Critique du livre de BIZI  17/04/2024

L’idéologie de Bizi fait disparaître le peuple basque et maintient les millionnaires

Critique du livre de Bizi « Euskal Herria Burujabe. Reprenons la main sur notre monde commun »



Suite aux critiques que nous avons faites à la précédente version de ce livre (voir https://sites.google.com/view/herribiltza-web-orria/frantsesez/critiques-au-mouvement-bizi), Bizi a retiré un certain nombre d’idées erronées qu’il avait écrites, mais à notre avis, dans cette nouvelle version, il n’y a pas d’évolution idéologique positive, et un grand nombre d’idées nouvelles avec lesquelles nous sommes en désaccord apparaissent. Nous pensons que l’idéologie présentée dans ce livre ne mène pas à la souveraineté du peuple basque et à l’objectif de reprendre la main sur notre monde commun.



Bizi traite la langue basque comme langue secondaire

Bizi met en valeur le refrain « ne sais-tu pas que c’est l’euskara qui fait que nous sommes basques » et propose de « développer l’usage de l’euskara qui est une richesse inestimable d’Euskal Herria », mais Bizi communique principalement en français et traite le basque comme une langue secondaire. Par exemple, ce livre a d’abord été publié en français et plusieurs semaines après en basque. Or, une langue a besoin pour vivre d’un territoire où la population utilise principalement cette langue.


L’idéologie de Bizi fait disparaître le peuple basque

Suite à notre critique, Bizi parle parfois dans ce nouveau livre de souveraineté alimentaire et énergétique en donnant à cette notion sa vraie signification, qui est politique, de « pouvoir choisir » dans ces domaines ; mais d’autres fois, par exemple en parlant de Goiener, d’EHLG et du Pays Basque, il donne une signification erronée, car uniquement économique, à la notion de souveraineté alimentaire et énergétique. Dans ces cas là, il devrait parler d’autosuffisance alimentaire et énergétique.

De plus, immédiatement après avoir donné la vraie signification politique au mot souveraineté, Bizi fait de nouveau la confusion entre le politique et l’économique, en disant que la notion de souveraineté énergétique n’est pas « une notion d’indépendance énergétique au sens d’une complète autonomie ». Nous pensons au contraire que la souveraineté c’est l’indépendance, c’est la complète autonomie, c’est le fait de pouvoir décider. Autonomie et indépendance ont une signification politique, pour tous les peuples, et notamment pour les peuples comme le nôtre qui ont été dépossédés de leur autonomie et de leur indépendance.


« La base de la démocratie c’est le peuple. Ce sont les habitantes et les habitants d’Euskal Herria qui définiront son destin », nous dit Bizi, qui parle de démocratie, de peuple, de Pays Basque, d’habitants du Pays Basque, mais pas de peuple basque. Le sous-titre de son livre c’est « Pays Basque souverain », et non pas peuple basque souverain. Lorsqu’il utilise les mots Euskal Herria, c’est pour nommer le territoire ; or Euskal Herria veut notamment dire le peuple basque. Ainsi Bizi parle de « territoire souverain » et non de peuple basque souverain.


Avec l’idéologie que Bizi présente dans ce livre et diffuse dans la société, le peuple basque disparaît. Les dirigeants français et espagnols atteignent leur objectif: des basques-mêmes ne parlent plus de peuple basque, mais de Pays Basque, et participent aux fausses démocraties française et espagnole.


L’usage par Bizi du concept Euskal Herria Burujabe continue donc à être clairement un abus de langage, qui va notamment à l’encontre de l’abertzalisme, car celui-ci se fonde sur la notion de peuple basque indépendant. A notre avis, Bizi se donne une façade abertzale pour attirer les abertzale vers son mouvement. Pour le climat ! La base idéologique de Bizi se construit en effet autour de l’idée que le problème central de l’humanité c’est «le climat, dont tout le reste dépend».


