Mère. Je ne l'ai dispensée d'aucune de mes peines, si petites qu'elles furent, ni d'aucun de mes actes ou de mes marques de bonté. Nos Volontés unifiées nous unissaient, de telle sorte que lorsque je souffrais des morts, des douleurs, ou que j'agissais, elle mourait, souffrait et agissait avec moi. Son être était une copie fidèle de la mienne, si bien que lorsque je la regardais, je voyais un autre moi-même

«Maintenant, je veux faire avec toi ce que j'ai fait avec ma Mère, dans la mesure où tu en es capable. Il est nécessaire que, par l'intermédiaire d'une misérable créature, ma Volonté puisse vivre et agir sur la terre. Mais comment ma Volonté peut-elle trouver une telle vie opérante dans une créature si elle ne lui donne pas ce que mon Humanité contient et a souffert? Ma Volonté a trouvé une telle vie opérante en moi et en mon inséparable Mère. Maintenant, je veux que ma Volonté trouve cette vie opérante dans une autre créature, comme il a été déterminé par ma Volonté. Et cette créature, c'est toi.» 

Bien que confuse devant tout cela, j'ai compris ce que Jésus me disait et j'ai senti ma pauvre personne totalement annihilée et détruite. Je me trouvais tellement indigne que j'ai pensé: «Quelle grave erreur Jésus est en train de commettre!  Il y a tant de bonnes âmes qu'il pourrait choisir!» 

Pendant que je pensais ainsi, Jésus ajouta: «Pauvre fille, ta petitesse s'estompe à mes Pieds; mais c'est ainsi que j'en ai décidé. J'aurais pu choisir une autre créature; mais parce que tu es très petite, j'ai pu te faire croître sur mes Genoux. Je t'ai nourrie de mon sein comme un petit bébé. Ainsi, je sens en toi ma propre vie. J'ai fixé mon regard sur toi. Je t'ai examinée sous tous les angles. Étant satisfait de ce que j'ai vu, j'ai demandé au Père et au Saint-Esprit de t'examiner eux aussi. Nous t'avons choisie à l'unanimité. C'est pourquoi tu n'as pas d'autre choix que de m'être fidèle et d'embrasser avec amour les souffrances, la vie, les effets et tout le reste que notre Volonté désire pour toi.»


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😇 Jésus plonge Luisa dans l'immense mer de sa Volonté, illimitée. Il lui explique que la vie dans Sa Volonté «greffe dans l'âme» tout ce que Sa Volonté a réalisé dans sa propre Humanité. Ainsi, comme son «éternelle Volonté» a fait mourir son Humanité pour chaque créature «qui ont vu ou qui verront la lumière du jour», laissant «une marque» dans son Humanité «pour chacune de ces morts», ainsi il demande à Luisa s'il peut imprimer sur elle les marques que «l'éternelle Volonté» a laissé sur Lui. Il dit: «de telle sorte que tu souffriras et imiteras mes nombreuses morts». Luisa répond "Fiat". Jésus lui dit d'être forte et attentive car, «en souffrant ces morts,... d'elles, la vie émergera chez autant de créatures». 


Jésus touche alors Luisa de ses mains créatrices ce qui produit en elle «une souffrance indescriptible»; il déracine son coeur et le blesse de "feu", de "glace", "le serre", etc. Ce faisant, la divine Volonté a étendu de vastes mers autour de Luisa. Jésus dit encore: «Toutes les vérités que je t'ai manifestées ont été autant de mers qui t'ont entourée. Et je vais continuer d'étendre encore plus de mers autour de toi.»


Jésus dit à Luisa de prendre courage; «cela est nécessaire pour vivre dans la sainteté» de sa Volonté, «une sainteté qui est axée sur la ressemblance entre l'âme» et Lui. Jésus dit qu'il a fait ainsi avec sa Mère. Leurs deux volontés étaient unies. Quand Jésus souffrait, avait des peines, Marie les souffrait et les ressentait aussi. Quand Jésus regardait sa Mère, il voyait un autre lui-même.


Jésus veut faire de Luisa une copie de Lui-même afin que sa «Volonté puisse vivre et agir sur la terre». Pour cela, Jésus doit lui donner ce que son «Humanité contient et a souffert».

45.  24 juillet 1922 — L’âme liée à toutes les créatures. [Liens entre Jésus et toutes les âmes. Correspondance à la Grâce.]

Me trouvant dans mon état habituel, mon aimable Jésus vint avec majesté et, dans un amour enjôleur, il me montra toutes les générations humaines, du premier homme jusqu'au dernier, chacun lié à lui. Les liens étaient si forts que Jésus semblait se reproduire en chacun, au point que chacun semblait avoir Jésus pour lui seul. Jésus a offert sa vie pour assumer les souffrances de chaque créature afin de pouvoir dire au Père céleste: «Mon Père, en chaque créature tu trouveras un autre moi-même. Pour chacune, je te donnerai ce qui te revient.» 

Pendant que je contemplais cela, mon doux Jésus me dit: «Ma fille, veux-tu m'imiter en acceptant toi aussi d'être liée avec chaque être?» Je ne sais comment, mais j'ai eu l'impression que le poids de toutes les créatures était déposé sur mes épaules. J'ai vu mon indignité et ma faiblesse. Et j'ai éprouvé une telle répugnance que je me sentais annihilée. Éprouvant de la compassion pour moi, Jésus, blessé, me prit dans ses bras, m'approcha de son Coeur et, plaçant ma bouche sur la blessure causée par la lance, il dit

«Petite, le sang qui sort de cette blessure est pour te donner la force qui te manque [Bois ma fille le sang qui coule de cette blessure pour recevoir la force qui te manque. "texte Italien]. Prends courage, ne crains pas, je serai avec toi; nous partagerons entre nous [ensemble] le poids, le travail, les peines et les morts. Sois attentive et fidèle, car ma grâce veut être payée de retour. Sans réciprocité, il n'y a aucun besoin qu'elle descende [car ma grâce veut de la correspondance, sinon il n'y a pas de chemin pour la faire descendre. Asa]

Et il ajouta:

¹ «Quel effort te faut-il pour ouvrir et fermer tes yeux? Aucun. Concentre-toi sur le grand bienfait-de pouvoir garder tes yeux ouverts et sur le grand inconvénient du contraire. Lorsqu'ils sont ouverts, tes yeux s'emplissent de lumière et de soleil. Cette lumière te permet de travailler et permet à tes pieds de marcher en sécurité sans tomber; elle te permet de distinguer facilement les objets profitables de ceux qui sont nuisibles. Tu peux mettre les choses en ordre, tu peux lire, écrire. Et que faut-il pour perdre tous ces avantages? Simplement de fermer les yeux! Alors, ta main ne peut plus agir, tes pieds ne peuvent plus avancer et, s'ils le font, ils courent le risque de te faire trébucher, car tu ne peux plus distinguer les objets devant toi. Tu es réduite à l'incapacité. 

«C'est ce que je veux dire par la réciprocité: simplement ouvrir les yeux de l'âme. Quand l'homme les ouvre, la lumière pénètre son esprit et mon image est projetée dans tout ce qu'il accomplit, ce qui en fait une copie fidèle de moi. Il ne fait rien d'autre que de recevoir continuellement ma lumière, ce qui transforme tout son être en lumière. Mais, s'il n'y a pas réciprocité, l'âme plonge dans la noirceur et l'impuissance.»

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¹ Du texte Italien

Que faut-il pour ouvrir et fermer les yeux ? Cela ne prend rien. Pourtant il y a grand bien à les garder ouverts et grand mal à les garder fermés. En les gardant ouverts, les yeux se remplissent de lumière, de soleil; avec cette lumière la main peut opérer, le pied peut marcher avec confiance et sans broncher, distinguer les objets, qu'ils soient bons ou mauvais, mettre de l'ordre, lire, écrire. Maintenant, que faut-il pour perdre tout ce bien? Fermer les yeux. La main ne peut pas opérer, le pied ne peut pas marcher et s'il marche il est sujet à trébucher, il ne distingue plus les objets, il est réduit à l'incapacité. 

