L'accord mineur est représenté soit par :
Une lettre + un petit m (ex Cm = accord de do mineur)
Une lettre + le symbole - (ex C- = accord de do mieur)
Un accord mineur est constitué de la Fondamentale (la lettre), d'une tierce mineure (1,5 tons) et d'une quinte Juste (3,5 tons).
Pour exemple: Constituons ensemble l'accord de Gm (= Sol mineur)
Pour les prochaines semaines nous vous proposons de (re) découvrir et d'appronfondir vos connaissances sur:
La Notation Anglo-Saxonne:
L'accord Majeur est représenté en chiffrage anglo-saxon par une seule lettre, par exemple:
C
C = DO donc C = l'accord de DO Majeur.
Un accord Majeur est constitué de la Fondamentale (la lettre), d'une tierce Majeure (2 tons) et d'une quinte Juste (3,5 tons).
Petit rappel pour les tons et 1/2 tons. Il existe deux demi-tons naturels (Mi-Fa et Si-Do). Les autres notes sont séparées d'un ton. Le dièse permet d'hausser la note d'1/2 ton et le bémol d'abaisser la note d'1/2 ton.
Pour exemple: Constituons ensemble l'accord de E (= Mi Majeur)
Après plusieurs mois de travail en petites étapes voici la correction des différentes consignes. Veuillez noter sur votre partition les corrections. Veuillez télécharger le document pour avoir les autres pages.
Consigne: Regardez la vidéo suivante et repérez en notant sur votre partition pour piano quels ont été les grands changements créés dans l'arrangement pour quintette à vent
Consigne: Regardez l'épisode 6 et notez sur votre partition:
Comment est découpée cette partie A'
Quels sont les changements à noter par rapport à la partie A
Consigne: Regardez cette vidéo et notez sur votre partition les différences entre la partie A et la partie B
Consignes: Regardez la vidéo suivante (Episode 4) qui explique la partie A. Dans cette partie, ensuite, entourez le sujet et la réponse. Délimitez également le départ et la fin du divertissement.
Continuons pour cette période l'analyse de la pièce de Ligeti.
Voici ci-dessous un tableau avec tous les intervalles présents dans ce morceau
Voici la vidéo explicative
Travail à faire: Sur votre partition entourez une fois seulement chaque intervalles présents dans la pièce
Analyse des "Musica Ricercata" de Ligeti
Musica ricercata est un ensemble de onze pièces pour piano composé de 1951 à 1953 par György Ligeti1, et créé seulement 18 ans plus tard en 1969 en Suède, par Liisa Pohjola.
Compositeur
Né en 1923 en (Transylvanie), György Ligeti étudie la composition au conservatoire auprès de Ferenc Farkas puis poursuit ses études avec Sándor Veress à l'Académie Franz Liszt de Budapest où il enseignera lui-même d’ailleurs l'harmonie et le contrepoint entre 1950 et 1956, années durant lesquels il compose ses musica ricercata.
Le titre
Dans Musica Ricercata il y a le mot ricercare qui nous interpelle.
Le ricercare est une ancienne forme instrumentale, typique de la Renaissance et du baroque. Le mot est d'origine italienne.
L'équivalent français utilisé par l'organiste Titelouze est recherche.
Cette forme est basée sur le procédé de l’imitation. Nous verrons dans les prochaines vidéos l’incidence que cela peut avoir dans les pièces de Ligeti.
Cette oeuvre en 11 mouvements est un véritable laboratoire compositionnel d’où également l’utilisation du mot ricercare recherche
L’organisation des mouvements
Ligeti s’est tout d’abord donné un cahier des charges remarquable.
La première pièce utilisera 2 notes, la seconde 3, la troisième 4 jusqu’à obtenir le total chromatique dans la 11ème.
En réponse à une demande du Jeney Quintet, six des onze mouvements des Musica Ricercata ont été arrangés pour quintette à vent en 1953 sous le nom de Six bagatelles pour quintette à vent
Voici la partition. Vous devez l'imprimer et noter dessus en vous aidant des vidéos ci dessous où débutent et terminent chaque parties
Le travail que vous réalisez sur la composition de canons est typique d'une période de l'histoire de la musique: La Renaissance. Voici une vidéo pour vous présentez cette période de l'histoire
Voici un Podcast présentant très brièvement quelques musiques de la Renaissance
Merci de nous envoyer vos essais pour que l'on puisse vous orienter dans votre travail autour du canon
Dans l'épisode précédant nous travaillions sur le canon à l'unisson. C'est à dire que nous avions appris grâce à une règle d'écriture, à écrire une mélodie qui, se décalant d'un temps puisse sonner en canon.
Pour rappel: lorsque la mélodie montait nous pouvions utiliser les intervalles suivant, la tierce (3), la quinte (5), la sixte(6) et l'octave (8). Lorsque la mélodie descendait nous pouvions utiliser seulement la 3ce la 5te et l'8ve.
Pour cette semaine je vous propose de réaliser à nouveau un canon mais fleuri ! et avec une vrai fin !
Voici les deux cours à lire avant d'essayer par vous même et de nous l'envoyer
Petite podcast France Musique sur la canon à écouter
Un canon est un procédé de composition musical contrapuntique, vocal ou instrumental, dans laquelle plusieurs voix jouent ou chantent une imitation de la mélodie, mais de manière différée. C'est la forme la plus stricte de l'imitation polyphonique.
Dans ses origines, la construction du canon se détermine entièrement par l'invention de la mélodie qui donne la règle aux autres voix. Sauf pour sa cadence, aucune partie ne peut s'écarter de la « règle ». Le canon se distingue de la fugue autant par sa simplicité que sa rigueur : aucune voix ne peut s'échapper du « canon » pour répondre aux lois du contrepoint.