Ainsi, selon Bizi, « avec 3 000 personnes de plus chaque année essentiellement sur la frange littorale du Pays Basque Nord et ses environs », « un des enjeux majeurs est de trouver le nombre de logements nécessaires sans artificialiser plus ». Pour Bizi, un des problèmes majeurs que pose la venue massive de non-bascophones au Pays Basque est celui de la disparition de terres agricoles ; pour nous il y a aussi celui de la disparition du peuple vivant sur ces terres !

Une fois que les 14 000 logements vacants du Pays Basque prévus pour 2026 seront occupés, va-t-on voir Bizi, aux côtés de Bouygues et consorts, lancer un vaste projet d’écoconstruction pour réhausser de quelques étages tous les immeubles du Pays Basque ?


Bizi collabore avec les institutions de l’État oligarchique

Bizi ne dénonce pas le fait que les institutions politiques européennes, et celles des États français et espagnol, n’ont pas un fonctionnement véritablement démocratique. Au contraire, Bizi met en valeur la législation européenne et le parlement européen, et souhaite des modifications de la Constitution française, sans souligner que les dirigeants de l’État français rendent extrêmement difficile de changer fondamentalement cette Constitution injuste et l’imposent au peuple par les armes. Bizi valorise aussi des modifications de la législation française pour le logement, et en propose de nouvelles dans ce domaine et dans celui de l’alimentation, sans dénoncer la caractéristique non démocratique du système parlementaire.

De même, en parlant des institutions politiques des États français et espagnols en Pays Basque (gouvernement autonome d’Euskadi, gouvernement de Navarre, Agglomération Pays Basque), Bizi dit « nos institutions », valorise la CAPB et les municipalités, et ne critique pas le fonctionnement non démocratique de toutes ces institutions.


L’activité de Bizi consiste notamment à collaborer avec les institutions de l’État oligarchique. En effet, plusieurs propositions de Bizi consistent :

- à « pousser nos institutions » pour construire une nouvelle politique agricole ;

- à faire en sorte que « les initiatives militantes et associatives ouvrent la voie, pour que dans une deuxième phase les institutions prennent la responsabilité correspondante » ;

- à « mettre nos institutions au service d’un remodelage de l’organisation de notre territoire » en terme de mobilité ;

- à ce « que les institutions travaillent de concert avec les initiatives citoyennes » pour le covoiturage ;

- à proposer, pour la transition énergétique, une énergie citoyenne qui « permet la participation directe des habitants et des collectivités aux décisions ».


Si les habitants participent directement aux décisions, ça n’a aucun sens que les collectivités y participent aussi ! Du coup, on ne comprend pas très bien ce que veut dire pour Bizi « participation directe » des habitants aux décisions, ni « participation citoyenne pour se réapproprier les enjeux énergétiques », ni « culture de participation » lorsque Bizi précise qu’avec elle «tout.e un.e chacun.e est partie prenante des décisions collectives qui influent sur les conditions de nos vies».


Parfois, Bizi lie la notion de « culture de participation » à celle d’autogouvernement local, en rappelant l’existence historique d’autogouvernement au Pays Basque. De plus, comme dans la précédente version du livre, Bizi constate que « notre capacité à répondre à nos besoins au plus près est mince, car nous sommes en très grande partie tributaires de décisions prises loin de nous, souvent inadaptées à nos besoins ». Nous partageons ce constat. Bizi redit aussi lancer dans ce livre une réflexion sur « les institutions pour une gestion au plus près des besoins de la population ». Mais en fait, la réflexion lancée s’arrête ici, car Bizi ne souhaite pas « détailler le type d’institution dont se doterait notre territoire, car c’est le peuple lui-même qui doit s’emparer de cette question ». Comme nous le disions, on ne comprend pas pourquoi Bizi s’empare de certaines questions et pas d’autres.

Bizi avance une deuxième raison pour ne pas s’emparer de cette question : ce n’est que lorsque les « nombreuses connexions sociales et culturelles qui existaient encore entre nos différentes provinces au début du XXème siècle » seront rétablies « que nous pourrons débattre des formes institutionnelles englobant le territoire ». A notre avis, cette seconde raison non plus n’est pas juste, car :

- avec les connexions socio-culturelles existantes aujourd’hui, nous pourrions sans problèmes démarrer un tel débat ;

- la construction institutionnelle à l’échelle des sept provinces provoquerait des connexions socio-culturelles.