Telle est la correspondance. Ce n'est rien d'autre que d'ouvrir les yeux de l'âme. À mesure qu'elle (l'âme) les ouvre, la lumière brille dans l'esprit, mon image se reflète dans tout ce qu'elle fait, me copiant fidèlement, de telle manière qu'elle ne fait que recevoir de moi une lumière continue, pour convertir tout son être en lumière. D'autre part, le manque de correspondance plonge l'âme dans les ténèbres et la rend inactive". 

46.  28 juillet 1922 - L'âme "liée à Jésus" reproduit Jésus par ses morts causées par la souffrance, mais aussi, par par ses morts causées par l'amour.

Je me sentais complètement submergée dans la très sainte Volonté de mon doux Jésus, quand il vint vers moi et me dit: «Ma fille, fusionne ton intelligence avec la mienne de telle sorte qu'elle envahisse les intelligences de toutes les créatures et qu'elle soit reliée à toutes leurs pensées. Ainsi, ton intelligence sera en mesure de remplacer leurs pensées par un nombre équivalent de pensées dans ma Volonté. Et je recevrai la gloire comme si toutes leurs pensées avaient une qualité divine

«Fusionne ta volonté avec la mienne; rien ne doit s'échapper du filet de ta volonté et de ma Volonté. Ma Volonté en Moi et ma Volonté en toi doivent fusionner et jouir des mêmes prérogatives. Mais j'ai besoin que tu me remettes ta volonté pour que je puisse la dilater dans la mienne, afin qu'aucune chose créée ne lui échappe. Ainsi, de toutes les choses, j'entendrai l'écho de la Divine Volonté [Ainsi, de toutes choses, je sentirai l'écho de la Volonté divine dans la volonté humaine, comme ma ressemblance].

«Ma fille, j'ai souffert une double mort pour chaque mort que les créatures ont subi: une mort par amour et une autre par affliction. Quand j'ai créé les créatures, j'ai créé en elles une structure d'amour de sorte que rien d'autre que l'amour ne devait émaner d'elles. Cela est vrai à tel point que mon amour et leur amour étaient destinés à s'entrelacer dans des courants continus. L'homme ingrat, non seulement a refusé de m'aimer, mais il m'a offensé. Dès lors, j'ai dû accepter une mort d'amour pour chaque créature afin de suppléer auprès de mon Père pour ce manque d'amour, et aussi une mort de peine afin de réparer pour les offenses des créatures.»

Pendant que mon doux Jésus disait cela, il était tout enflammé d'un amour qui le consumait et qui l'amenait à une mort pour chaque créature. De plus, j'ai vu que chaque Pensée, chaque Mot, chaque Mouvement, chaque acte, et chaque Pas de Jésus étaient comme autant de flammes [étaient plusieurs flammes] qui le consumaient et qui, en même temps, lui redonnaient vie. Et Jésus ajouta: «Veux-tu me ressembler? Veux-tu accepter les morts d'amour comme tu as accueilli les morts d'affliction?» 

Je répondis: «Ah! mon Jésus, je ne sais pas ce qui est arrivé. Je sens toujours une grande répugnance devant les morts d'affliction que j'ai acceptées. Comment pourrais-je accepter les morts d'amour qui me paraissent encore pires? Je tremble à cette seule pensée. Ma pauvre nature doit être davantage annihilée, détruite! Aide-moi! Donne-moi la force, car je sens que je ne peux poursuivre.» 

Toute bonté, Jésus ajouta: «Ma pauvre fille, c'est déjà décidé. Sois courageuse, ne crains pas, ne sois même pas perturbée devant la répugnance que tu éprouves. De plus, pour te donner confiance, je te dis que même cela fait partie de ma ressemblance. Sache que mon Humanité, pourtant sainte et consentante à souffrir, a senti cette même répugnance. Mais ce n'était pas ma répugnance à moi; c'était la répugnance que toutes les créatures ont éprouvée à faire le bien et à accepter les souffrances qu'elles méritaient. J'ai dû accepter ces souffrances qui me torturaient afin d'inculquer aux créatures une inclination à faire le bien, et pour que soient diminuées leurs souffrances. Ma répugnance fut si grande qu'au Jardin des Oliviers j'ai crié au Père: «Si c'est possible que ce calice s'éloigne de moi!» Mais crois-tu que c'est moi qui criais? Ah! non! Tu te trompes si tu penses cela. J'ai aimé la souffrance jusqu'à la folie. J'ai aimé la mort afin de donner la vie à mes enfants. 

«C'était le cri de toute la famille humaine qui se répercutait sur mon Humanité. Criant avec les créatures, j'ai répété trois fois: «Si c'est possible, laisse ce calice s'éloigner de moi!» J'ai crié cela au nom de toute l'humanité, dans la mesure où elle faisait partie de moi. Et je me suis senti oppressé et écrasé. La répugnance que tu éprouves n'est pas de toi; c'est l'écho de la mienne. Si elle avait été de toi, je me serais déjà retiré de toi. Ainsi donc, ma fille, désire créer en toi une autre image de moi et accepte. Je veux moi-même accroître ta volonté et la consumer dans la mienne afin d'imprimer en elle ces morts d'amour.» 

En disant cela, de sa sainte main, Jésus imprima ces morts d'amour en mon âme. Ensuite, il disparut. Que tout soit pour la gloire de Dieu!

47.  30 juillet 1922 — Luisa résiste à l'idée que ses écrits soient publiés; Jésus lui fait part de l'affliction qu'elle lui cause.

Ils continuaient de faire des copies de mes écrits selon les exigences de mon confesseur, incluant tout ce que Jésus m'avait dit concernant les vertus, ce que j'aurais bien voulu faire exclure des copies. Jésus vint et me dit d'un ton désapprobateur

«Ma fille, pourquoi veux-tu me garder caché? Suis-je indigne de mentions? Si on rapporte un bienfait, une parole, un acte ou une vérité émanant d'une personne et qu'on ne veut pas nommer la personne, c'est parce qu'on considère la source de ses informations peu crédible. D'un autre côté, si la personne est de bonne réputation, honorable et bien connue, alors on mentionne d'abord son nom afin de rehausser ce qui sera dit, et c'est seulement après qu'on rapporte la parole ou l'acte de cette personne. 

«Est-ce que je ne mérite pas qu'on mentionne mon Nom avant de citer mes Paroles? Oh! comme tu me traites mal! Je n'aurais jamais pensé que tu puisses me faire cet affront, après ma conduite si magnanime envers toi. Je t'ai manifesté tant de choses me concernant; je t'ai révélé de nombreux détails très intimes, de nouvelles révélations concernant ma Volonté, qui n'avaient été divulgués à personne d'autre auparavant. Tu aurais dû te montrer plus disposée à me faire connaître. Mais, au contraire, tu es tellement fermée. D'autres âmes, pleines de zèle pour me faire connaître et aimer auraient voulu proclamer avec fanfare et trompettes tout ce que je leur ai révélé afin que je sois connu et aimé. Toi, tu veux me cacher! Cela ne me plaît pas du tout.» 

Confuse et humiliée à l'extrême, je lui dis: «Mon Jésus, pardonne-moi. Tu as raison. Mais je sens une si grande répugnance. Avoir à forcer ma volonté pour accepter de quitter ma réserve me torture. Aie pitié de moi! Donne-moi ta force, donne-moi plus de grâce et plus de coeur afin que jamais plus je ne t'afflige.» 

Jésus me répondit: «Je te bénis pour que ton coeur reçoive plus de grâces et soit plus disposé à me faire connaître et aimer.»

48.  2 août 1922 — La ressemblance avec Jésus dans sa plus grande affliction: l'aliénation de sa Divinité. [Similitude avec la plus grande douleur de Jésus : l'enlèvement de la Divinité dans les douleurs.]

J'étais dans mon état habituel et me sentant si confuse et séparée de mon doux Jésus que, lorsqu'il vint, je lui dis: «Mon Amour, comme les choses ont changé pour moi. Auparavant, je me sentais si fusionnée avec toi que je ne pouvais discerner aucune séparation entre toi et moi. Même dans mes afflictions, tu étais avec moi. Maintenant, tout est à l'opposé. Quand je souffre, je me sens séparée de toi et, quand je te vois devant moi ou en moi, tu as l'apparence d'un juge qui condamne à souffrir, à mourir, et tu ne participes plus aux afflictions que toi-même tu me donnes. Au lieu de cela, tu dis: «Élève-toi toujours plus haut»; et pourtant, je continue de descendre.» 

