fan art par Blackcat#9996








Episode Final


"Prove yourself and rise Make them remember you Push through hell and rise They will remember you"

8/05/23 - Et si...


https://www.twitch.tv/videos/1814826155


Et si…


20h - Aéroport -

Au milieu de la foule, un teddy noir et blanc dénote. Il attend.
Au loin, une voiture noire se gare. “Fais voir comment t’es toujours con !” peut on entendre de loin. 

Des regards surpris se retournent et remarquent avec stupeur les retrouvailles entre deux amis tant craints de Los Santos. Et si la légende n’en n’était pas une…


Des tacles fusent, mais à les entendre les deux hommes semblent contents de se retrouver.
Lorsqu’ils prennent la route, Miguel prévient que la surprise va être de taille. Car personne, en ville, n’est informé. Mais quoi de mieux que d’avoir quand même une arrivée en grande pompe. Avec son sourire habituel, il sort son téléphone et prévient qu’il souhaite ses hommes en tenue, une perquisition est sur les rails, il en est certain.
Ceci fait, ils profitent de ce moment de répit pour évoquer les nouvelles. Les affaires en Europe sont remises en ordre, enfin. Il est donc temps de se poser, de ranger le blouson et de voir ce que réserve l’avenir avec Lorenza. C’est une bonne chose. 

Manque plus qu’à espérer que l’accueil à la villa ne se fasse pas par une balle dans le cœur.

Prévoyant, le numéro Un rappelle, ce que l’on comprend être sa femme, pour l’informer que le prochain véhicule à rentrer sera la sien. Puis toujours en ligne, il s’excuse de ne pas lui avoir offert de cadeau pour leur anniversaire de mariage, alors le présent arrive…


Lorsque le passager sort de la voiture, Kim s'effondre. Dans le groupe, personne ne sait trop comment agir. L’homme qui vient d’arriver, absent depuis des mois, semble s’être assagi, lui qui a été si craint. Il rassure immédiatement, il n’est présent que pour ce soir. Il voulait leur dire au revoir avant de quitter définitivement le milieu. Il ne reprendra pas sa place de numéro deux, il n’est vraiment pas là pour ça. Il souhaite maintenant trouver une maison en Toscane et en profiter. Il ne manque plus que le bébé souligne le boss.
Balayant le groupe du regard, l’homme au visage tatoué remarque des nouveaux visages mais aussi des absents. Il demande alors où se trouve Jim. Une gêne commence à se faire ressentir dans les douze. “Dans le jardin Zen..” répond Hannibal, un accident de voiture. Un Ok symbolique est lancé. Ainsi va la vie.

Sinon, à la villa, rien n’a changé. En ce qui concerne la ville, indique Miguel, il y a eu des changements. Beaucoup de chaises musicales. Le plus important étant qu’Ice n’est plus de ce monde non plus, Allan lui a mis une balle. Et ça c’est une bonne nouvelle.


Alors que les Mano se préparent à aller fêter le retour de l’ancien numéro deux au Black Cat, Chris s’éloigne de quelques pas, indiquant à l’invité de le suivre. Dans le garage, il lui indique une voiture, cadeau pour lui de la part de Jim. Elle est à sa disposition pour la soirée. Ok.


Il est vrai que les choses ne changent pas. A leur retour, Miguel est déjà au téléphone, à parlementer avec le gouvernement. Une question d’échelle d’amende, encore et toujours. A ces mots, les vieux réflexes semblent revenir et un coup d'œil est lancé vers l’application banque du téléphone. 1,9 million ! Mais pas le temps de réfléchir à plus, un bip familier retentit. Un SMS d’Elana. La jeune femme semble inquiète de ne plus revoir son ami. Le destinataire du message la rassure à sa manière. En parallèle, le chef de la Mano continue ses appels pour prévenir du retour de son ancien homme de main, tout en signalant que ce soir, il n’y aura pas de bétises. Quoi que, prévenir tout le répertoire n’est pas suffisant. Il faut voir plus grand ! Quoi de mieux qu’un bandeau Weazel News, ça c’est une idée. Sauf que bon avec tout ça, ils n’ont pas bougé de la villa. Miguel promet de voir ça au Black cat.


Quand le convoi se met enfin en route, l’ancien numéro deux ne résiste pas, dans un sourire,  à informer le chef que ses placements avant de partir ont porté leurs fruits. Comme il l’attendait, son passager s’étrangle en comprenant que cet argent n’est pas le sien. Si on demande à la douane, c’est un héritage, pour qu’il ne manque de rien. Cadeau de la maison. Le minimum sera de payer les verres de la soirée. C’est bien pris et ça sera fait !

Mais lorsque vient le moment de payer c’est la douche froide, le serveur demande quel nom mettre sur la facture. C’est avec un pincement au cœur que l’invité sort quelques billets.