De plus Bizi est en contradiction, car il s’empare quand-même un peu de cette question, mais malheureusement en proposant une « confédération des municipalités », autrement dit une institution se construisant à partir des institutions existantes des États français et espagnols.


Bizi dit vouloir « une autonomie accrue » qui n’a de valeur que si les habitants « se sentent partie prenante des décisions et/ou correctement représentés par les élus ». Bizi continue donc de porter les concepts de « démocratie » représentative et de « démocratie » participative, formules trompeuses qui font croire que le peuple décide, qu’il est souverain, alors qu’il n’en est rien, puisqu’il est représenté.


Par contre, nous sommes d’accord avec cette idée de Bizi : « pour que des décisions soient démocratiques, il s’agit d’adopter des pratiques de délibération assurant le plus fidèlement possible la traduction de la volonté collective en décision. Ceci implique de prioriser l’approche du consensus plutôt que celle du fait majoritaire ». Reste à la mettre en pratique.


Dans la précédente version, Bizi dénonçait à juste titre « la confiscation du pouvoir par une élite économique très restreinte », ce qui était en contradiction avec la collaboration de Bizi avec les institutions politiques des Etats oligarchiques. Cette dénonciation a disparu de la nouvelle version, pas la collaboration.


Bizi écologiste ?

Bizi souhaite « une production alimentaire qui cesse de précariser les personnes et les écosystèmes », mais n’aborde pas la question cruciale des conséquences humaines et environnementales catastrophiques de la construction et de l’usage des machines permettant cette production. Par exemple, un agriculteur peut produire du blé biologique sans exploiter directement personne et sans utiliser de pesticides, mais la construction et l’usage du tracteur qu’il utilise pour cette production induisent une violente exploitation des travailleurs et une forte pollution environnementale. Les machines du boulanger qui produit du pain bio ou celles des cantines bio induisent la même chose. La production et l’usage des machines est un problème bien plus grave que celui de l’usage des pesticides, qui n’en reste pas moins un grave problème.


De même, Bizi souhaite « accompagner la transition électrique », notamment « la transition vers des modes de transports non carbonés », sans faire une critique approfondie de la production d’électricité non nucléaire, et en laissant entendre que les moyens de transports électriques sont non carbonés, ce qui est absolument faux. Toute la chaîne de production et de recyclage des transports électriques est carbonée.

Bizi va même jusqu’à valoriser l’usage de la trottinette électrique, sans donner de valeur à la trottinette non électrique activée avec l’énergie humaine.


Bizi veut « rendre la ville désirable » ; nous pensons qu’il est surtout urgent de rendre la campagne désirable, de sortir des villes et de rendre possible un retour massif à la terre. Bizi a quand-même une proposition qui va dans ce sens, en soulignant qu’« il est indispensable d’installer davantage d’agriculteurs et de leur garantir des conditions de travail décentes ». Mais la majorité des militants de Bizi n’étant pas agriculteurs, ce mouvement fait cette proposition avec un esprit gestionnaire, en concevant les agriculteurs comme des personnes à gérer. Nous pensons :

- que la terre devrait être égalitairement accessible à tout le monde ;

- que de nombreux citadins devraient sérieusement réfléchir à un retour à la terre ;

- que les agricultrices et les agriculteurs devraient pouvoir décider librement du devenir des fruits de leur travail, sans être pieds et mains liés au marché.

La ville c’est la dépendance totale, notamment pour se chauffer et s’alimenter, et qui dit dépendance dit production de pollution, particulièrement celle à l’origine du réchauffement climatique.