Jésus m'interrompit et me dit: «Ma fille, comme tu te trompes! Cela arrive parce que tu l'as accepté, et j'ai gravé sur toi les morts et les afflictions que j'ai subies pour chaque créature. Mon Humanité s'est trouvée dans des circonstances analogues. Elle était inséparable de ma Divinité, mais celle-ci [ma Divinité] ne pouvait être atteinte par la souffrance; elle était incapable d'expérimenter même l'ombre d'une souffrance. Mon Humanité s'est trouvée seule dans ses souffrances. Ma Divinité n'était que spectatrice des peines et des morts que je traversais. De plus, ma Divinité était un juge inexorable demandant rétribution pour les fautes des créatures. 

Oh! comme mon Humanité tremblait! Quand je me suis vu chargé de la culpabilité de tous, avec les afflictions et les morts que chaque créature méritait, j'étais broyé devant la Majesté Suprême. C'était la plus grande affliction de ma vie: tout en étant uni d'une manière indissociable à la Divinité, j'étais dans mes afflictions seul et comme coupé de la Divinité

«Si je t'ai appelée à me ressembler, pourquoi t'étonnes-tu de me sentir en toi sous cet angle? Tu me vois aussi comme spectateur des afflictions que moi-même je t'impose et tu te sens séparée de moi. Ton affliction n'est rien d'autre que l'écho de ma propre affliction. De même que mon Humanité n'a, de fait, jamais été séparée de ma Divinité, ainsi tu n'es jamais séparée de moi. Tu te sens seulement comme s'il y avait séparation. Mais c'est dans ces moments, plus que dans tout autre, que je forme une seule entité avec toi. Ainsi donc, prends courage, sois fidèle et ne crains pas.»

49.  6 août 1922 — La Divine Volonté est équilibre, ordre et harmonie. [La Volonté de Dieu est équilibre et ordre.]

J'étais immergée dans la sainte Volonté de Dieu lorsque mon doux Jésus vint et me dit: «Ma fille, toutes les choses sont en équilibre, au Ciel comme sur la terre [toutes choses sont d'un poids égal pour moi; le ciel pèse autant que la terre. "Texte Italien"]; notre Volonté maintient partout un parfait équilibre. Notre équilibre apporte avec lui l'ordre, l'autorité, la concorde et l'harmonie. Toutes les choses s'harmonisent comme si elles n'en formaient qu'une. L'équilibre amène la ressemblance. C'est pourquoi il y a tant d'ordre, d'équilibre et de ressemblance chez les trois Personnes Divines. 

«Toutes les choses créées sont en harmonie: l'une agit comme soutien, force et vie de l'autre. Si une seule chose créée négligeait de se maintenir dans cette harmonie, alors toutes erreraient et seraient sur la voie de la destruction. Seulement l'homme s'est séparé de l'équilibre de notre Volonté. Oh! comme il a erré. De sa position élevée, il est tombé dans l'abîme! Même après ma Rédemption, la famille humaine n'est pas revenue à son état originel. Cela indique que la pire chose qui puisse arriver est de se retirer de l'équilibre de notre Volonté: cela équivaut à se jeter soi-même dans le chaos et le désordre, dans l'océan de toutes les misères. 

«Voilà pourquoi, ma fille, je t'ai appelée d'une façon spéciale à l'équilibre dans ma Volonté, de telle manière que ta vie dans ma Volonté marque le début de l'époque où tous les actes de l'humanité désordonnée retrouveront leur équilibre. Tu seras en parfaite harmonie avec nous et avec toutes les choses créées. Lorsque toutes les choses seront harmonisées, nous sentirons en toi — de même qu'en chaque personne vivant dans notre Volonté — l'harmonie des intelligences, des paroles, des actes et des pas des créatures. Dans notre Volonté, nous établirons tes actes comme gouverneurs des actes de tous. Chaque acte accompli dans notre Volonté sera comme le sceau de l'ordre et de l'équilibre de tous. 

«Tu auras beaucoup à faire dans notre Volonté. Tu nous apporteras toutes les victoires et toutes les harmonies des créatures. Notre Volonté fournira ce dont les créatures ont besoin pour que soit rétabli l'équilibre dans la volonté humaine qui a été si abîmée en se retirant de notre Volonté.

50.  12 août 1922 — La valeur et les effets de la souffrance.

J'étais remplie de chagrin. Seul mon cher Jésus sait à quel point, lui qui scrute chaque fibre de mon coeur. Dans sa compassion pour moi, il vint et, me prenant dans ses bras, me dit: «Ma fille, prends courage: je suis avec toi. Que crains-tu? Est-ce que je t'ai déjà laissée tomber? Si tu détestes même la moindre séparation d'avec ma Volonté, je déteste encore plus ne pas être avec toi et ne pas être la vie de chacun de tes actes et de tes afflictions. 

«Sache que ma Volonté est comme l'or le plus pur. Pour que ta volonté humaine puisse fusionner avec ma Divine Volonté de manière à ce que les deux volontés ne puissent être distinguées l'un de l'autre, ta volonté doit être transformée en or pur. Cela ne peut être accompli que par la souffrance, qui convertira ta volonté en or divin. Ainsi, ta volonté fusionnera avec ma Volonté dans la grande roue de l'éternité; elle atteindra toutes les places et sera rencontrée partout. 

«Mais si ta volonté est de fer, elle ne pourra fusionner avec la mienne, qui est d'or pur. Si on prend deux objets en or, chacun avec sa forme particulière, et qu'on les fond ensemble, on obtient un objet unique dans lequel il est impossible de distinguer l'or de l'un de l'or de l'autre. Mais si un des objets est d'or et l'autre de fer, les deux ne peuvent fusionner. 

«Seule la souffrance peut changer la volonté humaine en or pur. La souffrance est comme un feu brûlant qui mélange et consume. Elle est sacrée et a le pouvoir de faire pénétrer la Volonté Divine dans la volonté humaine. Elle est une grâce qui, de ses coups de brosse, imprime sur la volonté humaine les traits divins et les formes divines. C'est la raison pour laquelle tes afflictions augmentent. Elles sont les derniers coups de brosse nécessaires pour apprêter ta volonté afin qu'elle puisse fusionner avec la mienne.» 

Je lui dis: «Oh! mon Jésus, toutes mes afflictions, qui semblent m'annihiler, ne me brisent pas, aussi pénibles qu'elles soient. Si tu le veux, multiplie-les. Mais tu sais très bien quelle affliction me lacère vraiment; je demande ta compassion pour cette seule affliction, car il semble que je ne puisse la tolérer plus longtemps.¹ Ah! par pitié, aide-moi à me libérer de celle-là, s'il te plaît!» 

Jésus répondit: «Ma fille, je serai aussi avec toi dans cette affliction. Je serai ton appui et je te donnerai ma force afin que tu puisses la tolérer. Je pourrais te faire plaisir en l'enlevant, mais ce ne serait pas approprié. Ce serait une note discordante dans cette œuvre si grande, cette mission si sublime qu'est ta vie dans ma Volonté [cela sonnerait mal si je ne la laissais pas passer par l'organe de mon Église. "Texte Italien"] 

De plus, je te mets dans cet état par ma Volonté et par le moyen de ton obéissance à l'un de mes ministres. Mais s'il (le confesseur) ne veut pas poursuivre, alors il pourra te délier de manière que, par obéissance, tu t'entendes avec moi. Mais si tu agis de ton propre chef, par ta propre volonté, alors nous serons non seulement en désaccord, mais aussi dans le déshonneur [tu resterais balafrée, blessée].

«Ils devraient savoir que le monde est assis sur un baril de poudre. S'ils veulent que le feu se déclare et que tout explose, laissons les faire ce qu'ils veulent.» ²

J’étais pétrifiée et encore plus angoissée qu'auparavant, mais j'étais disposée à réaliser la très sainte Volonté de mon doux Jésus et non la mienne.

