Sérényssyme Empire d'Ys
En l'an de grâce 1222, l'Empire n'est plus qu'un lointain souvenir, une prétention que l'on affiche au monde.
En la personne d'Ottokar de Babenberg-Ambyctète, seigneur zollernois des Yzlands, voilà dix-huit années, les barbares sont montés sur le trône de la Sérényssyme y apportant leur royauté féodale, leur culte polythéiste et la rudesse de leurs moeurs. Une curieuse civilisation zollerno-yssoise y a vu le jour.
Dévoyé de l'intérieur, contesté à ses frontières, amputé de la Katharsys, l'Empire se réduit désormais à un simple chapelet d'îles à l'Ouest de la mer Océane, sur lesquels, hormis la ville de Venys, l'Empereur n'a qu'une autorité tutélaire.
Géographie : L'Empire d'Ys est un état archipélagique situé au Sud Ouest du Continent et bordé par la Mer Océane.
Population : 280 000 habitants. Le pays est largement peuplé d'yssois. Il est dominé par une aristocratie d'origine zollernoise (et dans une faible mesure édoranaise) s'étant mêlée à l'aristocratie locale, constituant un groupe minoritaire (8 % de la population) appelé aristocratie ysso-zollernois. C'est en son sein qu'est recruté l'élite religieuse, intellectuelle et politique de l'Empire. Une forte minorité de slavon (aussi appelé syldave), d'origine slave constitue une minorité oppressée, réduite en esclavage et dénuée de tout droit politique et sociaux.
Langue : La langue officielle et l'ysso-zollernois et le françois. Le taux d'alphabétisation est de 2 %
Religion : Depuis l'accession d'Ottokar au trône la Zorthodoxie est religion d'Etat. Le Souverain a néanmoins succombé aux sirènes du césaro-patriachisme, le conduisant à couper l'Eglise locale de l'Eglise Universelle, par l'Acte de Supprématie faisant de lui le Gouverneur suprême de l'Eglise yssoise. Cet acte, politique plus que religieux, lui a permis d'affirmer l'indépendance de la dynastie régnante à l'égard du Grand-Duché. En dehors de ce culte, la pratique publique des autres cultes est interdite. Il demeure néanmoins des résidus de poséydonisme (estimé à 5 %) parmi les couches populaire des campagnes. Les slavons se sont transmis un crypto culte cathodoxe-orthodique (14 %). Enfin quelques familles dites récusantes, ont refusé le schisme et demeure fidèle à Zichten-Itza (7 %).
En dehors de la Zorthodoxie, toute manifestation publique d'un autre culte est interdite.
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