Bizi n’inquiète pas les riches et impulse le capitalisme vert

Nous sommes d’accord avec Bizi pour dénoncer qu’ « on en vient à accepter l’idée que le droit de vivre est conditionné à la production de valeur marchande », et nous partageons son idée de se mettre « sur la voie de la sortie progressive de la marchandisation » et son souhait de voir « une population renouant avec le don et l’entraide ». Mais lorsque Bizi passe au concret, les solutions proposées restent totalement dans la marchandisation, car elles se réduisent essentiellement à des impôts :

- à des impôts pour le climat « au niveau des trois entités administratives du Pays Basque » ;

- à « une banque intercommunale de développement financée par les impôts locaux » ;

- à la mise en place de tarifs progressifs pour l’eau et l’électricité : « pourquoi devrait-on payer le même prix l’électricité utilisée pour chauffer un logement familial et celle gaspillée pour faire chauffer l’eau d’une piscine privée ? » se demande Bizi ;

- à « cibler en priorité les consommations superflues des plus riches » pour « toute mesure fiscale liée à la sobriété » ;

- à taxer les activités polluantes ;

- à « taxer fortement la consommation de luxe » : Bizi s’insurge ici contre « le cadre supérieur qui remplit la piscine de sa résidence secondaire », mais ne mentionne pas toutes les personnes du Pays Basque qui remplissent la piscine de leur maison ;

- Attacxer les « résidences secondaires à un taux décourageant leur multiplication », même si Bizi reconnaît que « la surtaxe sur les résidences secondaires, même au taux plein de 60 %, n’a pour l’instant aucun effet sur des propriétaires aux moyens financiers importants ».


Avec ces propositions de Bizi, ceux qui ont beaucoup de pognon volé aux travailleuses et travailleurs peuvent dormir tranquilles : ils seront fortement taxés mais pourront continuer leurs consommations de luxe, leurs activités polluantes et le chauffage de leurs piscines ! Avec Bizi, les riches peuvent sereinement continuer à faire des injustices ; ils devront seulement payer l’impôt de l’injustice !


Par ailleurs, ces impôts qui proviennent de l’activité économique capitaliste, Bizi, pour le climat, souhaite notamment les réinjecter dans le capitalisme, plus précisément dans le capitalisme vert, par exemple en soutenant « le secteur de l’isolation ». Et hop, de l’argent public qui repart dans le privé !


De même, Bizi propose « de créer jusqu’à 116 000 emplois dits climatiques sur l’ensemble du Pays Basque », mais financés comment si ce n’est par l’économie capitaliste ?

Bizi valorise les estimations faites par WWF sur le nombre d’emplois créés par « un plan de relance verte », sans mentionner que WWF tente d’établir au Congo, sur la terre des Baka, une zone de conservation de la nature, en finançant les atrocités commises à l’encontre de ce peuple. Cette action de WWF est dénoncée par l’ONG Survival International qui a pourtant été invitée par Bizi à son « évènement » d’octobre 2023 (voir https://www.survivalinternational.fr/peuples/baka-messokdja). Pour nous, les estimations du WWF ne sont pas très fiables.


Encore une fois pour attirer des militants, cette fois les altermondialistes, Bizi se donne une image d’anticapitaliste, mais en réalité il ne propose pas une alternative globale anticapitaliste. Au contraire, Bizi est en parfaite harmonie avec ces milliardaires et millionnaires qui réclament de payer plus d’impôts (voir https://reporterre.net/Ces-ultrariches-qui-veulent-payer-davantage-d-impots).


L’éducation impopulaire de Bizi

Pour Bizi, avec l’éducation populaire, « il s’agit de fournir aux précaires et aux personnes marginalisées, des clés de compréhension du monde et des différentes formes d’oppressions dont ils sont l’objet ». En d’autres termes, selon Bizi, si vous êtes précaires et marginalisés, vous êtes ignorants, et il vous faut donc des personnes « ayant une expertise » pour vous éduquer ! Cette idée est prétentieuse et méprisante ! C’est l’idéologie de l’élite ! Beaucoup de personnes méprisées par Bizi ont sans doute une bien meilleure compréhension du monde que Bizi et ses « experts » ! L’éducation populaire est par définition très critique vis-à-vis du rôle de l’expert et affirme au contraire que chaque personne a la capacité de créer ses propres clés lui permettant une meilleure compréhension du monde, et n’a besoin pour les créer que des conditions matérielles et de l’aide collective nécessaires.