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😇  ¹ Cette affliction dont Luisa parle est le fait d'avoir besoin du confesseur pour se libérer le matin.

🤯  ² Quel est le lien de ce bout de texte avec le texte précédent?

51.  15 août 1922 — Les actes de Jésus et ceux de sa très sainte Mère dans la Divine Volonté.

Je m'abandonnais dans la très sainte Volonté de Dieu quand mon doux Jésus me dit: «Ma fille, non seulement les actes de mon Humanité furent-ils accomplis dans ma Volonté — actes par lesquels j'ai enlacé toutes les créatures — mais il en fut ainsi de tout ce que ma chère Mère a accompli. Sa Volonté était fondue avec la mienne et ses actes s'identifiaient aux miens. [Ma fille, dans mon Testament (mon héritage), tu trouveras non seulement tous les actes que mon Humanité a faits et dans lesquels j'ai entrelacé toutes les créatures ensemble, mais tu trouveras tout ce que ma chère Maman a fait, qui en s'entremêlant avec les miens, n'en formait qu'un. "Texte Italien"]»

«Dès que je fus conçu dans son sein, ma Mère commença à identifier ses actes avec les miens. Mon Humanité n'avait pour vie, nourriture et objectif que la Volonté de mon Père; et il en était ainsi pour ma Mère. La Volonté du Père coulait à travers toutes mes Actions et m'amenait, au nom de toutes les créatures, à rétablir les droits de mon Père en tant que Créateur. Pareillement aussi, ma Mère rétablissait au nom de toutes les créatures les droits de mon Père en tant que Créateur. ¹ 

«Au Ciel, ma Mère reçoit sa gloire de chaque créature; ma Volonté lui donne tant de gloire au nom des créatures qu'il n'y a aucune gloire qu'elle ne possède pas, pas plus qu'il n'y a de gloire qui ne passe par elle. Parce qu'elle a tissé ses actes, son amour et ses peines avec les miens, dans ma Volonté, ils ajoutent à sa gloire resplendissante. C'est pourquoi elle embrasse tout et coule à travers tout. C'est cela que signifie vivre dans ma Volonté. Ma Mère bien-aimée n'aurait jamais été capable de recevoir autant de gloire si tous ses actes n'avaient pas coulé dans ma Volonté. Ses actes dans ma Volonté la rendent Reine de tout

«Je te veux dans ma Volonté de telle sorte que l'entrelacement ne soit pas entre deux, mais entre trois. Ma Volonté veut t'agrandir afin qu'en une seule créature elle puisse trouver toutes les créatures. Vois-tu le grand bien qui viendra à toi, combien de gloire tu me donneras et tout le bien que tu apporteras à toutes les créatures?»

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Traduction "google" du texte Italien; contient une notion qui n'apparaît pas dans le texte ci-haut.
¹  Dès que j'ai été conçu en son sein, Elle a commencé l'imbrication avec mes actes, et puisque mon Humanité n'avait d'autre Vie, d'autre nourriture, d'autre but que la seule Volonté de mon Père, qui, coulant partout, Me faisait agir de toute créature, afin de rendre au Père les droits de Créateur de la part des créatures, et de Me donner comme Vie à toutes les créatures ; de Créateur, et il s'est rendu lui-même à toutes les créatures. Ainsi, toutes les créatures ont reçu comme Vie, avec les miens, les enfants de ma Maman.

52.  19 août 1922 — Les souffrances infligées à Jésus par la Divinité. [Les douleurs de la Passion "externe" de Jésus furent bien moindres que celles infligées "intérieurement" par la Divinité.]

Alors que j'étais dans mon état habituel, mon doux Jésus me fit souffrir certaines des peines et des morts qu'il a vécues pour les créatures. Jugeant d'après les douleurs causées par mes petites souffrances, j'imaginais combien atroces [et mortelles] ont été les siennes. Il me dit

«Ma fille, mes souffrances sont incompréhensibles pour les humains. Les souffrances physiques de ma Passion n'étaient que l'ombre de mes souffrances [intérieures] morales¹. Mes souffrances [intérieures] morales, m'ont été infligées par un Dieu omnipotent: pas la plus petite fibre de mon Être ne pouvait y échapper. Les souffrances de ma Passion m'ont été infligées par les hommes qui, dépourvus d'omnipotence et d'omniscience, étaient incapables de faire ce qu'ils voulaient. Ils ne pouvaient pénétrer toutes mes fibres internes. C'est comme si mes souffrances [intérieures] morales s'étaient incarnées; ainsi, mon Humanité a été atteinte d'épines, de clous, de coups de fouet, de blessures et de cruels martyres causant en moi une mort continuelle. Ces souffrances étaient inséparables de moi. Elles constituèrent ma vraie vie. [Mes douleurs intérieures se sont incarnées, et mon Humanité même s'est transformée en clous, en épines, en fléaux, en plaies, en martyre, si cruels qu'ils me donnaient des morts continuelles, inséparables de moi, ils formaient ma Vie même. "Texte Italien"]

«Les douleurs physiques de ma Passion étaient extérieures à moi. Il s'agissait d'épines et de clous qui pouvaient être plantés, mais qui auraient aussi pu être enlevés. La seule pensée qu'une source de douleur puisse être levée apporte soulagement. Mais concernant mes souffrances [intérieures] morales, [qui étaient formées de la même chair], il n'y avait aucun espoir qu'elles puissent m'être enlevées. Elles étaient si grandes que je puis dire que les souffrances physiques de ma Passion étaient une source de soulagement, des baisers donnés à mes souffrances [intérieures] morales qui constituaient le témoignage suprême de mon amour, amour qui débordait pour le salut des âmes. 

«Mes souffrances externes étaient comme des voix invitant les âmes à entrer dans l'océan de mes souffrances [intérieures] morales pour ainsi comprendre à quel prix j'ai payé leur salut. Par mes souffrances internes que je t'ai communiquées, peut-être comprendras-tu d'une façon mitigée l'intensité des miennes. Prends courage; c'est l'amour qui m'incite à faire cela.»

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¹ Cette traduction "souffrances morales" n'est pas conforme. Cela devrait être traduit par "souffrances internes ou souffrances intérieures" qui englobent autant des souffrances morales que des souffrances physiques. Asa

53.  23 août 1922 — L'âme qui vit dans la Divine Volonté assume toutes les peines et toutes les joies.

Je me sentais angoissée. J'avais l'impression que mon corps souffrait continuellement de nouvelles annihilations. J'ai demandé à Jésus de me donner la force. Il vint, me prit dans ses bras et m'infusa une nouvelle vie. Mais cette vie me donna l'occasion de subir une nouvelle mort et, par la suite, de recommencer encore une nouvelle vie. Il me dit

«Ma fille, ma Volonté englobe tout, assume toutes les peines, tous les martyres et toutes les misères à travers les siècles. Voilà pourquoi mon Humanité embrasse toutes les peines et tous les martyres des créatures, parce que ma vie n'a été rien d'autre que celle de la Divine Volonté. Cela était nécessaire, non seulement pour compléter l'oeuvre de la Rédemption, mais pour me constituer Roi de toutes les souffrances et, également, pour que je sois l'aide et la force de tous les martyrs. Si les martyres, les peines et les souffrances n'avaient pas été en moi, comment aurais-je pu être la source de l'aide, de l'assistance, de la force et des grâces requises dans les épreuves des créatures? Pour donner, il faut avoir!

«Voilà pourquoi je t'ai souvent dit que la mission de vivre dans ma Volonté est la plus grande, la plus élevée et la plus sublime. Il n'y a aucun autre appel qui, même de loin, lui soit comparable. L'immensité de ma Volonté amènera à leur achèvement tous les martyres et toutes les souffrances. Ma Volonté est la force divine qui les soutient. 

«Les âmes qui vivent dans ma Volonté constituent le réservoir des martyres et des souffrances. Elles sont leurs reines. Vois-tu ce que signifie vivre dans ma Volonté? Cela ne veut pas dire souffrir un seul martyre mais tous les martyres, pas seulement une affliction, mais toutes les afflictions. Voilà pourquoi ma Volonté doit être la vie de ces âmes. Autrement, qui leur donnerait la force dans tant de souffrances? 

