Bruit en classe
Mon acte de claquer des objets a produit une perturbation sonore intense et imprévue.
Ce stimulus auditif brusque active le système nerveux sympathique de mes camarades. Il déclenche un réflexe de sursaut involontaire, géré par le tronc cérébral. Physiologiquement, cela induit une libération de cortisol et d'adrénaline, les hormones du stress.
Ce n'est pas un choix, mais une réaction de défense biologique.
Sur le plan cognitif, le cerveau doit immédiatement traiter cette menace perçue. Cela provoque un changement de focus attentionnel qui soustrait des ressources cruciales à la mémoire de travail (l'espace mental où l'apprentissage a lieu).
Le bruit introduit une interférence cognitive qui fragilise l'encodage des informations par mes pairs. Pour l'enseignant, la nécessité de rétablir le calme cause une perte de temps d'enseignement effectif.
Le milieu scolaire exige une homéostasie acoustique pour optimiser les performances. Mon comportement, cherchant à attirer l'attention par la force, est donc scientifiquement contre-productif et préjudiciable au processus d'apprentissage collectif.
Je m'engage à internaliser cette compréhension des impacts réels de mes actions et à adopter dorénavant une posture autorégulée et respectueuse de l'environnement cognitif de tous.