Galerie des Pieux

Frère Hiéronymus


Le Frère Hieronymus était issu d'une famille de patricien de Zamburg, aux Zorcades. Enfant turbulant et guerrier, il s'était fait soldat. Son père aurait préférer qu'il devienne marchant, mais, touché par la grâce, il se convertit et entra en religion, contre la volonté paternelle. Ainsi il entra en religion pour se faire moine bezoariste. Après l'invasion d'Ys, son ordre lui demanda de rejoindre une nouvelle fondation abbatiale, sur l'ïle d'Athys. Il y vécu une vie simple faite de dévotions, de travaux intellectuels et de tâches manuels.


Sa vie bascula de nouveau en 1218, lorsque l'Empereur Ottokar se déclara Gouverneur Suprême de l'Eglise yssois, rompant avec Zichten-Itza. En Ultramarin - c'est ainsi que l'on nomme en Ys les partisans des droits du patriarcat sur l'Eglise locale -, il refusa de suivre ses frères moines dans le schisme. Ainsi, fut-il expulser de son abbaye devenue trop opulente pour être sainte. C'est donc désormais en moine errant qu'il parcourt les routes et les îles de l'Empire.


Moine ascète et voyageur, il prêche la bonne nouvelle, guérit les malades, soulage les souffrants, accueille les Slavons, se rendant de villages en villages, de masures en châteaux (les châtelaines plus pieuses que leurs maris étaient conquises par son verbe et fascinée par sa piété) pour annoncer le règne des Dieux. Le voilà parcourant l'Île d'Ystary. Il ne risquerait rien s'il n'avait pas un discours politique. Hostile à l'Empereur - qui depuis son acte schismatique était excommunié par le Patriarche -, il appelait au tyrannicide, chantre de la pauvreté zamayanique, il critiquait les richesse de l'Eglise yssoise et appelait à vivre la communauté des biens. Pire que tout, il commençait à acquérir une réputation de sainteté, il faisait dit-on des miracles.