«Je vois que d'entendre de telles choses te fait peur. Ne crains pas. Ces martyres et ces souffrances seront accompagnés d'innombrables joies et grâces dont ma Volonté est un réservoir inépuisable. Cela est juste. Si je suis le réservoir des peines pour l'âme qui vit dans ma Volonté — afin d'aider toute la famille humaine —, il est juste que je sois pour elles le réservoir du bonheur, des joies et des grâces. Mais il y a une différence: la souffrance aura une fin parce que les choses d'ici-bas se terminent. Aussi grande que soit la souffrance, elle est limitée dans sa durée. Mais, étant d'en haut et divin, le bonheur est sans fin. Pour cette raison, prends courage afin de continuer de marcher dans ma Volonté.»

54.  26 août 1922 — Comme les fleurs, les vérités laissent échapper leur parfum quand on les touche.

Je pensais encore à mes écrits qui, par obéissance, devaient être publiés. Cette pensée me vint: «À quoi bon tous ces sacrifices? Quel bien en sortira-t-il?» Pendant que je pensais ainsi, mon bon Jésus prit ma main entre les siennes et, la tenant fermement, me dit

«Ma fille, de même que les fleurs laissent échapper leur parfum avec plus d'intensité quand on les touche, ainsi en est-il de mes vérités. Plus on les considère, on les lit, on les écrit, on en parle, on les transmet, plus elles émettent de lumière et de parfum, rejoignant ainsi la terre et le Ciel. Je me sens contraint de faire connaître de nouvelles vérités quand je vois que celles qui ont déjà été manifestées répandent leur lumière et leur parfum. Si mes vérités ne sont pas exposées, leur lumière et leur parfum demeurent comme réprimés, le bien qu'elles contiennent reste sans effet. Je me sens alors lésé quant à l'objectif que je poursuis en les révélant. Ainsi, quand ce ne serait que pour me contenter et expérimenter la lumière et le parfum de mes Paroles, tu devrais être heureuse de faire le sacrifice qui t'est demandé.»

55.  29 août 1922 —  En vivant dans la Divine Volonté, l'âme reçoit tout le bien que Jésus a accompli sur la terre. [ «si les créatures ne profitent pas des bienfaits que j'ai acquis pour elles, ces bienfaits restent... suspendus.»]

Étant dans mon état habituel, je pensais à tout ce que mon cher Jésus a réalisé et souffert pour sauver les âmes. Il vint et me dit: «Ma chère fille, tout ce que mon Humanité a accompli — mes Prières, mes Paroles, mes Travaux, mes Pas et mes Peines — était pour l'homme. Mais qui se greffe sur ces actes? Qui accueille mes bienfaits? Celui qui s'approche de moi et prie en s'unissant à moi se greffe sur mes Prières et sur leurs fruits. Celui qui parle et enseigne en étant uni à moi se greffe sur les fruits de mes Paroles. Celui qui souffre en union avec moi se greffe sur les bienfaits de mes Travaux et de mes Peines. Et si les créatures ne profitent pas des bienfaits que j'ai acquis pour elles, ces bienfaits restent comme suspendus. La créature qui n'est pas greffée sur moi n'est pas nourrie des bienfaits de mon Humanité, lesquels je lui offre avec tant d'amour. S'il n'y a pas d'union entre deux êtres, les bienfaits de l'un sont comme morts pour l'autre. 

«Imagine une roue: le centre est mon Humanité; les rayons sont tout ce que j'ai réalisé et souffert.  La jante à laquelle les rayons se joignent est la famille humaine qui tourne autour du centre. Si la jante ne reçoit pas l'appui des rayons, la roue ne peut profiter du bien qu'offre le centre. Oh! comme je souffre de voir tous mes bienfaits suspendus et  de voir que l'ingrate famille humaine, non seulement ne les reçoit pas, mais les méprise et les piétine! 

«Voilà pourquoi je recherche avec un tel empressement des âmes qui voudront vivre dans ma Volonté, afin que je les rattache aux rayons de ma roue. Ma Volonté leur donnera la grâce de former la jante de cette roue. Ces âmes recevront les bienfaits qui ont été rejetés et méprisés par les autres.»

56.  1er septembre 1922 — Souffrances de l'amour rejeté. [L'amour rejeté se transforme en feu de punition.]

Me trouvant dans mon état habituel, mon toujours aimable Jésus m'apparut peiné et accablé. Ce qui l'étouffait le plus, c'était les flammes de son amour qui débordaient de son Coeur. Mais elles étaient forcées de se replier à cause de l'ingratitude humaine. Oh! comme son Sacré Coeur suffoquait et s'étouffait dans ses propres flammes. Il me demanda de le réconforter et me dit

«Ma fille, soulage-moi parce que je n'en peux plus. Mes propres flammes me dévorent. Laisse-moi dilater ton cœur pour que j'y place mon amour et la peine de mon amour rejeté. Ah! la souffrance de mon amour excède toutes mes autres souffrances ensemble.»

Pendant qu'il me disait cela, il mit sa Bouche sur mon cœur et souffla vigoureusement, de telle sorte que j'ai senti mon coeur se dilater. Après, il le toucha de ses mains comme s'il voulait l'agrandir encore plus, et il souffla de nouveau. J'ai senti que mon coeur allait exploser, mais Jésus continuait de souffler. Il le remplit complètement et le ferma de ses mains comme s'il le scellait de telle manière qu'il n'y avait aucun espoir que je sois soulagée. Il me dit

«Fille de mon Cœur, j'ai voulu sceller en toi mon amour et mes peines afin que tu puisses expérimenter combien est terrible la peine de l'amour refoulé, de l'amour rejeté. Ma fille, sois patiente, tu vas souffrir davantage. C'est la souffrance la plus pénible. Mais c'est ton Jésus, ta Vie, qui veut ce soulagement de toi.» 

Seul Jésus sait ce que j'ai alors souffert. Après que, pendant toute la journée, je m'étais sentie comme si j'allais mourir, mon doux Jésus revint et voulut continuer de souffler dans mon coeur. Je lui ai dit: «Jésus, je ne peux plus l'endurer, je ne peux plus garder ce que j'ai. Pourquoi veux-tu m'en donner encore?» 

Et lui, me prenant dans ses bras pour me donner de la force, me dit: «Ma fille, prends courage, laisse-moi continuer; c'est nécessaire. Si ce n'était pas nécessaire, je ne t'imposerais pas cette souffrance. Le mal est devenu si prononcé qu'il est nécessaire que tu souffres mes âpres afflictions comme si je vivais de nouveau sur la terre. La terre est sur le point de lancer des flammes pour châtier les créatures. En effet, mon amour accourt pour les couvrir de grâces, mais, étant rejeté, il est transformé en feu pour les châtier. En conséquence, l'humanité se trouve entre deux feux: le feu du Ciel et le feu de la terre. Le mal est si répandu que ces deux feux sont prêts de s'unir, et la peine que je t'ai fait éprouver se place entre ces deux feux pour les empêcher de s'unir. Si ce n'était pas de cela, la pauvre humanité tout entière connaîtrait sa fin. C'est pourquoi, laisse-moi continuer; je serai avec toi pour te donner la force.» 

En disant cela, il continua de souffler. Et moi, incapable d'en endurer davantage, je lui ai demandé de me soutenir de ses mains et de me donner sa force. Alors Jésus me toucha. Prenant mon coeur dans ses mains, il l'étira si fortement que lui seul sait quelle souffrance il me causa. Non satisfait de cela, il serra ma gorge de ses mains de telle sorte que je sentais mes os et mes nerfs; je me sentais asphyxiée. Ensuite, après m'avoir laissée dans cette position un certain temps, il me dit avec une totale tendresse

«Prends courage, la génération actuelle est dans cet état. Les passions et les vices qui la dominent sont si nombreux et si variés qu'elle en est étouffée. La putréfaction et la fange atteignent un tel niveau qu'elle est sur le point d'être submergée. Voilà pourquoi je t'ai fait souffrir les peines de l'asphyxie dans ta gorge, parce que cette souffrance est celle du moment final. Je t'ai demandé cette réparation parce que je ne peux supporter plus longtemps que l'humanité s'étouffe dans sa malice. 

