Littérature expérimentale

Un tourment et voici que le personnage principal se lance dans un grand voyage à la quête du sens. De village en village, il fera des rencontres surprenantes. Inspiré de méditations sur les livres sacrés du bouddhisme, du judaïsme, du christianisme et de l'islam, ce roman de sagesse à caractère philosophique et spirituel interpelle le lecteur sur la notion de la foi en mettant l’éclairage sur une dimension linguistique oubliée.Extrait: "Il décela avec stupéfaction la présence d’un temple, d’une synagogue, d’une église et d’une mosquée. Des gens portant des kesas, des kippas, des crucifix et des voiles défilaient harmonieusement dans les rues.L'itinérant interpella l'enfant:- Ne sommes-nous pas dans le village des Croyants ?- Non! Ici, personne n’est Croyant." 

Dans certaines contrées de la Grèce antique, des peuples rongés par la cupidité se font souvent la guerre. Deux hommes d’une même tribu se lancent dans une étrange aventure qui changera à jamais leur perception du monde. Mythologie, Histoire, Croyances, un roman de réflexion à caractère philosophique et spirituel qui vous entraîne dans un grand voyage méditatif à la rencontre du Soi.Extrait :— Le même Sage m’est apparu. Lui et Lui seul détient la réponse…— Allons-y ! Qu’on en finisse une fois pour toutes !— Attendez…Souvenez-vous…Ses propos seront concis et vous ne pourrez ajouter mot. 

Plongez au cœur des mélodies envoûtantes de la tour, où résonnent la voix de l'imam Ahmed et celle de sa femme Nour. Lorsque ce couple audacieux s'installe avec leurs deux enfants dans un village enraciné dans des croyances ancestrales, ils se retrouvent confrontés aux enseignements du passé.

Dans ce livre captivant qui mêle réflexions philosophiques et spiritualité, suivez les pas de nos deux protagonistes qui manient à merveille l'art subtil du Questionnement. Vous serez transportés dans un voyage profondément inspirant, où les mystères de la foi se dévoilent peu à peu, comme des étoiles scintillantes dans le ciel obscur de la nuit. 

Une journée a commencé quand quelqu’un a ouvert les yeux, nu, sur un lit, baigné dans la lumière du jour, en un lieu et en un temps dont il ne saura rien de précis, pas davantage qu’il ne s’en souciera véritablement. Ça ressemble à une île de la Méditerranée, ça ressemble au solstice d’été, ça pourrait ressembler à l’Antiquité, mais cela se passe dans le pur présent d’une unique journée, sans autres bornes que d’exister dans la lumière et la chaleur d’un lieu magnifique, dans une solitude aussi apaisante qu’apparemment complète. Une journée, dans un lieu où rien ne semble mieux à faire que de vivre en jouissant de son corps et de son esprit, en tendant simplement la main vers les saveurs du monde, jusqu’à ce qu’il disparaisse — d’une façon ou d’une autre. Récit poétique au premier abord, ce livre pose aussi en filigrane, sous la forme d’un parcours métaphorique, une réflexion philosophique sensible en actes, à partir des origines cyrénaïques et païennes de l’Hédonisme, et sur ce qu’il nous reste du plaisir de vivre, tandis que le monde meurt. Ce Livre I constitue le volet lumineux d’un diptyque, dont chaque opus est ancré dans l’introspection particulière — entre Vie et Mort — que suscitent les solstices d’été ou d’hiver, depuis la nuit des temps. 

Un homme s’éveille dans une grande obscurité cernée d’un monde brumeux où ne semblent survivre et se repaître que des volatiles noirs, symboles alchimiques de la putréfaction matérielle. Commence alors une errance lente et méditative s’étalant sur trois jours et trois nuits, parcourant le vide d’un monde paraissant à la fois suspendu dans l’éternité et saisi dans un processus de déréliction inexorable, en voie visible d’achèvement. Dans ce parcours désolé, où la nuit semble avaler progressivement la terne clarté des jours, les paysages dénudés régurgitent silencieusement l’héritage des croyances millénaires, de la pierre majestueuse des abbayes oubliées, aux pierres levées des dolmens, jusqu’aux murmures ravivés des divinités païennes hantant à nouveau librement les bois et les campagnes. Récit poétique hermétique (d’Hermès, le dieu grec des chemins et des voyageurs, qui conduit les âmes aux Enfers), ce livre interroge métaphoriquement le malaise contemporain, sur la solitude aussi rare que crainte, sur le silence impossible à faire et à entendre, et sur le sentiment d’anéantissement imminent du monde, qui nous tient désormais dans une angoisse millénariste prompte à tous les débordements religieux, au déni de toute introspection philosophique. 

