Dans le cadre de ce cours, la démarche présentée s’adresse au chercheur qui s’engage dans une étude que l’on peut qualifier d’empirique dans la mesure où les éléments de réponse qu’il tente de trouver aux questions qu’il se pose se fonde sur des faits observés sur son « terrain » d’investigation. Les différentes analyses proposées et découvertes dans ce cours peuvent être classées dans la quadrant ci-dessous en considérant la manière de prendre de l'information auprès des acteurs et le type de démarche (quantitatif vs qualitatif).
A l'instar d'une taxonomie d'objectifs, elle leur offre la possibilité de générer des questions de recherche auxquelles il n'avait pas forcément pensé au départ et d'envisager ainsi différentes analyses possibles en fonction des faits observés ou à observer. Pour Quintin (2012), ce type d'approche doit se fonder en partie sur des faits observés. La recherche appliquée ne peut en effet faire l’économie du mouvement, inévitable entre les faits observés et analysés dans le dispositif avec d’une part, les résultats engrangés par d’autres chercheurs sur le sujet et, d’autre, part la littérature (modèles, concepts, etc...) qui permet de mettre en perspective les résultats obtenus. La triangulation proposée par Quintin (2012) et présentée à la figure ci-dessous illustre cette logique de mise en perspective.
Si les technologies sont des outils au service de l'apprentissage, nous pouvons également considérer que les outils eux-mêmes constituent des outils précieux entre les mains des chercheurs pour mieux comprendre l'apprentissage mis en oeuvre avec ou sans les technologies.
Enfin, ne tombons pas dans le piège d'une logique de la mesure à tout prix...Ce qui compte ne peut pas toujours être compté, et ce qui peut être compté ne compte pas forcément" (Einstein) ;-)