Église de
Saint-Stanislas

Nom de l'église : Église Saint-Stanislas

Adresse : 1350, rue Principale, Saint-Stanislas (Québec) G0X 3E0

Nom du saint : Stanislas Kostka

Le saint :

Stanislas Kostka était un novice jésuite polonais. Né en 1550, il est décédé en 1568. Sa famille occupait des postes importants dans le gouvernement de Pologne. Stanislas souhaitait devenir jésuite mais son frère et d’autres membres de sa famille s’y opposaient vivement, allant jusqu’aux insultes et aux mauvais traitements. Stanislas pris alors la décision de fuir. Déguisé en mendiant, il traverse l’Allemagne et l’Italie et est admis au noviciat de Rome. Son père le croit fou et le menace des chaînes et du cachot. Il meurt du paludisme à l’âge de 17 ans. Dès 1602, il est le tout premier jésuite à être béatifié. Il sera canonisé (déclaré saint) en 1726. On le reconnaît comme patron de la jeunesse. Son nom sera donné à la nouvelle paroisse de Saint-Stanislas en 1765. La seigneurie de Batiscan, où se trouve la nouvelle paroisse, appartient aux Jésuites.

L'église :

Érigée de 1870 à 1873, l’église Saint-Stanislas est un édifice de pierre surmonté de deux clochers. Elle est l’œuvre de l’architecte Gédéon Leblanc (1832-1905), de Princeville, et de l’entrepreneur Élie Trépanier. L’édifice présente un plan rectangulaire composé d’une nef à trois vaisseaux, d’un chœur en saillie terminée par une abside en hémicycle, de deux jubés arrières et deux jubés latéraux. La sacristie est greffée au chevet, dans le prolongement du chœur. L’église est implantée face à la rivière Batiscan et au chemin public. L’église actuelle est la troisième église de la paroisse dont l’origine remonte à 1786. L’intérieur aurait été complété en 1873. Dans les années 1910, le peintre-décorateur Louis-Eustache Monty (1873-1932) de Trois-Rivières réalise les grandes toiles marouflées qui ornent les murs du chœur. En 1878, Leblanc reprit les plans de Saint-Stanislas pour la nouvelle église de Champlain. Si les deux églises de Saint-Stanislas et de Champlain sont quasi identiques, leurs intérieurs marquent, en quelques années seulement, deux pages de l’histoire de l’art. Celle de Saint-Stanislas est décorée en bois mouluré et sculpté tandis que celle de Champlain est peinte en trompe-l’œil.