«Mais sache que j'ai moi aussi enduré cette souffrance. Lorsqu'ils m'ont crucifié, ils m'ont étiré si durement sur la Croix que j'ai senti mes nerfs se tordre et être déchiquetés. Mais ma Gorge subit une plus grande souffrance et un étirement plus violent, à tel point que je me suis senti asphyxié. C'était le cri de toute l'humanité submergée par ses passions qui me serrait la Gorge et m'étouffait. Cette souffrance était terrifiante. L'étirement des muscles de mon Cou fut si grand qu'ils semblaient être détruits, incluant ceux de ma Tête, de ma Bouche et de mes Yeux. Le degré de la tension était tel que le moindre mouvement me donnait une douleur mortelle. Par moments, je restais immobile; à d'autres, mon Corps était tellement contorsionné que je tremblais comme une feuille, au point que mes propres ennemis en étaient terrifiés. Prends donc courage; c'est ma Volonté qui te donnera la force en tout.»

56b.   5 septembre 1922 [Extrait manquant du tome14] L’âme qui vit dans la Volonté de Dieu doit contenir toute la création à l’intérieur d’elle-même.  Audio 

(1) Mon toujours adorable Jésus continue de se montrer à moi avec son Cœur transpercé et rempli d’amertume comme s’il contenait toutes les souffrances de toutes les créatures. En réalité, son Cœur est transpercé, non seulement par les péchés des créatures, mais aussi par les souffrances qu’elles s’infligent en ne correspondant pas à la grâce. Il m’apparut en outre que l’Amour de ce Cœur est si grand qu’il essaie de transformer les offenses reçues, en grâces et en bénédictions. Oh! bonté de Jésus! Qui peut se vanter d'aimer vraiment et incroyablement les créatures? Cependant, son Coeur était si douloureux à cause des créatures, les souffrances qu’il porte sont si nombreuses qu'elles changent en foudres, les grâces mêmes qui proviennent de ce très saint Cœur, ce qui pousse Jésus à dire:

(2) «Ma fille, l’homme est devenu insupportable; il change mes grâces en éclairs et se dirige tout droit vers une RÉVOLUTION. Il fomente lui-même sa propre destruction, il est rendu au point de mériter que je le frappe».

(3) En disant cela, il me montra les troubles qui éclataient partout, des villes étaient englouties, et des mots nouveaux apparaissaient. Plus tard, il revint, l’air fatigué et me demanda de l'aide dans ses douleurs. Alors, prenant appui sur son Cœur pour respirer, il me transmit l’ombre de ses souffrances; ce n’était qu’une ombre, mais s'il n'avait pas été près de moi pour m'aider, je n'aurais pas pu résister. Que deviendront les douleurs de ce très saint cœur? Retrouvant son calme, Jésus me dit

(4) «Fille première-née de ma Volonté, puisque ma Volonté enferme tout, en te donnant ma Volonté comme vie, je veux aussi tout enfermer en toi. Souviens-toi: il y a quelques mois 🔗 j'ai fixé une roue du soleil en toi🔗 et avec un diamètre (ligne droite passant par le centre d'un cercle), j'ai tout mesuré en toi. Puis, une autre roue est descendue du Ciel. En la fixant en toi, de nombreux "fils" de lumière sont restés fixés dans le Ciel, dans la Très Sainte Trinité, laissant ainsi tous ouverts, les canaux entre toi et Nous. Je t'ai laissé comme cela, sans te donner aucune explication. Maintenant, après avoir tant travaillé en toi durant tout ce temps passé, et voulant achever mon travail, je veux te donner des explications, afin que le sceau de ma Volonté et le tien ne faisant qu'un (union de nos deux volontés), tu puisses accomplir la mission à laquelle je t'ai appelée.

Donc, la roue de lumière que j'ai d'abord fixée en toi était toute la Création, sortant de la Divinité tout Amour, Lumière et Beauté. Le diamètre avec lequel je t'ai mesurée était pour voir tes dispositions et celles qui te manquaient afin de pouvoir te les fournir et ainsi, bien fixer cette petite roue et la mettre en sécurité. La deuxième roue était la Divinité qui est descendue en toi pour y établir ce qu'elle a créé dans l'Empyrée (partie élevée du Ciel). Ainsi, la Divinité, déposant en toi ce qu'elle a créé au Ciel, rétablit la juste relation que la Création Lui doit (doit à la Divinité).

Maintenant que j’ai enfermé et arrêté la Création en toi, je veux que ce qui a été fait au Ciel prenne forme (prenne vie) sur la terre, mais dans notre propre Volonté, et que "tout" nous revienne avec l’Amour, la Lumière et la Beauté que nous lui avons donné. 

Voilà pourquoi j'ai marqué en toi toutes les morts et toutes les douleurs "de chacune et de toutes les créatures ensemble", — afin de trouver en toi toute la Création, la ramener à nos pieds, la faire naître dans notre sein. [«...puisque l’accès au Ciel est toujours ouvert entre toi et Moi, tu apporteras la Création sur nos genoux comme si elle sortait de toi, c’est-à-dire comme un enfant conçu en toi par notre Volonté et déposé à nos pieds. Ajout par les «Enfants de la DV»] Ce sont nos droits que nous exigeons: nous ne voulons rien d'autre que ce qui est sorti de nous nous revienne (entre à nouveau en nous). 

Il est vrai que seulement notre Volonté agissant avec son Pouvoir (comme elle a agi dans le vide lors de la Création), pourrait nous rendre nos droits et faire sourire toute la Création à nos pieds, comme en triomphe. Mais notre amour triomphe davantage en prenant d'une créature ce que toutes les créatures ensemble devraient nous donner. Nous voulons utiliser cette Puissance — pour nous assurer de ne pas être déçus de notre œuvre (oeuvre de la Création).¹

Maintenant que tout est fixé en toi, il en sortira les autres petites parties (les autres âmes) qui, aimant vivre dans notre Volonté, —  une dizaine, une vingtaine, une centaine —, rapporteront la Création dans notre sein. [«Maintenant que tout est en sécurité en toi, d’autres petites NAISSANCES suivront - dix, vingt, cent,- lesquelles, aimant vivre ainsi dans notre Volonté, apporteront la Création sur nos genoux.» "Les Enfants de la DV"]

Il sera de toi comme un arbre ayant jeté de profondes racines dans notre Volonté; ces racines feront germer d'autres jeunes arbres autour de l'arbre (comme une couronne). Ces jeunes arbre produiront des fruits. Le vrai bien ne reste jamais isolé, et puisque ma Volonté est le bien le plus grand, sa fécondité sera immense. Courage donc, sois attentive à tout. Il est vrai que notre Volonté fera tout, mais le fil de la tienne (ta volonté humaine) doit se rallier et s'étendre au Ciel, sur la terre, et en toutes choses, pour nous permettre d'accomplir ce que nous voulons en toi.»

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😇 ¹ Mon interprétation. La Divine Volonté, avec sa Puissance, pourrait ramener toute la Création à ses pieds mais elle choisit de le faire par une seule âme (Luisa) ce qui lui apporte plus de gloire.


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😊 TRADUCTION 

Un mélange entre "Google traduction" et, celle faite par "Les Enfants de la DV"  et dont le texte se retrouve sous ce lien: Site du Cénacle : TOME 14, le 5 septembre 1922

56c.   9 septembre 1922 [Extrait manquant du tome14] —  Dieu en créant l'homme a formé un royaume pour lui-même. Le contentement de Jésus quand il voit dans une créature non seulement l'image de son Humanité, mais tout ce que sa Divinité a fait en elle. Audio 

(1) Mon toujours doux Jésus continue à parler de sa très sainte volonté; en me montrant son cœur ouvert, d'où sont sortis de nombreux ruisseaux de lumière qui ont blessé toutes les créatures, formant un filet de lumière et submergeant tout, il m'a dit.

(2) «Ma fille, en créant le premier homme, j'ai commencé la Création de la race humaine. Après avoir formé son corps avec Mon Souffle tout-puissant, j'ai infusé (créé) son âme avec un deuxième Souffle, pour ainsi dire. Je me suis infusé dans les profondeurs de l'homme afin de le gouverner, de le dominer et de le garder, afin que cet homme m'établisse un royaume auquel Moi, en tant que Roi, je devais étendre mes frontières.