Alors que le Monde a entamé sa chute et que les catastrophes naturelles et les conflits détruisent partout les orgueilleuses métropoles de verre et d’acier, ces mêmes phénomènes ravinant les sols, font émerger partout les ruines des cités antiques. Cyrène, cité grecque qui a vu naître la pensée philosophique hédoniste qui porte son nom (cyrénaïque), est de celles-là, perchée sur une colline offrant un point de vue idéal sur une immense plaine côtière de la Méditerranée, au nord-est de l’actuelle Libye, qui est aussi une terre d’islam. C’est là que débarque un homme qui a quitté l’Europe en proie aux cataclysmes, afin de tenter de prendre un recul et une hauteur tout philosophiques face à ce délitement inéluctable du Monde. D’un printemps à un hiver, s’entame alors une méditation mélancolique, sensible et sensuelle sur les grandeurs et les errances violentes de l’Humanité, où Cyrène sert littéralement de caisse d’échos, de point de rencontre et de décor mémoriel, au travers des deux millénaires de son existence et des âmes anciennes qui, semble-t-il, la peuplent toujours. 

L'ædes est un lieu habité par un homme qui y vit depuis longtemps, sans que sa mémoire puisse lui dire depuis quand ni comment il est arrivé là. L'ædes lui apparaît comme un grand paysage couvert d'arbres, traversé de rivières, parcouru d'innombrables animaux, de tout un peuple d'anciens esprits, de fantômes et de dieux antiques aux formes humaines, qui arpentent librement cette terre oubliée, comme ils le faisaient aux premiers âges de l'Humanité. Ce livre est le récit d'une marche à travers cet univers qui, sous ses airs idylliques et préservés, abrite toute sorte de ruines évoquant un passé ancien de religions et de guerres qui ne l'ont pas toujours épargné. En latin, « ædes » désigne le temple, le sanctuaire, au sens le plus sacré du terme. Mais, par extension, il désigne aussi la demeure, la maison. Dans ce livre, il est le paysage même, le lieu retiré du Monde d'où tout ce qui le peut encore, tente de vivre à l'abri de la chute du Monde, dans le simple plaisir hédoniste d'un Temps qui ne s'écoule sans doute pas que dans une seule direction. 

Au bord d’un littoral, après un ouragan de plusieurs jours, un homme constate que la ville qui l’entoure et le Monde tout entier sans doute, se sont vidés de toute présence humaine, sans pourtant qu’aucune trace de chaos ni de mort ne soit visible. Le Monde n’est pas proprement anéanti, il semble juste déserté, laissé dans un ordre étrangement impeccable, où ne semblent subsister que les animaux et les éléments, cernés par la beauté immuable de la Nature. Commence alors le saisissement d’une immense solitude, l’organisation nécessaire de la survie et l’angoissante question de ce qui a bien pu se produire et dans quelles proportions exactes. Surtout au vu de cette sorte de brasier posé sur le sud de l’horizon, dont la violence apparaît aussi inquiétante qu’énigmatique. En tentant de rejoindre ce brasier qui semble gagner en amplitude, en parcourant ainsi le Monde dont il est au demeurant le tout dernier témoin conscient, l’homme découvre peu à peu l’ampleur de la chute de l’Empire humain et l’avènement de ce qui s’appellera un jour « La Désertification ». 

Le Sang d’ombre est un livre noir, fait de claustration et de douleur sans issue. Hanté par les ombres de son passé, un vampire solitaire revit son errance à travers les siècles, dévoré par l’adoration de Sorcières et de Mortes, et par l’abîme du manque qu’elles laissent après elles. Prisonnier dans les limbes de son esprit séculaire en perdition, il évoque son désir inextinguible et sa souffrance viscérale, sans rédemption possible. Le Sang d’ombre est une ode radicale et sans concession à la chair du Monde, à la mort sans libération et à la sacralité intouchable de la beauté, qui interroge l’idée même d’immortalité et le prix qu’elle coûte. ------------ Ce livre compose un diptyque avec ALYSSE d'Alain Van Haverbeke - l'arsenal éditions 2018