De même, dans la précédente version du texte, Bizi glorifiait l’éducation étatique des pays « pauvres » au détriment de l’éducation communautaire autochtone. Voilà maintenant que pour Bizi « l’émigration économique dite choisie prive les pays les plus pauvres d’une grande partie de leur jeunesse la plus apte à impulser et coordonner les transformations nécessaires de ce siècle ». Cette prétention de Bizi à pouvoir juger l’aptitude de la jeunesse des pays « les plus pauvres » est vaniteuse ! C’est une mentalité de riches !


L’esprit critique de Bizi se limite-t-il à une « autodéfense intellectuelle importante vis-à-vis des médias dont les propriétaires possèdent des jets privés » ? Nous pensons que l’autodéfense intellectuelle est aussi nécessaire vis-à-vis des médias dont les propriétaires se déplacent en vélos publics.


L’action de Bizi est réformiste

Bizi commence son livre en disant être un mouvement qui a une « approche radicale-pragmatique ». Tellement radicale qu’il souhaite « assurer un bon maillage du territoire en piscines » ! Allez expliquer la radicalité de Bizi aux enfants qui n’ont pas d’eau à boire ! La radicalité consiste à aller à la racine des problèmes, c’est-à-dire à la racine du capitalisme, de l’industrialisme, du colonialisme, de l’absence de véritable démocratie, de l’uniformisation linguistique... ce que ne fait pas Bizi. Ce que fait Bizi c’est du réformisme, et le vocabulaire qu’il emploie est réformiste. Voici des exemples :

- pour Bizi, « la construction de propriétés collectives du sol sera essentielle, de sorte que l’utilisation des sols ne soit pas conditionnée uniquement par la spéculation ». Moins de spéculation donc, mais de la spéculation quand-même ! Les riches peuvent continuer à spéculer, c’est-à-dire à détruire la planète et ses habitants.

- pour Bizi, les « voyages en avion en présence d’alternatives en train sont des comportements irresponsables ». Les voyages en avion sans présence d’alternatives en train sont toujours des comportements responsables ? Bizi est continuellement dans le politiquement correct, et il n’a vraisemblablement pas assez de flygskam (la honte de prendre l’avion, en suédois).

- Bizi souhaite « orienter l’économie dans une direction plus sociale ». Autrement dit, Bizi accepte qu’une partie de l’économie reste pas très sociale.

- pour Bizi il faut « diminuer la distance entre décideurs et usagers. Trop souvent les pistes cyclables sont décidées par des personnes qui n’utilisent jamais le vélo ». Diminuer, pas faire disparaître. En d’autres termes, pour Bizi la “démocratie” représentative n’est pas un problème si les décideurs sont cyclistes.

- Bizi propose une « réduction des inégalités », pas leur suppression, un « modèle de tourisme moins polluant et moins déstructurant pour la société », mais quand-même polluant et déstructurant pour la société…


Le réformisme agit principalement dans le cadre du droit établi ; par définition, il vise à améliorer la société capitaliste par des réformes, et ne construit donc pas une réelle alternative au capitalisme. Bizi a donc une stratégie réformiste, mais se donne une façade radicale qui est plus efficace pour aspirer la jeunesse.


Nous sommes en désaccord avec de nombreuses autres idées de ce livre, mais nous en avons déjà fait la critique dans nos précédents textes.


A notre avis, le projet « Reprenons la main sur notre monde commun » de Bizi ne peut pas avancer vers son objectif, car il n’analyse pas au préalable en quoi nous avons perdu la main sur le monde. Nous sommes disposés à réaliser cette analyse avec Bizi et avec toutes les personnes intéressées.


Commission Euskal Herria Burujabe, Independentzia d’Herribiltza

17.04.2024