Ma joie fut suprême de voir (par avance) en cet homme — la génération presque interminable de tant d'autres êtres qui allaient me fournir autant de royaumes que de créatures "venant à la lumière" et dans lesquelles j'allais régner et étendre mes limites divines. Tout le bien de ces autres royaumes devait "comme une vague revenant vers son rivage", revenir au premier Royaume (comme acte premier de la Création), augmentant ainsi sa gloire et son honneur, Royaume dont je suis le chef et la cause.

Mais l'homme a piétiné mon Royaume. À ma place, il a régné, s'idolâtrant lui-même et formant le royaume des vices, des misères et des malheurs. Ma joie est morte dès sa naissance et s'est changée en douleur. Vois; ce n'était pas rien que de se retirer de ma Volonté.

Mais notre Amour ne s'est pas arrêté là. Je ne voulait pas être un Dieu isolé, non! Pour cela, j'ai voulu descendre du Ciel en prenant une Humanité semblable au premier homme. Dans cette Humanité, j’ai enfermé toute la Création et j'ai réuni sa volonté humaine à la Divine Volonté, afin que cette volonté humaine, embrassant toute la Création et tous ses actes, puisse l'amener devant Mon trône,— triomphante des actes humains —, parce que changés en actes divins par la Divine Volonté. 

En cela, l'humain (la volonté humaine) a pris possession du divin (la Volonté Divine), et le divin a pris possession de l'humain, — le maîtrisant. Lorsqu'un être forme une seule chose avec un autre être, si l'un est maître, il devient l'autre comme maître connaturel¹.

Cela a été ma seule raison de commander à l'homme de s'abstenir du fruit défendu. Je voulais un acte de sacrifice de sa volonté dans la Mienne; par ce sacrifice, l'homme aurait pu prendre possession de ma Volonté et moi de la sienne, et tous deux nous aurions régné avec la même puissance, la même sagesse et la même bonté. Je ne voulais pas qu'il soit différent de Moi. Bien plus, Moi le Père Céleste, je n'aurais rien perdu à rendre mon fils riche, heureux et régnant comme Moi. 

Ainsi, l'homme ayant rompu sa volonté d'avec la mienne, mon Amour ne s'est pas tenu tranquille; il a élevé ses flammes plus haut; à tout prix il voulait produire un autre Moi. J'ai choisi mon Humanité qui, se sacrifiant entièrement à ma Volonté, a pris possession de ma Volonté, Me faisant accomplir en Elle (ma Volonté) le but de la Création de l'homme. [J’ai choisi de prendre chair humaine et de demander à mon Humanité de se sacrifier à ma Volonté en tout, d’en prendre possession afin que Je puisse réaliser le but de la Création de l’homme. "Les Enfants de la DV"]

Habituellement, j'accomplis mes plus grandes oeuvres avec une "seule" personne et ensuite, je les répands. N'est-ce pas un homme qui a gâché tous mes desseins? Ainsi mon Humanité devait Me relever de cette ruine. La puissance de ma Volonté enfermant toute la Création (en mon Humanité), Elle (ma Volonté) me fit rendre l'amour, les baisers et les caresses que le premier homme m'avait refusés. Mon amour, déposant ses vêtements "de douleur et de deuil", s'est habillé en fête et s'est donné triomphalement dans les plus grands excès et folies d'amour. Alors, "redisons-le encore une fois", quand je veux faire un travail avec la créature, je commence toujours face à face, comme s'il n'y avait personne d'autre, puis je l'élargis jusqu'à remplir le ciel et la terre.

(3) Maintenant ma fille, mon Amour veut se répandre à nouveau et au risque de commettre des excès, il veut travailler sans relâche à engendrer des nouvelles naissances et reproduire ce qu'il a fait dans mon Humanité, enfermant toute la Création en Moi afin de donner au Père ce qu’Il en attendait et faire descendre sa Grâce au profit de toutes les créatures.

Maintenant, lie ta volonté à la Mienne; je veux enfermer en toi toute la Création, et te faire prendre possession de ma Volonté; je veux sentir mes actes, mon Amour, mes Douleurs se répéter en toi; je veux que tu sois mon réflecteur sur la terre afin qu'en regardant en toi "comme dans un miroir", je puisse voir la Création que j'ai créée et que j'ai renfermée dans mon Humanité. Toi et Moi nous serons en continuelles réflexions l'un de l'autre. Ma Création se reflètera EN TOI et tu te reflèteras EN MOI²; Moi depuis le Ciel et toi sur la terre. 

Alors mon Amour sera content quand je verrai dans une créature non seulement l'image de mon Humanité, mais tout ce que ma Divinité a opéré en Elle (en ma Volonté); soit donc attentive et suit ma Volonté.

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¹ Connaturel (connaturelle)
adj. Qui est en accord avec la nature de quelque chose ou de quelqu'un.

² 😇 Jésus voit toute la Création en Luisa et Luisa se voit en Jésus.

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😊 TRADUCTION 

Cette traduction est un mélange entre "Google traduction" et celle faite par "Les Enfants de la DV"  dont le texte se retrouve sous ce lien: TOME 14, le 9 septembre 1922

57.  11 septembre 1922 — Lors de la Création et de la Rédemption, le désir premier de Dieu était que l'homme vive dans la Divine Volonté.

J'étais dans mon état habituel et je m'abandonnais complètement dans la sainte Volonté de mon doux Jésus. En sentant le besoin de repos, je me disais: «Pendant que je dormirai, je ne veux rien d'autre que de prendre un vrai repos dans les bras de la Volonté de mon doux Jésus.» 

Jésus me dit: «Ma fille, étends ton repos à toutes les créatures comme un manteau pour les couvrir parce qu'on trouve le vrai repos seulement dans notre Volonté. Et comme cette Volonté couvre tout, en te reposant en elle, tu rejoins toutes les créatures et tu leur transmets un vrai repos. Comme il est beau de voir l'une de nos créatures se reposer dans les bras de notre Volonté! Mais, pour connaître un vrai repos, il est nécessaire que l'on commence par placer tous ses actes, ses paroles, son amour, ses désirs, etc. dans notre Volonté. Un travail procure le repos à son auteur quand il est terminé; s’il n'est pas complété, il nourrit la pensée de ce qui n'a pas encore été accompli, ce qui trouble le repos

«Le "Fiat" de la Création prévoyait que l'homme accomplirait notre Volonté en toute chose. Notre Volonté devait être la vie, la nourriture et la couronne de la créature. Et comme cela ne s'est pas réalisé, l'oeuvre de la Création n'est pas achevée, et nous ne pouvons-nous reposer en elle; et pas davantage elle en nous. Elle nous garde toujours quelque chose à faire, et nous aspirons à son accomplissement et à notre repos. C'est pourquoi je désire tellement que la manière de vivre dans notre Volonté soit connue. 

«Nous ne pourrons jamais dire que l'œuvre de la Création et celle de la Rédemption sont achevées si nous ne voyons pas tous les actes des créatures être le prolongement de notre Volonté, pour ainsi nous donner le repos. En voyant les créatures revenir dans notre Volonté, quel merveilleux repos nous ne manquerons pas de leur offrir, parachevant ainsi la Création! Notre sein sera leur lit. 

«Je n'ai rien fait qui n'avait pas comme principal objectif que l'homme prenne possession de notre Volonté et nous de la sienne. C'était ma principale préoccupation dans la Création et dans la Rédemption. Les sacrements que j'ai institués, les nombreuses grâces données à mes saints ont été autant de semences et de moyens pour qu'ils arrivent à la possession de notre Volonté

«N'omets rien de ce que je désire concernant notre Volonté, que ce soit par tes écrits, verbalement, ou autrement. Par les nombreux préparatifs qui ont précédé le règne de notre Volonté, tu peux comprendre que vivre dans la Divine Volonté est la chose la plus grande et la plus importante, et qu'elle est ce qui nous intéresse le plus. 

