DESCRIPTION

Ce circuit patrimonial a été conçu pour les Journées du patrimoine religieux du Québec, qui ont lieu les 11 et 12 septembre 2021. Il vise à faire découvrir les neuf églises patrimoniales de l'Unité pastorale des Chenaux, située en Mauricie. Créée le 1er janvier 2018, l'Unité pastorale des Chenaux regroupe la nouvelle paroisse de Sainte-Élisabeth et la nouvelle paroisse de Saint-Laurent-de-la-Moraine, toutes deux fondées aussi le 1er janvier 2018 mais dont les origines remontent à 1664. En 2018, les neuf anciennes paroisses sont devenues des communautés. Ensemble, elles forment une «communauté de communautés». L'Unité pastorale des Chenaux s'est donnée le slogan « 100% Amour, c'est divin », parce que là où il y a l'amour, ça goûte bon !

LES ÉGLISES

Les plus anciennes églises de ce circuit datent du milieu du 19e siècle. Cinq d'entre elles conservent des objets qui remontent jusqu'au 17e siècle. Réunies ensemble, ces églises et le patrimoine qu'elles conservent forment une sorte de traité d'histoire de l'architecture religieuse et d'histoire de l'art. Comment construisait-on les églises entre 1848 et 1952 ? Comment décorait-on les églises entre 1687 et 1974 ? Quelles relations entretenait-on avec la divinité, avec les saints témoins et avec les autres membres de la communauté ?

LES SAINTES ET LES SAINTS

Les saintes et les saints sont des témoins de chacun leurs époques. Chaque église a été placée sous le patronage d'une sainte ou d'un saint. Comment ont-ils été choisis ? Les uns parce qu'ils étaient très populaires au moment de la fondation de la paroisse, comme Marie (Notre Dame), Anne, Geneviève et Luc. D'autres parce que leurs histoires avaient des liens avec les lieux, comme François-Xavier et Stanislas qui sont deux Jésuites sur la seigneurie des Jésuites. D'autres enfin simplement peut-être parce que ces prénoms étaient populaires, comme Prosper, Maurice et Narcisse.

Dans l'art ancien, les représentations des saintes et des saints ne montrent pas de sourires. On dirait des saints tristes ou préoccupés. En fait, ils ne sourient pas simplement parce que ce n'était pas la mode de sourire sur des portraits. Le sourire est l'expression d'un sentiment. Or, c'est la maîtrise absolu du corps qui était plutôt représenté. Il en était ainsi pour toutes les personnes, pas seulement les saintes et saints. Si on avait à les refaire aujourd'hui, ils auraient tous le sourire.