Il existe deux types principaux de canons : dans l'un, les voix se poursuivent et arrivent à une fin (par exemple dans la caccia italienne) ; dans l'autre, les voix échangent les phrases musicales qui sont répétées de façon circulaire (rota, rondellus…) « ad infinitum ». La superposition des voix peut se faire avec diverses techniques plus élaborées : avec des vitesses différentes (canon de proportion), en miroir (renversement), « à l'écrevisse » (rétrogradation), la plus étonnante, et combiner tous ces procédés. Certains canons sont accompagnés de parties non canoniques.
Le canon est utilisé en tant que procédé au sein d'une œuvre plus vaste, au caractère contrapuntique ou non (fugue, sonate…), pour constituer une partie, un mouvement ou une section, avant un développement ou une cadence, etc. qui abandonne l'écriture en canon. Une fugue contient couramment des sections canoniques.
Le « canon rythmique » consiste à répéter à l'identique un rythme, décalé dans le temps.
Voici le Pleni sunt de Josquin Des près en exemple
Voici une petite fiche à lire.
Suite à ce cours, essayez de faire vous même un Canon puis envoyez le nous !
Le néo-classicisme,
en musique, est un mouvement ayant émergé à la sortie de la Première Guerre mondiale en réaction à l'impressionnisme, au romantisme et à l'expressionnisme. Ce mouvement fut particulièrement influent durant l'entre-deux-guerres. Il se caractérise d'une façon générale par une référence plus ou moins marquée à la tradition musicale occidentale des époques classique et baroque. Une grande partie des compositions qualifiées de « néoclassiques » se rattache à une écriture tonale tout en y ajoutant des éléments plus modernes tant au niveau harmonique (réutilisation d'éléments d'écriture modale et polytonale) qu'au niveau orchestral.
Parmi les compositeurs les plus marquants de ce mouvement on peut citer Igor Stravinsky, Sergueï Prokofiev, Maurice Ravel, Ottorino Respighi, Francis Poulenc, Bohuslav Martinů, Aaron Copland, Paul Hindemith. Dans une acception plus générale de la notion de néoclassicisme, on peut aussi inclure des compositeurs comme Béla Bartok, Arnold Schoenberg ou Erik Satie. En cherchant sur le net parmi les compositeurs cités, essayez de trouver une pièce néo-classique composée pour votre instrument.
Regardez tout d'abord cette brève présentation
La série dodécaphonique est une suite de notes de musique respectant les règles suivantes :
- La série dodécaphonique comporte les 12 sons de l'échelle chromatique qui ont tous la même importance.
- Chaque son de la série ne doit apparaître qu'une seule et unique fois durant toute la série dodécaphonique.
- Après que la série eu été exposée, il est possible d'exposer des variations dont les plus courantes sont : la série rétrograde, le renversement et le rétrograde du renversement.
Voici une série dodécaphonique, vous remarquerez que chacun des 12 sons de l'échelle chromatique est employé une seule et unique fois sans qu'aucun ne soit répété.
Je vais maintenant vous montrer les variations possibles de cette série dodécaphonique.
La série rétrograde
Pour obtenir la série rétrograde, il suffit de prendre chacun des 12 sons de la série principale mais en les lisant de droite à gauche, ce qui donne :
La série renversée
Pour obtenir la série renversée, il suffit d'inverser le sens de chaque intervalles mélodiques en conservant le nombre de 1/2 tons de chaque intervalle. Par exemple un intervalle de 2 tons et 1/2 ascendant deviendra un intervalle de 2 tons et 1/2 descendant
La série rétrograde du renversement
Pour obtenir la série rétrograde du renversement, il suffit de renverser la série rétrograde :
Quelques compositions utilisant le dodécaphonisme
Alban Berg :
- Kammerkonzert, pour piano, violon, et instruments à vent (1923–1925)
- Lyrische Suite, pour quatuor à cordes (1925/1926)
- Der Wein, air de concert pour soprano et orchestre après un poème de Charles Baudelaire (1929)
- Violinkonzert, pour violon et orchestre (1935)
Arnold Schoenberg :
- Serenade, op. 24
- Suite pour Piano, op. 25
- Wind Quintet, op. 26
- Quatuor à cordes No. 3, op. 30
- Quatuor à cordes No. 4, op. 37
- Trio à corde, op. 45
- Variations pour Orchestra, op. 31
- Von heute auf morgen, op. 32
- Klavierstück, op. 33a[6]
- Klavierstück, op. 33b
- Concerto pour violon et orchestre, op. 36
- Concerto pour pianoet orchestre, op. 42
- "Sehr langsam" and "Rasch, aber leicht", from op. 19
Anton Webern :
- Trio à corde, op. 20 (1927)
- Symphonie, op. 21 (1928)
- Quatuor pour violon, clarinette, saxophone ténor et piano, op. 22 (1930)
- Concerto pour flute, hautbois, clarinette, cor, trompette, violon, alto et piano, op. 24 (1934)
- Variations, pour piano solo, op. 27 (1936)
- Quatuor à cordes, op. 28 (1937–38) (la série dodécaphonique de cette oeuvre est basée sur un thème de JS Bach)
- Variations, pourorchestra, op. 30 (1940)
John Cage :
- Sonate pour clarinette (1933)
Carlos Chávez :
- Soli II pour quintette à vent (1961)
- Variations pour violon et piano (1961)
Karlheinz Stockhausen :
- Drei Lieder pour vois d'alto et orchestre de chambre, Nr. 1/10 (1950)
- Sonatine, pour violon et piano, Nr. ⅛ (1951)
Igor Stravinsky :
- Trois chants de Shakespeare (1953)
- Agon (1957)
- Threni (1958)
- The Flood (1962)
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