«Veux-tu savoir dans quel sol cette semence a été jetée? Dans mon Humanité. Là, dans mes Plaies, dans mon sang, cette semence est née, a germé, a poussé, et veut se transplanter dans les créatures pour que celles-ci prennent possession de notre Volonté, et nous de la leur. De cette manière, l'œuvre de la Création reviendra à son point de départ, non seulement à travers mon Humanité, mais aussi à travers les créatures elles-mêmes.

«Elles seront peu nombreuses. Quand bien même il n'y en aurait qu'une! N'est-ce pas une seule qui, se coupant de notre Volonté, a brisé et gâté nos plans, contrecarré le but de la Création? De même, une seule créature peut l'embellir et réaliser son objectif. Mais nos oeuvres ne restent jamais isolées. Ainsi, une armée d'âmes va vivre dans notre Volonté. En elles, la Création sera restaurée, toute belle et attirante comme lorsqu'elle est sortie de nos mains. Autrement, nous n'aurions pas autant d'intérêt à faire connaître cette science de la Divine Volonté.»

58.  15 septembre 1922 — Jésus ressent l'urgence de faire connaître l'action de la Divine Volonté dans les créatures.

En transcrivant ce que Jésus m'avait dit concernant les vertus, je sentais une telle répugnance que je pensais que j'allais mourir. Et je me disais: «C'est après leur mort qu'on parle des événements qui ont marqué la vie des personnes, et je suis la seule à avoir la malchance que cela m'arrive de mon vivant. Ô Seigneur, donne-moi la force d'accepter ce sacrifice.» Plus tard, le confesseur m'expliqua comment les écrits allaient être diffusés. Ô Dieu, quelle souffrance! Je me sentais affligée jusque dans le tréfonds de mon être. Me voyant à ce point troublée, mon bon Jésus vint et me dit

«Ma fille, qu'est-ce qui ne va pas? Pourquoi es-tu si affligée? C'est pour ma gloire et mon honneur que les écrits doivent être connus; tu devrais être contente de cela. Crois-tu que ce sont les créatures qui veulent cela? Non, non! c'est moi, et moi seul qui prépare tout, qui invite et qui illumine les esprits. Souvent, les créatures ne m'entendent pas. Si elles m'écoutaient, elles s'empresseraient et prendraient plus d'intérêt à mes désirs. Tu voudrais que cela soit publié seulement après ta mort, mais ma Volonté ne veut pas attendre. De plus, il ne s'agit pas de toi, mais de moi. Il s'agit de faire connaître les effets, les richesses et la valeur de la vie dans ma Volonté. Si tu ne veux pas montrer d'intérêt, toi qui sais à quel point je désire que les effets de la vie dans ma Volonté soient connus, d'où viendra la gloire complète que doit me procurer le parachèvement de la Création et de la Rédemption? 

«Oh! combien de bienfaits concernant la Création et la Rédemption sont retenus parce que ma Volonté n'est pas connue et ne règne pas véritablement chez les créatures. En conséquence, les créatures restent en esclavage. Penses-tu qu'elles seront plus intéressées à ces connaissances après ta mort? Oh! combien de choses révélées à certaines âmes ont passé à l'oubli parce que quelqu'un refusait de montrer de l'intérêt à mes oeuvres. Si j'ai toléré cela dans d'autres cas, je ne puis l'accepter en ce qui concerne ma Volonté. Elle donnera de telles grâces à ceux qui feront le travail qu'ils ne pourront me résister. Et ce qui est particulier et essentiel, c'est que je le veux par toi.»

59.  20 septembre 1922 — Pour vivre dans la Divine Volonté, la créature doit être bien disposée. Le double rôle de Luisa.

Je disais à mon aimable Jésus: 🙏 «Ah! mon amour, fais en sorte qu'il ne sorte de mon être: qu'amour, louange, réparation et bénédiction envers toi.» 🔥 Pendant que je disais cela, mon doux Jésus vint. Je devins complètement couverte d'yeux; aucune partie de moi n'était sans yeux. Et de chaque oeil sortait un rayon de lumière qui blessait Notre-Seigneur. Il me dit

«Ma fille, il convient pour toi et moi que rien ne sorte de toi que l'amour, la sainteté, la gloire; tout cela dirigé vers moi. Il serait dégradant de faire vivre une âme dans ma Volonté si elle n'était pas un reflet véritable de la surabondante source de bienfaits qu'est ma Volonté. Une âme qui ne serait pas bien disposée pour tout ce qui est bon serait incapable de recevoir les bienfaits de ma Volonté. S'il se présentait une âme possédant une semence qui ne soit pas bonne, elle serait une intruse dans ma Volonté, sans noblesse ni pureté; elle serait elle-même embarrassée et quitterait. Elle ne recevrait aucune satisfaction, aucun bonheur, parce qu'elle posséderait quelque chose de non conforme à ma Volonté. J'ai muni d'yeux de lumière les gouttes de ton sang, tes os et les battements de ton coeur afin qu'absolument rien ne sorte de toi qui ne soit pas saint et orienté vers moi.» 

Plus tard, il me transporta hors de mon corps et me fit voir le chaos: tous ces plans de guerre et de révolution. Il fit tous ses efforts pour dissuader ceux qui complotaient; mais, voyant leur obstination, il les laissa. Mon Dieu, quelle triste époque! Je n'aurais jamais pensé que l'homme puisse atteindre un tel degré de corruption, en marche vers la destruction de son propre être. 

J'avais peur que mon doux Jésus ne revienne pas parce que je sentais que mes souffrances avaient diminué; je me sentais comme engourdie. Et, à cause de cela, je me disais: "Si ce que j'ai vu est réel, alors, peut-être que, contrairement à d'autres fois, il ne viendra pas ni ne permettra que je participe à ses souffrances."

Me voyant accablée, il revint et me dit: «Ma fille, ne crains pas. Ne te rappelles-tu pas que tu as deux rôles: l'un de victime et l'autre, beaucoup plus grand, de vivre dans ma Volonté, afin de me redonner la gloire complète de toute la création? Si tu n'es pas avec moi dans l'un des rôles, tu le seras dans l'autre. Il pourrait y avoir une pause dans la souffrance, en ce qui concerne ton rôle de victime. Sois sans peur et reste calme.»

60.  24 septembre 1922 — La Divine Volonté est le vêtement de l'âme.

Alors que je me trouvais dans mon état habituel, mon cher Jésus se fit voir presque nu et tremblant de froid. Il me dit: «Ma fille, couvre-moi et réchauffe-moi, car j'ai froid. Regarde comment les créatures, à cause du péché, se sont départies de tous leurs biens. J'aurais voulu les vêtir splendidement, tissant leurs vêtements avec l'étoffe de mes souffrances, les colorant avec mon sang et les décorant de mes blessures. Comme elle est grande ma douleur de voir qu'elles rejettent ce vêtement si beau! Elles se contentent de vivre nues. Je me sens nu parmi elles. Devant leur indifférence, j'ai besoin que tu m'habilles[«Ma fille, couvre-moi et réchauffe-moi car j'ai froid; vois, avec le péché, la créature s'est dépouillée de tous ses biens; j'ai voulu lui former un plus beau vêtement, le tissant de mes ouvrages, le perlant de mon sang, et l'ornant de mes plaies. Mais je me sens nu en eux, je sens leur froid; alors, habille-moi car j'en ai besoin." Texte Italien]

Je lui dis: «Comment puis-je t'habiller? Je ne dispose pas de vêtements!» Il répondit: «Oui, tu en es capable. Tu as ma Volonté entière à ta disposition. Absorbe-la en toi et laisse-la sortir de toi. Et tu me feras le plus beau vêtement, totalement divin et céleste. Oh! comme je serai au chaud! Et je t'habillerai avec le vêtement de ma Volonté de telle sorte que nous serons habillés de la même manière. Si tu m'habilles, il est juste que je t'habille pour te retourner ce que tu auras fait pour moi. Tout le mal chez l'homme vient de ce qu'il a perdu la semence de ma Volonté. En conséquence, il n'accomplit rien d'autre que de se couvrir des plus grands crimes, lesquels le dégradent et l'obligent à fonctionner comme un dément. Quelle autre folie lui reste-t-il à commettre? Ses souffrances sont justes et cela vient de ce que les créatures prennent leur ego comme Dieu.»