Les effets destructeurs majeurs lors d'un séisme sont dus à la résonance du bâtiment avec le sol, la torsion d'ensemble, la concentration de contrainte, le cisaillement dû au poteau court , la présence d'étage souple et les oscillations différentielles.
Le RPA Version 2003 a apporté des compléments et des modificatifs par rapport à la version 1999 tels que la classification des zones sismiques et les coefficients d'accélération des zones, limitations et précautions pour les structures en portiques, les sections de poteaux et autres...
En cas de disposition asymétriques des éléments de stabilisation latérale, le centre de rigidité de coïncide pas avec le centre de masse et le phénomène de torsion apparaît naturellement. La torsion amplifie les déformations subies par les éléments de la construction. Plus l'élément est éloigné du centre de cisaillement, plus les déformations sont amplifiées : "Le bâtiment vrille, alors même que le sol ne vrille pas". Lorsque les déplacements dépassent la résistance en déformation des éléments de structure, ces derniers se rompent, et perdant leur capacité portante, entraînent l'effondrement du bâtiment :
Cas 01 : Séisme de Kobé, Japon 1995
Cas 02 : Séisme de Tokachi-Oki, Japon 1968
Cas 03 : Séisme de Mexico, Mexique 1985
Le poteau court est un élément de faible hauteur ou bridé par d’autres éléments faisant partie de la structure principale. Selon l'article 7.1.3.4 du RPA99/2003, un élément est considéré court si le rapport de sa longueur libre à sa dimension transversale la plus grande est inférieur à 4 : L/h < 4. Ces cas subsistent généralement dans : les planchers à niveaux décalés, les vides sanitaires, les soubassements, les ouvertures en vasistas, les allèges rigides, les cages d'escaliers...
Pour les pièces courtes, c'est la résistance à l'effort tranchant qui devient prépondérante et la longueur de la zone critique s'étend sur toute la longueur de l'élément. Ces pièces sont particulièrement sensibles au séisme et il convient de les éviter. Autrement, elles doivent être dimensionnés en évaluant les efforts sismiques qu'elles reprennent, compte tenu de leur rigidité.
1,2 : Séisme de Tokachi-Oki, Japon 1968
3,4,5,6 : Séisme de Boumerdes, Algérie 2003
7,8 : Séisme de Chi-Chi, Taïwan 1999
9,10 : Séisme d’El Asnam, Algérie 1980
La maçonnerie non chaînée fait objet de fissures horizontales et verticales à la jonction de la structure, elle subit un cisaillement et une dislocation suites aux déplacements inter-étages. Ces murs doivent être solidement liés par l’intermédiaire des chaînages, aucun élément de mur ne doit présenter de bord libre en maçonnerie.
Il s'agit des angles saillants ou rentrant de la construction, aux jonctions de murs et au droit des ouvertures de hauteur supérieure ou égale à 1.80m. Les chaînages horizontaux sont disposés au niveau des planchers.
Ces chaînages servent aussi à éviter des désordres dans la maçonnerie dû aux phénomènes de dilatation thermique, de retrait ou de tassement. Dans le cas de maçonnerie de remplissage, la fonction du chaînage est assurée par l'ossature.
Le DTR C.2-45 fixe les règles de conception et de calcul de structure en maçonnerie. Par contre, le RPA 99/2003 limite dans l'art. 9.1.3. l'usage des systèmes de construction en portiques avec la maçonnerie chaînée compte tenu de la zone sismique, et définit dans le même chapitre les dispositions relatives à ce système.
De nombreux bâtiments comportent un ou plusieurs niveaux dont la rigidité horizontale est sensiblement inférieure à celle des autres étages. C'est le cas des bâtiments présentant de grandes portes, vitrines ou fenêtres concentrées sur certains niveaux : commerces, garages, hôtels, bâtiments administratifs, etc..
Lors de séismes destructeurs, ces niveaux sont fréquemment écrasés suite à la rupture de poteaux à leurs extrémités. Ce cas se produit quand ces poteaux assurent la résistance aux charges horizontales du niveau souple. L'oscillation des étages supérieurs entraîne leur mise en S, déformation à laquelle, habituellement, les poteaux ne résistent pas.
Selon le RPA 99/2003, ces systèmes sont général à éviter*, autrement, il y a lieu de prendre les dispositions afin d'atténuer les effets défavorables.**
*RPA99/2003, Art. 3.4. Classification des systèmes de contreventement, A. Structures en béton armé, Remarque importante pour les systèmes 1a et 1b.
** RPA/2003, Art. 3.4. Classification des systèmes de contreventement, A. Structures en béton armé, 17. Système comportant des transparences (étages souples).
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Le mono-couche, se dit d'un revêtement d'étanchéité composé d'une seule feuille d'étanchéité. La membrane à base de bitume distillé peut être finie aux paillettes de granulés d'ardoise selon plusieurs coloris. Elle s'applique par simple soudure au chalumeau.
Le bi-couche se dit d'un revêtement d'étanchéité réalisé en deux couches d'un matériau manufacturé en lés. Les couches sont soudées entre elles, ou éventuellement collées à l'EAC.
Le béton fibré à base de fibres minérales (verre, basalte, mica..) offre une bonne isolation thermique et une excellente résistance au feu.
Il est utilisé pour la fabrication de parois particulièrement minces.
Le dimensionnement des portiques participant au contreventement doit faire en sorte de satisfaire la vérification des moments résistants ultimes.
Ce critère conditionne la formation des rotules plastiques plutôt dans les poutres que dans les poteaux, concept poteaux forts-poutres faibles, de façon à que la plastification des éléments horizontaux intervienne avant que les éléments porteurs verticaux ne sortent du domaine élastique.
L'apparition des rotules plastiques dans la poutre avant le poteau est assurée en faisant la vérification imposée par le règlement : RPA 99/2003, Art 7.6.2. Dimensionnement du nœud vis-à-vis des moments fléchissants.
*Les images ne sont pas une propriété de Geometry, elles sont utilisées pour le besoin de démonstration technique.L'arrêté interministériel portant les modalités d'exercice et de rémunération de la maîtrise d'oeuvre en bâtiment classe les missions constitutives de la maîtrise d'oeuvre en 06 missions.
Création des axes et des niveaux dans AUTODESK ROBOT STRUCTURAL ANALYSIS
Les options des sélection, sélection spéciale et translation dans AUTODESK ROBOT STRUCTURAL