Avant d’oublier, Miguel se renseigne pour le message via les journaux. La journaliste ne sait pas trop, elle doit se renseigner auprès de ses chefs. Après plusieurs minutes, elle rappelle. Le bandeau est accepté ! Reste plus qu’à trouver le bon message. Un message simple, efficace. L’idée est trouvée et validée. Aussitôt dit, aussitôt publiée!
Les verres trinquent, au son des infos du jour de la Mano. Le tatoué observe, prenant conscience de ne plus vraiment faire partie de leur monde. 


Ce sentiment prend de plus en plus forme, lorsque, lors d’un détour aux EMS, le groupe croise les Vagos. Entre les deux gangs, la tension est palpable. Mais le teddy noir et blanc reste en retrait, sentant que ce n’est pas sa guerre. Et c’est pas faute de tentative des uns et des autres pour le convaincre de rester. Non, vraiment, sa vie n’est plus ici, il suffit de regarder les nouvelles tenues trop classes que la Mano porte actuellement. Et puis, l’ancien est bien content d’être loin de tout ça en apprenant que Miguel doit se rendre au LSPD. 

Non, vraiment pas de regret, sauf peut-être celui de ne plus voir Elyana, ainsi que les alertes de secours d’urgence comme Moussaka. 

D’ailleurs, au poste, il ne peut s'empêcher de remémorer le mot de code au numéro un. On ne sait jamais.


Alors que le groupe attend, encore et toujours le numéro un. Elana relance son ami, elle veut lui parler ! Les deux mano s’écartent, la jeune femme ne comprend pas ce départ. Elle espérait tellement un retour. Cela n’a pas été un problème pendant 6 mois, cela ne le sera pas après, elle sera la bienvenue en Italie quand elle le souhaite. Surtout que bon, revenir pour revenir et en simple membre, encore moins.Et puis les choses ont changé. D’un coup, la mano craque. Elle a besoin de conseils. Une impression de perte de confiance envers elle. L’homme au visage tatoué lui rappelle les valeurs de la famille de la Mano. Elle a toute sa place parmi eux, sinon elle ne serait pas là. Sauf qu’il ne sait pas comment sont les relations au sein du groupe, la seule chose qu’il comprend c’est que le gros problème du groupe est et restera la communication. A elle de voir comment elle souhaite se positionner et de gérer ça. Ce n’est plus à lui.


Enfin Miguel ressort du commissariat, enchanté, comme toujours, d’avoir eu une bonne discussion avec les inspecteurs ! Maintenant, il faut vraiment prendre le temps de ce verre ! Moment calme ce soir. Mais c’est sans compter les imprévus tel les accidents aux Benny’s. 


Car oui, Hannibal s’est fait faucher par un chauffard sur le parking. Et comme d’habitude, c’est la Mano en entier qui converge vers le blessé, agitée comme jamais. L’invité suit, toujours en retrait. Il sort son téléphone, regarde ses contacts et commence à écrire à Jim, ainsi qu’à Peterson : “ Je vous manque que vous essayez de m’appeler ? Bon je vous annonce que je me casse, j’ai adoré vous détester Peterson. Bisous”.
Un nouveau bip, cette fois, le numéro est inconnu mais l’expéditeur est tout trouvé. Thiago, nouveau membre à la Mano. L’échange est contre toute attente, cordial, plein de respect.


Une nouvelle fois, le groupe se retrouve à attendre aux EMS le camarade amoché. Vraiment rien ne change à Los Santos.


Alors qu’un silence s’installe, un coup de téléphone sort notre homme de ses pensées. Il attrape le portable et s’éloigne discrètement. Histoire d’avoir ou de laisser un peu d’intimité. Nul ne sait vraiment. Cette fois, c’est Monsieur Parnas. Voyant le bandeau apparaître, il n’a pas hésité. L’échange se fait comme si les deux interlocuteurs s’étaient quittés la veille. Ils ont toujours eu un respect mutuel et cela se ressent.
Un mouvement au loin, la Mano bouge vers le bar du port, pour enfin s’y poser. C’est toujours en ligne que le visiteur se dirige lentement vers son véhicule. A ses côtés, le numéro un de la Mano trépigne, espérant enfin se caler pour la soirée. Ce qui lui vaut une petite blague, via un message à faire passer. Une histoire de bonjour, transformé en “se faire foutre” au gérant du Black Cat. Ça fait du bien de rire un peu. Comme avant.


Les verres enfin servis, les membres se détendent. Les conversations sont simples, ne sachant pas si les sujets concernant le business peuvent être abordés. Elles tournent essentiellement autour de l’avenir, des plans d’Hannibal pour les banques, de coups de soleil, de quelques souvenirs. Le tout saupoudré de tacles lancés à la volée. Non, vraiment, rien n’a changé. En y réfléchissant, la vedette du jour est contente d’avoir lâché son poste d’animateur de colo. Au fil des paroles, Miguel tente de s’imaginer à la retraite. Un jour, peut-être. Mais ce n’est pas à l’ordre du jour.

