Ce que vous ne trouverez pas dans ce site
□ Des conseils en gestion de patrimoine pour devenir millionnaire en quelques années
□ Une méthode vous permettant de d’arrêter de travailler avant 40 ans
□ La promesse d’une existence de rentier passée dans le luxe, le calme et la volupté
Ce que vous trouverez dans ce site
■ Les fondements du frugalisme et de la méthode FIRE (« Financial Independence – Retire Early » ; que l’on peut traduire en français par « Indépendance Financière – Retraite Précoce »)
■ Les limites et les inconvénients de la démarche frugaliste ; voire les renoncements qu’elle implique
Vous connaissez sans doute l’adjectif « frugal » : son sens est proche de « simple », « sobre ».
Le frugalisme est un mouvement de pensée (ayant pris de l’ampleur dans les années 1990) qui considère que la façon la plus efficace de se rapprocher du bonheur, de l’épanouissement, est d’adopter un mode de vie très simple et très sobre. En cela, le frugalisme se rapproche du concept de « simplicité volontaire », de « sobriété heureuse ».
En outre, le frugalisme offre la possibilité de se libérer, bien avant l’âge légal de la retraite, de la contrainte du travail quotidien, de la souffrance du métro-boulot-dodo cinq jours par semaine.
Il a aussi l’intérêt d’être – d’un point de vue écologique - beaucoup plus « soutenable » ou « durable » que le mode de vie conventionnel basé sur le « gagner plus, consommer plus » (et donc polluer plus).
La stratégie associée au frugalisme -stratégie qui libère du travail obligatoire- est désignée par l’acronyme FIRE : « Financial Independence – Retire Early » ; que l’on peut traduire en français par « Indépendance Financière – Retraite Précoce ».
Un individu atteint l’indépendance financière à partir du moment où il peut assumer toutes ses dépenses courantes sans être obligé de travailler. Dans ces conditions cet individu peut cesser son activité professionnelle à l’âge qui lui convient.
Si il choisit effectivement de quitter son emploi, par exemple à 50 ans, il ne touche ni pension de retraite (car il n’a pas encore atteint l’âge légal pour en bénéficier), ni allocation chômage (car il ne cherche pas de nouvel emploi), ni Revenu de Solidarité Active (car ce dispositif d’aide est réservé aux personnes dépourvues de patrimoine). Le rentier frugal est réellement indépendant du point de vue financier : il ne dépend pas d’un salaire ou d’une pension (il en retrait du monde du travail mais pas en retraite) ; il ne dépend pas non plus d’aides sociales versées par l’Etat ou une collectivité locale (il ne vit pas aux crochets de la société).
De son patrimoine : soit des revenus du capital, soit du capital lui-même.
Le rentier frugal perçoit des revenus « passifs » (appelés ainsi car ils sont obtenus sans travail, sans que le bénéficiaire soit actif) : les fruits de placements mobiliers (notamment intérêts, plus-values ou dividendes issus d’investissements sur une assurance-vie ou sur un Plan d’Epargne en Actions) et/ou les fruits de placements immobiliers (loyers).
Si ces revenus passifs ne couvrent pas toutes ses dépenses, le frugaliste peut entamer son capital : puiser dans son épargne. Bien entendu, cela réduit mécaniquement les revenus passifs ultérieurs (à rendement équivalent, les fruits des placements diminuent à mesure que les montants placés diminuent) et oblige à entamer davantage le capital les années suivantes. Cependant, si le capital de départ est suffisamment élevé et si les montants prélevés chaque année dans le capital sont modérés, le système peut perdurer pendant plusieurs décennies. Autrement dit, le frugaliste peut continuer à vivre en rentier jusqu’à sa mort.
Pour devenir maître de son temps – avant d’être trop vieux ou trop mort pour en profiter.
Pour préserver sa santé ; en réduisant la fatigue physique et psychologique liée au travail contraint. En somme, pour se libérer du Burn-Out (épuisement professionnel lié au surmenage), du Brown-Out (épuisement professionnel lié à une perte de sens ou à un conflit éthique) voire du Bore-Out (épuisement professionnel lié à l’ennui).
Pour faire -par l’esprit- un bras d’honneur aux collègues de travail ou aux clients qui vous pourrissent la vie. Certains frugalistes anglo-saxons surnomment le jour de leur démission le « FUCK YOU Day » (le Jour du Allez vous faire foutre).
Pour s’extraire de la « rat race », cette fuite en avant que la société de consommation présente comme seul but existentiel.
Pour répondre « la vie ... » à la question « La bourse ou la vie ? » (cf Joe Dominguez dans origines ).
Pour être content de ce qu’on a ; et ne pas envier ce que les autres possèdent. Pour ainsi se libérer de la « rivalité mimétique », cette compétition où chaque consommateur veut posséder autant, puis plus que l’autre.
Pour résoudre la « midlife crisis » (crise de la quarantaine), en renouvelant son existence, en lui donnant davantage de sens.
Pour être éco-responsable. Un frugaliste cherche systématiquement à limiter ses dépenses, donc sa consommation, donc son impact sur l’environnement. Contrairement au pseudo-écolo qui tombe dans le piège du greenwashing (écoblanchiment), le frugaliste comprend que le seul objet « bon pour la planète » est l’objet qui n’est pas fabriqué, et que la seule énergie « verte » est l’énergie qui n’est pas produite.
En théorie, tous ceux qui ont des revenus réguliers peuvent se lancer dans la démarche FIRE (Financial Independence – Retire Early ; Indépendance Financière – Retraite Précoce) afin de gagner 20, 15 ou 10 ans sur l’âge légal de la retraite, ou afin de travailler à temps très partiel.
En pratique, atteindre l’objectif de l’indépendance financière est :
- difficile si vous avez plusieurs enfants à charge (très chers enfants ...)
- très difficile si vous êtes rémunéré au SMIC. Cependant le frugalisme peut vous aider à éviter l’endettement, à devenir propriétaire de votre logement, et à ne plus être la marionnette des publicitaires. C’est déjà bien.
- impossible si vous restez sous l’emprise d’une addiction coûteuse (vous êtes drogué, joueur, collectionneur, pilier de bar ou de restaurant, fashion victim, geek, nightclubber, etc).