D’ailleurs, le plus ancien chef de gang de l’île réalise qu’il a quelque chose pour son ami : un couteau. Pas n’importe lequel, celui donné à Francis et Jean, d’anciennes PM, pour qu’ils se plantent. Cela évoque quelque chose. Les deux hommes ont monté un groupe, gardé l’objet. Et lorsqu’ils leur a été demandé en cadeau ce qu’il avait de plus précieux, ils l'ont présenté. Si ça n’est pas une marque de respect.


Malheureusement, le temps passe. Kim propose une dernière course. L’ancien bras droit se retrouve avec Elana. La jeune femme en profite pour essayer de revenir sur la conversation précédente. A ses côtés, l’homme semble réticent à interférer, en répondant que très peu ou très vaguement. Ne voulant pas le braquer, elle change très vite pour un sujet un peu plus léger, tel que les souvenirs. Plus simple en effet. Même si, comme elle le relève, les échanges ont toujours été différents entre les têtes à têtes et le téléphone.


Point Y, le départ se lance. Pris de nostalgie, le conducteur sort un écouteur, le glisse à son oreille et appuie sur play. La musique adoucit les mœurs dit-on, c’est peut être le cas. Le cannibale évoque un peu plus ses souvenirs avec Elana, ce qu’elle a apporté à la Mano et ce qu’il apprécie chez elle. La jeune femme écoute, le sourire aux lèvres. Un temps un peu suspendu, avant que la véhicule ne se retrouve dans un 9 ¾, puis que les forces de l'ordre ne viennent jouer les troubles fêtes.


L’agent qui les interpelle ne semble pas reconnaître l’individu au volant. Il n’est personne, pas d’inquiétude à avoir. Sinon, il faudra se renseigner auprès des anciens, la surprise ne sera que meilleure. Une chose est certaine, c’est un enfant de c(h)oeur.
Un observateur pourrait se demander pourquoi toute cette effervescence . Pléthore de sérigraphiées et de véhicules noir, des uniformes, un homme en costume s’agitant dans tous les sens, téléphone à la main. Dans un coin, un homme au visage tatoué, un officier discutant tranquillement, de manière légère, interrompus de temps en temps. Les temps évoluent, certaines choses changent, d’autres non.


Le temps presse. Tout est en règle. Le convoi repart. Au premier abord, il semble errer à la recherche d’un but. Jusqu’à ce que la destination se dessine petit à petit, au fur et à mesure que les buildings apparaissent…


Les véhicules se garent. L’homme au teddy s’écarte quelques instants, rejoint par Allan qui tenait à le remercier pour tout ce qu’il a fait. Entre numéro deux, pas besoin de parler, juste quelques conseils, il y a tellement eu de changement après la transition que les mots seraient de trop.
Jade emboîte le pas pour le remercier, s’il ne lui avait pas fait changer d’avis, ce soir-là sur le parking, sa vie serait totalement différente. Il ne faut pas penser au passé, répond-t-il. Le plus important c’est l’avenir. Il ne faut juste pas oublier le plus important : la famille.

Au tour de Milo de venir saluer son camarade, suivi d’Hannibal.

Chris s’approche lentement, ne sachant pas comment remercier et présenter ses excuses. C’est du passé.


Le temps presse. Il est l’heure. 


Miguel l’interpelle. La voix tremblante, il réalise que son ami va lui manquer mais il est fier car son premier allié a enfin compris ce dont il parlait depuis le début. Qu’il trouverait ce pourquoi il veut se battre, que la Mano n’était pas sa seule raison d’être. Il est fier que son premier bras droit pense enfin à lui et à quelqu’un qui lui est cher. L’homme au blouson écoute, acquiesce, le remercie et lui demande de ne surtout pas oublier les valeurs premières de ce qu’ils ont créé.
Puis, il se tourne une dernière fois vers ceux qui l'attendent. Il observe ses frères et sœurs. Un merci se fait entendre.


Au loin, le bruit des moteurs. Il est l’heure.


La musique toujours sur les oreilles, l’homme monte à bord de l'appareil. Il se tourne, croise le regard de Miguel. 


Les portes se referment. 

L’avion se positionne. La cucaracha résonne entre les hangars. Portable à la main, l’homme hésite, mais ne résiste pas à envoyer un dernier message à sa petite sœur. A peine le téléphone reposé, qu’un nouveau bip retentit. C’est Miguel pour lui souhaiter un bon vol. 


Alors que le sol s’éloigne, la ville, puis l’île se rétrécissent. 


A bord, un étrange sentiment envahit l'habitacle. Alors qu’il s’était promis de ne pas le faire, le voilà à regarder ces lieux. 

Ce monde qui l’a forgé.
Ce monde loin de tout qui l’a vu devenir ce qu’il est.

Ce monde qui a vu naître la légende de Pablo.



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